La ville de Compiègne a, elle aussi, des origines romaines. Son nom actuel viendrait du mot latin "compendium" qui signifie "raccourci" ou "chemin de traverse" ou "gué". La ville était en effet perçue comme une étape sur la voie qui menait de Beauvais à Soissons.
Les 3 personnages emblématiques situés au sommet du beffroi de l’Hôtel-de-Ville sont condamnés à « piquer le temps » à sonner les cloches. Ils représentent les trois ennemis de la France : l'Anglais (nommé Langlois, en rouge), l'Allemand (Lansquenet, en vert) et le Flamand (Flandrin, en bleu)
La Pucelle jugée par l'Église, capturée au siège de Compiègne, le 23 mai 1430, Jeanne d'Arc est vendue par les Bourguignons aux Anglais, lesquels n'ont qu'une hâte : la faire condamner par un tribunal ecclésiastique afin de déconsidérer le roi Charles VII et rendre le moral à leurs troupes.
Elle est victime de ce que les Anglais voulaient à tout prix la convaincre d'hérésie (et accessoirement de sorcellerie) pour abaisser ainsi le roi Charles VII qu'elle avait diligemment servi.
Cette abbaye impériale et royale, fondée par un empereur, pour succéder ou être au moins la rivale de la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle, fut consacrée par un pape et fut le lieu de réunion de plusieurs conciles. Plusieurs Carolingiens et Robertiens comme Louis II le Bègue (877), Eudes de France (888), Louis V de France (979) et Hugues de France (1007-1025) se firent couronner ou inhumer dans ses murs.
La révolution de 1789 met fin à son histoire presque millénaire. L’abbaye royale, encore riche et célèbre, Panthéon de Compiègne, est profanée, pillée et laissée à l’abandon, en 1793. Les derniers vestiges de l'abbaye seront bombardés en 1940 par l'aviation allemande.
Une souche de la tour sud, une partie du mur du bas-côté nord noyé dans des constructions postérieures et un cloître pour l’essentiel du 14ème siècle sont tout ce qui reste aujourd’hui de la plus ancienne et de la plus prestigieuse abbaye compiégnoise.
Il s'agit de la "tour du roi". Cet ancien donjon médiéval date du XIème siècle et intégrait le château Capétien succédant le palais Carolingien.
Dénommée aussi "tour Jeanne d’Arc", en hommage à l’héroïne qui franchit l’ancien pont avant d’être capturée de l’autre côté de la rivière, le 23 mai 1430. Guillaume de Flavy, capitaine de la ville, a pu observer cette fatale escarmouche de sa plate-forme supérieure.
Elle est dédiée à St-Antoine du Désert et pas à St-Antoine de Padoue, l'église frappe par sa luminosité.
Elle a été fondée en 1199 et dépendue étroitement de l'abbaye Saint-Corneille qui possédait le patronage de toutes les cures de la ville. La construction s'effectue pendant la première moitié du XIIIe siècle, mais l'église est profondément transformée au XVIe siècle, sans doute en raison des dégâts subis pendant la guerre de Cent Ans, et elle se présente ainsi comme un édifice assez homogène de style gothique flamboyant.
La façade et le chœur avec ses collatéraux et son déambulatoire datent même entièrement du XVIe siècle ; avec leur riche décor sculpté et une grande élégance et finesse des formes, ce sont les parties les plus remarquables de l'église.
La nef et ses bas-côtés sont par contre assez monotones et ne montrent que peu de recherche stylistique.
Les vitraux racontent l'histoire de Jeanne d'Arc.
C'est un édifice d'une longueur totale de 51 m, issu de deux périodes distinctes : le chœur, le transept et la nef avec ses bas-côtés ont été bâtis entre 1235 et 1270, sauf la partie haute de la nef ; cette dernière, le clocher, les chapelles le long des bas-côtés et le déambulatoire ont été ajoutés entre 1476 et le milieu du XVIe siècle. Ces extensions reflètent le style gothique flamboyant, sauf le lanternon au sommet du clocher, qui est influencé par la Renaissance.
Cette élégante statue de pierre mesure environ 1,50 m.
Cette œuvre témoigne de l’essor du culte marial au Moyen Âge qui entraîne un renouvellement de l’inspiration des sculpteurs, préférant l’image d’une jeune femme souriante et tenant haut un enfant désormais tourné vers elle.
* Vers l'an 900,Charles le Chauve ayant fait revenir d'Aix-la-Chapelle les reliques du saint Suaire, les corps des martyrs saints Corneille et Cyprien.
** En 1238, à la demande de sa mère, Blanche de Castille, le roi choisit Saint-Jacques le Majeur comme patron de cette église. Saint Louis en devint le second patron et, de ce fait, l'église est honorée du titre d'église royale.
Au menu :
Excellent repas apprécié de tous.
Revue cabaret, plumes et paillettes : "Croisière Voyage Voyage",
======================================================================