Les potins du lavoir.

Hé bé cousine que vous voilà bien tôt levée, après une journée si bien remplie à remonter le temps.

Ho oui ma chère, que de souvenirs à ajouter à nos rencontres, c'est à peine si je vous reconnue en vos atours d'hiver, d'ailleurs, vous ne m'avez même pas saluée.

Vous m'en trouvez fort confuse, notre guide restait mon attrait principal ! Je vous absout, après ce rendez-vous devant l'hôpital, c'est normal.

Quel rapport ?

Aucun, mais n'en suis point chagrin; dans l'église sommes entrés, déjà visitée, il me semble ? vous souvenez-vous?
Cette petite crêche en son pilier cachée, en ma mémoire m'était restée. Et la porte, à clef fallait fermer, hors du temps, notre poète était resté.

Que de secrets !

Bien assis heureusement, avons appris qu'il y a fort longtemps un prélat considéré très honorablement (fit) de Laon une cité réputée au royaume des Francs.
C'est son nom qu'on entend encore maintenant à la mairie ?

Je vois que vous avez suivi !
D'entendre ce guide, j'étais très heureuse !

Bien sûr, elle est Amoureuse !

Hé oui, c'est un compliment !
Se souvenir de tous ces gens, tout à travers du temps, la voir caresser ces vieilles pierres presque tendrement, il faut Aimer les pierres et les gens, leur dire ce que furent leurs parents.

Ainsi, vous avez connu St Martin ?
ça m'a rafraîchi la mémoire.

Raymond Pouillard