Cette fois, c'est à l'aéroport d'Orly que nous nous rendons, en effet Henri, le président du club de Coucy a décidé de nous emmener hors de nos frontières. Oh ! Nous restons européens puisque nous prenons la direction du soleil via le Portugal et qui plus est avec " TPA Portugal ". Si l'attente est un peu longue, tout le monde garde à l'esprit qu'il est préférable d'être en avance pour un départ assuré
l'arrivée de notre avion au quai d'embarquement redynamise tout le monde.
Cette fois nous embarquons pour deux heures environ de vol. Pour certains c'est le baptême de l'air, pas de problème. Et c'est surpris que déjà on pose le pied sur le sol portugais, à Lisbonne.
Tout le monde ayant récupéré ses bagages, nous prenons la direction de la sortie. Notre guide et le car sont bien au rendez-vous.
Le temps lui, ne semble pas être dans son bon jour, la pluie s'est installée dès le matin et le soleil est bien triste. Peu importe nous nous dirigeons vers l'hôtel.
En cours de route la guide nous rassure, la météo devrait être instable demain mais nous garantit le retour du beau temps ensuite.
A-t-elle raison, on en doute, car chemin faisant nous sommes surpris par un très violent orage de pluie et de grêle au point que les voitures s'abritent sous les ponts de l'autoroute.
Finalement nous avons réussi à semer l'orage et c'est sous un petit rayon de soleil et de gros fracas de vagues, car nous sommes au bord de l'océan, que nous faisons connaissance avec notre hôtel à Vieira Praia.
A peine le temps de prendre possession de nos chambres que nous sommes attendus pour le pot de bienvenue et le repas.
Quelques photos supplémentaires du départ :
La ville est située au pied d’une colline boisée que coiffe un château fort du XIIe siècle construit par l’ordre des Templiers. Le château abrite le couvent du Christ, un joyau classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est l’emblème de l’histoire portugaise et le symbole de l’Occident chrétien . Nous voici partis à l'assaut de la forteresse pour y découvrir ce site dans un état de conservation surprenant.
L'église du Couvent est constituée de deux éléments conjoints : la Rotonde et, l'église manuéline contiguë.
De l'extérieur, la nef rectangulaire est ornée de très nombreux motifs de style manuélin, avec notamment des gargouilles, des pinacles gothiques, des statues et des « cordes » qui rappellent celles utilisées sur les bateaux.
l'église ronde du château, dite la Rotonde, à l'intérieur, en son centre, se trouve une structure octogonale reliée par des voûtes à une galerie semblable aux structures rondes de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem.
Sans oublier qu'il fallait nourrir du monde, il y avait donc une impressionnante cuisine et une cave à vin ? peut-être ! à huile c'est sûr !.
Quelques photos supplémentaires de Tomar :
A base de poissons bien évidemment au bord de la belle baie de Nazaré.
Pour la digestion rien de mieux que quelques pas le long de la plage, là où les enfants s'amusent.
Quelques photos supplémentaires de Nazaré :
Célèbre pour son monastère de Santa Maria, remarquable par l'ampleur de ses dimensions, la clarté du pari architectural, la beauté des matériaux et le soin apporté à l'exécution, il est considéré comme un chef-d'œuvre de l'art gothique cistercien.
C'est l'une des plus vastes et des plus hautes églises du Portugal... l'une des sept merveilles du Portugal.
On trouve dans l’église abbatiale les tombeaux du roi Pierre Ier (Pedro I) et de sa maîtresse assassinée Inès de Castro. la preuve qu'à l'époque il y avait déjà des passe-droits.
Un petit détour par la cuisine nous donne une idée du nombre de repas qui pouvaient y être préparés si l'on se réfère à la taille de la table de découpe et de la cheminée (voir photo).
En 1810, des envahisseurs pillèrent l'abbaye, devinez leur nationalité ? La date devrait vous aider : L'armée napoléonienne.
Quelques photos supplémentaires d'Alcobaça :
Nous prenons la direction du nord, le paysage ne change pas, la forêt domine, laissant de temps à autre apparaître quelques plaines rurales et ses villages.
Porto est la seconde agglomération du pays après Lisbonne. Elle est connue pour son vin, ses monuments et ses ponts sur le Douro.
Notre première visite nous mène au Palais de la Bourse.
Le Palais de la Bourse est l'une des visites incontournables de la ville. Construit en 1834, ce bâtiment néo-classique cache derrière sa façade austère, de charmantes salles décorées sous l'influence de différents styles (renaissance, baroque et même mauresque). Le véritable joyau des lieux est en l'occurrence le salon arabe.
Il est encore temps de faire un petit détour par l'église Sao Francisco dont la façade n'attire pas particulièrement l'œil mais ! incroyable, la beauté des lieux.
Quelques photos supplémentaires : Porto et le Palais de la Bourse.
Pas de trainards là, devinez vers où nous nous dirigeons ?
On peut faire confiance à notre guide et notre chauffeur, ils ont un bon carnet d'adresses.
Quelques photos supplémentaires : Porto, restauration.
Comme hier, une balade digestive s'impose, cette fois c'est le long du Douro.
Pas grave on s'habitue à tout, mais on peut douter que l'on trouve ce genre d'équipement sur la Seine.
Personne n'est pressé de débarquer. En faisant abstraction du confort, c'était une belle balade, une vision de la ville toute autre que celle du matin.
Quelques photos supplémentaires : Croisière sur le Douro.
Evidemment nous ne pouvons quitter la ville sans une dégustation de porto et devinez où ? On trouve ce nom partout, dans les rayons de liquide : Ferreira.
Les Caves Ferreira nous invitent, heu ! si l'on veut, à découvrir une marque de plus de 250 ans, un symbole de qualité.
Construit en 1751 par une famille de producteurs de vin du Douro, Ferreira a une riche tradition et un rôle de premier plan dans l'histoire et le développement du Port.
Dona Antonia Adelaïde Ferreira a contribué de manière significative à la consolidation de la marque. Une femme légendaire avec une personnalité unique, qui est devenue un mythe et un symbole de force, face aux adversités du Douro au XIXe siècle.
Après une visite bien détaillée par une charmante hôtesse, il s'avère qu'à notre grand désespoir nous ne goûterons pas tous leurs crus.
Pas de problème, nous aussi nous avons une femme qui semble bien connaître les produits de la maison. Voyez plutôt ...
Quelques photos supplémentaires : Porto, Cave et dégustation.
Nous prenons le chemin du retour, mais la journée n'est pas terminée. Après le repas, un groupe folklorique nous emmène dans une ambiance festive de la campagne du milieu du siècle dernier.
Quelques photos supplémentaires : Soirée folklorique.
Et maintenant tout le monde au lit, la journée de demain commence tôt.
Souvent qualifiée de "Venise du Portugal" Aveiro est entourée de marais salants, plages et lagunes, dominée par le Canal Central qui traverse la ville. Renommée pour ses moliceiros - bateaux de pêche typiques à la proue peinte de couleurs vives.
Aveiro a été il y a plusieurs siècles une ville portuaire prospère. L'envasement de l'entrée du port par les dépôts alluvionnaires descendus de la Vouga, et l'ensablement causé par les courants océaniques, ont fait que vers la fin du 17ème siècle, le port fut coupé de la mer.
L'église " Santa Casa Misericordia " est très riche de belles boiseries, en particulier dans le chœur, et de mosaïques. C'est un chef d'œuvre du baroque.
Aujourd'hui, Aveiro et ses alentours représentent une région industrielle très importante où l'extraction du sel se fait encore, où il y a des chantiers navals, des industries mécaniques, de la sidérurgie, des usines de cellulose, de porcelaines, de céramiques et toujours de la pêche. Son université est l'une des plus importantes du Portugal et il y a aussi plusieurs instituts d'études supérieures.
Quelques photos supplémentaires : Aveiro.
On y découvre , un endroit magique qui, au XVIe siècle fut protégé par un décret papal et transformé en lieu de retraite monastique isolé du reste du monde, au milieu d' une végétation luxuriante.
C'est au milieu de cette richesse naturelle, havre de paix, que les moines s'installèrent et y apportèrent leur savoir-faire.
Après l'expulsion des moines ce site fut transformé en un palais de style manuélin, pour les derniers rois du Portugal, aujourd'hui c'est un hôtel de grand standing qui fait vivre les lieux.
C'est à regret que nous quittons ce merveilleux site, l'heure tourne, les estomacs réclament. Il nous faudra attendre encore un peu car notre restaurant se trouve à la prochaine ville étape : Coimbra.
Quelques photos supplémentaires : Bussaco.
Coimbra est la ville universitaire la plus ancienne du Portugal. Dès 1290, Coimbra fut dotée d'une Université, tout d'abord réservée à trois enseignements (droit, théologie, médecine). Elle compte parmi les plus anciennes d'Europe avec la Sorbonne.
On y découvre une bibliothèque de toute beauté.
Et de nombreuses salles, une magnifique chapelle et de nombreuse stèles.
La visite terminée, il nous reste un peu de temps pour découvrir la vieille ville, située sur la colline de l'Alcaçova. Comme souvent on y accède par un enchevêtrement de ruelles étroites et pittoresques, parfois entrecoupées d'escaliers.
A la sortie de la ville, deux ronds-points rappellent une spécialité de la région et plus particulièrement de la ville, l'industrie du verre et de la mosaïque.
Quelques photos supplémentaires : Coimbra.
Óbidos : vient du latin Oppidum qui signifie "ville fortifiée". C'est l'un des hauts lieux du tourisme en raison de l'excellent état de conservation de ses remparts. Le village n'a en effet pas (ou peu) évolué depuis le début des Temps Modernes.
Tout comme Aveiro, le comblement de l'ancien golfe marin, l'a isolée du rivage.
On entre dans la ville par une porte étroite. Les rues ne sont guère plus larges entrecoupées d'escaliers.
Mais grâce au climat privilégié nous découvrons des ruelles magnifiquement fleuries.
Tout au bout de la rue principale, perché sur un éperon rocheux, nous pénétrons dans un imposant château fort qui semble être resté tel qu'au lendemain de sa construction. Une petite escalade nous fait découvrir une superbe vue sur le village qui s'est développé aux pieds des remparts.
Quelques photos supplémentaires : Óbidos.
Village où nous sommes attendus pour le repas,
Contrairement à chez nous, le vin n'est pas conservé dans des caves mais dans des bâtiments, ce qui nous paraît étrange compte-tenu de la température ambiante.
Pour la digestion, rien de tel qu'un petit tour dans les vignes mais ce n'était pas l'avis de tous.
Et sur le retour un petit arrêt le long d'un chantier de récolte un peu particulière :
l'activité du gemmage (action qui consiste à entailler l'écorce pour y récolter la sève)
Dans les années 1970-1980 plusieurs tentatives de relance ont été effectuées en améliorant l'organisation et les conditions de travail. Suite à la collecte en poches plastiques remplaçant les traditionnels pots, des résultats encourageants ont redynamisé l'activité.
Malgré tout, la disparition des gemmeurs (15000 en 1950, 3500 en 2000) est irrémédiable, et pourtant l'intérêt des multiples produits dérivés de cette extraction se perpétue.
Par distillation, la résine est séparée en une essence volatile, la térébenthine et un produit sec, la colophane. Ce sont ces deux matières premières qui sont recherchées pour divers usages industriels et domestiques: chimie, peintures et vernis, produits d'entretien, papeterie, caoutchoucs synthétiques, encres d'imprimerie, adhésifs, colles, produits pharmaceutiques...
chut ! La journée se termine, c'est le moment des confidences.
Quelques photos supplémentaires : Bombarral.
C'est par les vieux quartiers de l'Alfama que commence notre visite. Comme dans tout le bassin méditerranéen on y emprunte des ruelles sinueuses et pentues, bordées de maisons colorées.
Tout comme à Óbidos on aperçoit son château féodal installé sur un promontoire rocheux.
Tranquillement nous descendons vers les quartiers de la ville nouvelle " Baixa ", enfin ! nouvelle si l'on veut !! puisque complètement détruite par le tremblement de terre et le raz de marée de 1755. Bravo aux architectes de l'époque qui ont pensé au développement futur, un siècle avant le Baron Haussmann à Paris, en créant de larges artères...
Quelques photos supplémentaires : Lisbonne, quartier de l'Alfama.
Chemin faisant, nous nous retrouvons devant le resto avec au menu, viande grillée à volonté. Elle nous est servie d'une façon particulière, la broche de viande est découpée sur notre assiette.
Quelques photos supplémentaires : Lisbonne, le repas.
Toujours à Lisbonne, visite du musée des coches, une collection de diligences précieusement conservée, représentant l'évolution du " confort " de ce moyen de transport au cours des siècles...
Quelques photos supplémentaires : Lisbonne, le Musée des coches.
Après avoir découvert cette riche collection, nous nous rendons au monastère de Jéronimos, véritable chef-d'œuvre tant par son importance que par son architecture manuéline.
Quelques photos supplémentaires : Lisbonne, le monastère de Jéronimos.
On ne peut quitter Lisbonne sans un petit détour vers la tour de Belém gardienne de l'entrée de l'estuaire du Tage.
Quelques photos supplémentaires : Lisbonne, la tour de Belém.
En route vers ce haut lieu de pèlerinage. Fátima devint célèbre en 1917 lorsque trois jeunes paysans dirent avoir vu la « Vierge du Rosaire ».
Pour commémorer l'événement, on aménagea une gigantesque esplanade sur laquelle on construisit une petite chapelle où la Vierge est apparue aux jeunes bergers, puis une imposante basilique, de style néo-classique s'éleva avec une tour centrale de 65 mètres de haut. Elle est pourvue d'un sanctuaire de colonnades qui la relie aux couvents et aux bâtiments hospitaliers latéraux.
Dans la basilique on peut voir les tombes de Francisco et Jacinta Marto, qui moururent respectivement en 1919 et 1920, et furent béatifiés en 2000, ainsi que celle de Lúcia dos Santos, décédée en 2005.
De l'autre côté de l'esplanade se trouve la nouvelle église de la Très Sainte Trinité, la quatrième plus vaste église au monde, pouvant accueillir jusqu’à 8500 personnes. Son architecture moderne demi-cylindrique ne correspond pas aux goûts de tous, mais elle est tout de même magnifique.
Quelques photos supplémentaires : Fatima.
Le monument a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, il fut pendant deux siècles 1356 1548 le grand chantier de la monarchie portugaise où se développa un style gothique national original, profondément influencé par l'art manuélin...
Chose inhabituelle pour nous, on y trouve le tombeau du soldat inconnu gardé par deux hommes en armes.
Quelques photos supplémentaires : Le monastère de Batalha.
Comme le programme prévoyait un temps libre, un peu de lèche-vitrines nous a permis de découvrir la ville et plus particulièrement au travers des magasins, une production de la région : le liège.
Si certaines d'entre nous n'ont pas hésité à s'équiper de sac à main, d'autres restaient en admiration devant des confections vestimentaires telle une robe de mariée.
Quelques photos supplémentaires : L'artisanat du liège.
De ce fait, nous sommes rentrés un peu plus tôt que d'habitude. Certains, mais aussi certaines ont affronté les vagues furibondes de l'océan, la plage faisant face à notre hôtel.
D'autres moins courageux ont longé la plage découvrant ainsi les spécificités des marins pécheurs.
Quelques photos supplémentaires : Bâteaux et pécheurs.
Quant aux moins valeureux, ils ont tout simplement fait le tour de l'hôtel et de ses activités.
Autant dire qu'ici il y a de quoi accueillir tout le monde.
Quelques photos supplémentaires : Notre Hôtel à Vieira-Praia.
Et tout comme il y eut le traditionnel apéro de bienvenue, cette fois c'est celui des adieux. Même s'il y a un peu de nostalgie, ce sont les bons souvenirs qui prédominent, puisque la conversation s'orientait sur le futur en regardant Henri : Où irons nous l'an prochain ?
Le dernier buffet et repas.
Sur le chemin du retour via l'aéroport l'ambiance allait bon train dans le car...
Quelques photos supplémentaires : Le retour.
A l'année prochaine au MONTENEGRO !