Né à Reims au XVIIe siècle, l’Atelier de maîtres-verriers Simon-Marq perpétue l’excellence d’un savoir-faire transmis de génération en génération.
Construite par les architectes André Gaston et Yves Michel dans les années 1950, l’église du Sacré-Cœur de Reims constitue un symbole de la reconstruction au sein de la ville martyre. Elle consacre le béton comme une matière très noble de l’architecture.
l’Atelier Simon-Marq a su faire évoluer l’art du vitrail dès les années 1950, en mettant son savoir-faire au service de l’inspiration de grands artistes contemporains. Ainsi Marc Chagall, Joan Miró, Jacques Villon ou Roger Bissière ont apporté âmes et couleurs à de nombreux édifices religieux.
La gravure à l'acide fluorhydrique : Contrairement aux autres acides, l’acide fluorhydrique attaque progressivement le verre dans son épaisseur. La profondeur de la gravure varie avec la durée du contact et suivant le pourcentage de dilution de l’acide (+ eau).
Ceci permet de créer des dégradés dans une couleur ou de supprimer une couche sur un verre plaqué. On obtient un aspect dépoli d’une grande finesse, lisse au toucher. L’action produit un dégagement de gaz extrêmement corrosif.
Le sablage est un procédé de dépolissage et de gravure obtenu par projection d'un violent jet de sable de corindon avec un pistolet à air comprimé. Cette projection de grains attaque la matière au travers de caches de protection, donnant un aspect dépoli qui varie avec la durée de l’application du jet.
Lorsque les plombs sont soudés, le panneau n'est pas encore hermétique. On comble les fins espaces entre les verres et les plombs à l'aide d'un mastic liquide. Celui-ci est appliqué à l'aide d'une brosse ronde pour qu'il pénètre entre les ailes des plombs et la surface du verre.
A partir du dessin à droite, on peut tracer la position et la forme des futurs joints en plomb
C’était le rêve de Pierre-Emmanuel Taittinger, repreneur avec Philippe Varin de l’Atelier Simon-Marq que d’installer cette institution dotée d’une image traditionnelle aussi bien que moderne, dans une église contemporaine. Grâce au diocèse de Reims, cette ambition s’est concrétisée.
En 1959, lors de l'inauguration de l'église, on a pu découvrir les admirables vitraux de Charles Marq, préfigurant le destin de l’Atelier aujourd’hui.
Très passionnante visiste, çà donne envie, on demande des stages de formation !
Après des arrivées dispersées, chacun trouve sa place avec le plateau-repas de son choix.
Haut-lieu de la défense de Reims et de la première guerre mondiale dans le nord-est de la France, le musée du Fort de la Pompelle présente les grandes étapes de son histoire, de 1883 à nos jours.
Le fort de la Pompelle fut construit de 1880 à 1883 pour compléter la ceinture fortifiée de Reims, conçue par le général Séré de Rivières après la guerre de 1870.
Il était dénommé à l'origine « fort Herbillon » ; il prit ultérieurement le nom de Pompelle, en référence à la procession (en petite pompe) qui avait lieu annuellement jusqu'à la croix présente sur la route.
L’exceptionnelle collection de casques Friesé, unique au monde, uniformes, objets de la vie quotidienne des soldats immergent le visiteur dans un lieu de mémoire émouvant, où se racontent l’expérience des hommes et la dureté des combats de la Grande Guerre en Champagne.
Le ravitaillement des points les plus éloignés du fort pouvait se faire par un tunnel équipé d'une voie ferrée de 60, surnommé "le métro",
Une visite dont le souvenir restera gravé dans nos mémoires grâce aux explications précises et passionnées de notre guide... Merci !
C’est en 1909 que Joseph Goulet, fit édifier un phare à Verzenay, au sommet du mont Rizan et « dans » les vignes, pour promouvoir la Maison de Champagne à son nom. A 10 km de Reims, le phare deviendra vite un lieu de rencontre populaire, doté d’une guinguette et d’un restaurant ! La Première Guerre mondiale mettra fin à ce succès et le phare s’éteindra pour longtemps.
Il sera propriété de la Maison Heidsieck puis de la Maison Mumm avant d’être acquis par la commune de Verzenay dans les années 80.
Rénové à la fin des années 90 par la Communauté de communes Vesle Montagne de Reims qui l’intègre dans son projet de développement culturel et touristique, il est doté d’un bâtiment d’accueil de forme circulaire. Le phare devient alors musée et s’enrichit d’un fonds muséographique très complet sur la vigne et le vin de Champagne.
Il ne reste plus qu'à grimper les 101 marches menant au sommet du phare, 25 mètres plus haut, et à son belvédère spécialement aménagé pour contempler un panorama d’exception sur 360°.
Le musée est mis en scène grâce aux techniques audiovisuelles et scénographiques les plus modernes (vidéos, diaporamas, pupitres interactifs, maquettes…).
Prochaine sortie : Le 11 mai : La transhumance de Montloué à Sissonne.