C'est en fin de matinée que nous nous retrouvons au départ du bus, pour une virée de huit jours. Henri et son équipe ont cette année retenu le Monténégro, pays que très peu d'entre nous connaissent.
Roissy est notre première étape avec un départ prévu à 15h30. Après l'enregistrement des bagages, on nous avertit que notre vol a un peu de retard mais qu'à cela ne tienne, nous avons tout notre temps.
Petite surprise à l'embarquement, nous sommes deux groupes pour la même destination et le même hôtel. Autre surprise, la taille de l'avion un petit EMBRAER 195 de 122 places.
Mais pas de soucis, nous avons droit à une collation et c'est sans encombre qu'en fin d'après-midi, nous nous trouvons sur le tarmac de l'aéroport de Podgorica, capitale du Monténégro.
Après un contrôle plutôt symbolique, la récupération de nos valises, nous nous dirigeons vers le car qui nous conduit à Petrovac où se situe notre hôtel.
Départ pour l'ancienne capitale royale : Cetinje. C'est vers l'intérieur des terres, au travers des chaînes de montagnes qui dominent le pays que nous nous dirigeons.
Etonnement ! Nous arrivons dans une petite ville de province, rien à voir avec Versailles ou Vienne et là notre guide nous apprend que le Monténégro n'a eu que très peu de périodes stables, d'abord sous dominance grecque puis romaine, byzantine, ottomane, serbe. Ce n'est que durant le 19ème siècle que s'installe la royauté monténégrine avant de laisser la place, après la première guerre mondiale, à la royauté réunie des Serbes, Croates, Slovaques et Monténégrins, qui laissera place à la république Yougoslave après la deuxième guerre mondiale.
Nous nous retrouvons devant un modeste palais ou plutôt une belle demeure,
Après la visite du palais, une balade dans un monastère toujours en fonction, en parfait état et en fête ce jour-là.
Nous découvrons également une chapelle orthodoxe ... et devant, un de ses fidèles !
En route pour le village typique de Njegusi connu pour la fabrication d'un fromage renommé et de jambon Dans ce village montagnard on produit aussi un miel de qualité, de même que des liqueurs agréables dont nous profitons à l'occasion d'un arrêt chez un producteur.
Après quelques achats de miel, nous arrivons au village pour y prendre notre premier repas monténégrin composé de jambon et de fromage. Un repas très léger.
Nous quittons l'arrière-pays pour revenir sur la côte en empruntant une route très sinueuse, "les serpentines", 25 virages en épingle avec des pentes atteignant 6%, avant d'arriver sur la baie de Kotor.
Nous comprenons la légèreté du repas, personne n'a été malade dans le car.
La ville fortifiée reflète toutes les dominances successives. Elle est située au fond d'un fjord et c'est le 3ème port de l'Adriatique après Venise et Dubrovnic.
La porte principale de la vieille ville de Kotor date du milieu du XVe siècle. Le lion de Venise, le blason de la République fédérale de la Yougoslavie et le drapeau rouge du Monténégro souhaitent la bienvenue aux très nombreux touristes.
Nous visitons la Tour de l'Horloge puis la cathédrale catholique St Tryphon du XIIème. devenue basilique en 2009 car le corps de St Tryphon y est placé dans une châsse.Retour à l'hôtel à 19 h.
Après le repas, promenade sur le front de mer, c'est la fête !
Des musiciens, des boutiques, un monde fou, un podium près de l'hôtel... La nuit sera dure.
Direction le lac de Skadar, le plus grand lac des Balkans. Suivant les saisons, sa superficie peut passer de 400 à 600 km2. La profondeur moyenne est de 40m avec un maximum de 113 m.
Il y a une quarantaine d'îles et îlots sur le lac, plus de 2000 ha de vignes sur le pourtour.
D'abord un petit arrêt au musée consacré à la faune et la flore locale.
On y trouve des espèces rares !
Un petit tour de bateau s'impose avec dégustation de beignets au miel et d'eau de vie de raisin, la loza.
Arrivée au restaurant "Le vieux Pont", aucun trainard au "débarquement" malgré une température de 38°.
Soupe, crudités, 2 truites frites, pommes vapeur et gâteau.
Après le repas, une sieste au bord de l'eau. A 15h30, il fait 40°.
Nous reprenons le car pour un retour vers l'hôtel. Au passage, un arrêt photo avec vue sur la rivière où nous avons navigué le matin.
Il reste un peu de temps pour flâner le long de la plage située derrière l'hôtel. Quelques-uns pourront s'y baigner, d'autres profiter de la piscine.
La Croatie est surnommée "le pays des mille îles". Retour sur nos pas de samedi, direction le fjord de Kotor pour une traversée en bac de 6 mn, passer la frontière.
Il y a beaucoup de mimosas le long de la côte, tout pousse dans la région : grenades, kiwis, raisins, melons, pastèques etc ...
On remarque aussi beaucoup d'ifs et de cyprès.
C'est la plus connue des villes croates, que l'on l’appelle à juste titre ”la perle de l’Adriatique". Par sa situation géographique, elle fut, durant près de quatre cents ans la rivale de Venise.
Construite toute en pierre et entourée d’imposants remparts, elle n’échappa pas malheureusement aux bombardements de l’armée serbe pendant la guerre au début des années 1990. Très vite reconstruite et redevenue un lieu de villégiature, le tourisme représente près d'un quart du produit intérieur brut.
Soirée folklorique remplacée par un "tiercé de la danse" : On a gagné !
En chemin deux petits arrêts sont prévus pour découvrir des monastères orthodoxes.
L'architecture est romane et byzantine, fresques sur les murs, icones et mosaïques.
A l'intérieur de l'église, on peut admirer une magnifique iconostase, cloison de bois qui sépare le clergé des fidèles. Elle est considérée comme une porte vers le monde divin.
Notre troisième arrêt est Budva, centre du tourisme du Monténégro, fort appréciée pour ses plages de sable, sa vie nocturne active. Elle comporte de beaux exemples de l'architecture méditerranéenne médiévale.
Vieille de 2500 ans, Budva comme Dubrovnik est l'une des plus anciennes localités sur la côte de la mer Adriatique.
Elle occupe une petite presqu’île ceinte de remparts du XVème siècle – que l’on parcourt presque intégralement par le charmant chemin de ronde.
Budva est aussi un lieu de cure très fréquenté et possède quelques 17 plages. C'est la station balnéaire la plus connue du Monténégro.
Au détour des ruelles, nous découvrons au sol, ce qui est inhabituel, une cloche entourée, semble-t-il, de plus petites.
Budva attire une majorité de la clientèle internationale. Dans son port, des yachts qui n'ont rien à envier à ceux de la Côte d'Azur côtoient les barques de pêcheurs.
Retour vers l'hôtel pour le déjeuner, avec un arrêt à Sveti-Stefan, ancien village forteresse devenu aujourd'hui village hôtelier.
Nous prenons la route opposée, direction le sud du pays.
Stari-Bar, ce qui signifie le "vieux Bar", composé de l'ancien noyau de la ville, entouré de remparts. Ce site a eté entièrement détruit lors du tremblement de terre de 1979, seuls quelques édifices ont eté reconstruits.
Après notre passage devant une superbe cathédrale moderne à l'entrée de la ville, nous découvrons
Dernière étape de la journée :
Petite ville proche de l'Albanie qui se partage encore entre la ruralité et le tourisme l'été.
Il y a plus de 2000 ans cette ville était le fief de pirates qui pratiquaient la traite des esclaves.
Au contraire de Kotor ou de Budva, la vieille ville d'Ulcinj a été très peu rénovée, et c'est ce qui fait son charme. Avec 6 mosquées et leurs minarets, ses rues grouillantes de monde et ses restaurants aux saveurs exotiques, Ulcinj est bien différente du reste du Monténégro.
Il faut dire que la région d'Ulcinj a appartenu pendant bien longtemps à l'Albanie; d'ailleurs sa population est plus de 50% d'origine albanaise. L'été, la ville d'Ulcinj est un concentré des Balkans : les touristes originaires de Bosnie, d'Albanie, de Serbie, du Kosovo s'emparant des rues qui se transforment en un joyeux capharnaüm.
L'Albanie connaît, après sa libération totale en novembre 1944, un gouvernement communiste stalinien, dont le chef du gouvernement est premier secrétaire du Parti communiste. La République populaire d'Albanie est officiellement proclamée le 11 janvier 1946. Elle est dès lors isolée du reste du monde jusqu'à la chute du régime communiste en 1991. C'est un pays à dominance musulmane à plus de 70%. Les conséquences de ce régime sont énormes, c'est un pays qui aujourd'hui a 50 ans de retard par rapport au reste de l'Europe.
Notre visite du matin, la forteresse de Rozafa ou du moins ce qu'il en reste.
Un petit musée retrace l'histoire des lieux.
Une fois de plus nous constatons le retard pris dans la modernisation des villes.
Malgré l'importance de la population musulmane, on peut voir côte à côte : une église catholique, orthodoxe et une mosquée.
Nouvelle étape importante : le resto !
Dans un magnifique cadre de verdure bien qu'au cœur de la ville.
Un retour par l'arrière pays.
Pour notre dernier jour de découverte, nous nous rendons à Tivat.
C'est de là que nous embarquons sur un ancien bateau-mouche parisien rénové.
Aujourd'hui, grâce à son aéroport et sa situation privilégiée, le tourisme semble devenir sa principale branche d'activité.
Au fil de notre navigation, nous découvrons de nombreuses petites villes nichées dans diverses criques du fjord.
Deux petites vedettes nous accostent pour nous faire découvrir une magnifique caverne marine.
Retour au bateau pour le repas.
Arrêt sur l'ile artificielle de Notre-Dame du Rocher
L’église est toujours en fonction. On y célèbre les offices chaque semaine et plusieurs mariages annuellement.
Au revoir à l'hôtel "le Palas" et ses animations,
Et enfin un dernier coucou avant l' embarquement.
A l'année prochaine !