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30 juillet 2007

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Les sorties en 2013

 

Les sorties ou animations en 2013.

 

 

7 janvier : Galette des Rois à Sissonne.

Première réunion de l’année. Une fois de plus la coutume est respectée, après l'échange des bons vœux de chacun pour cette nouvelle année.

L'après-midi se poursuit par le passage de vidéos réalisées par Renel, Jean Joseph et Guy, retraçant les activités et sorties de l'année écoulée

Vient ensuite la traditionnelle galette des rois, accompagnée de son nectar et de ses rois et reines d'un jour, avant de terminer l'après-midi par quelques jeux vidéos amusants.

Des rois ...'
et des reines !

 

19 janvier : L'Assemblée Générale.

Ce 19 janvier s'est tenue notre Assemblée Générale en présence d'une nombreuse assistance, seuls quelques uns étaient absents en raison des conditions météo du moment.

Le président ouvre la séance en faisant part du prochain changement de nom de notre association suite aux décisions de la fédération nationale qui nous propose "Générations mouvement".

Mais pour rester dans le courant de la fédération nationale c'est a dire en mouvement, une enquête a été proposée aux adhérents près de deux sur trois ont répondu, ce qui a permis à Michel d'en faire l'analyse et de nous présenter les résultats : Il en ressort de nombreuses idées, des sélections, des précisions et beaucoup de travail en perspective pour les âmes de bonne volonté.

Après toutes ces présentations le président clôture la séance et invite tout l'assemblée à se retourner pour prendre l'apéritif avant de passer à table.

Au cours de ce copieux repas, chants, jeux et histoires ont apporté la bonne humeur, la joie et les rires permettant à chacun de passer une bonne journée et d'oublier les soucis quotidiens.


 

24 janvier Galette des rois à Coucy.

on attend la galette !!
les rois et reines !
...pas de fève.

Les conditions météo étant correctes c'est près d'une vingtaine d'entre nous qui ont pris le chemin de Coucy le Château où nos amis nous attendaient pour déguster la Galette des rois.

Après la présentation des vœux, de petits groupes se formèrent, papotèrent, probablement sur les événements survenus depuis leur dernière rencontre et ce n'est qu'après plusieurs rappels que tout le monde se mit à table, espérant découvrir la fève.

Une fois les rois et reines couronnés, beaucoup se mirent aux jeux de cartes ou au scrabble, pendant que d'autres reprirent leur conversation, essayant peut être de refaire le monde.


 

11 Février Chandeleur à Sissonne avec nos amis de Coucy.

Nous étions une quarantaine pour fêter la chandeleur malgré un temps peu propice.
Guy a remercier les membres de Coucy qui ont tenu à perpétrer la tradition en venant nous rejoindre et nous a présenté les événements à venir.
Nous avons poursuivi avec quelques jeux de réflexion sur papier ou sur vidéos, faciles et amusants, avant de partager tous ensemble les crêpes préparées par plusieurs de nos adhérents.
Faut il préciser que ce ne sont pas les messieurs qui ont été mis à contribution, sinon pour ouvrir les bouteilles !


 

7 mars : Journée Bowling à Laon.

C'est avec le sourire que Guy remercie les 51 participants de leur présence avant de leur souhaiter bon appétit. Nous nous étions promis de revenir et nous sommes chaque fois plus nombreux.
Il est vrai que c'est une journée agréable, d'autant plus que dehors il pleut, il fait froid, ce qui ne fera rien regretter à nos jardiniers. Mieux vaut être le ventre à table, au chaud devant une assiette bien garnie à papoter avec ses voisins.

A peine le repas terminé, les chaussures aux pieds, tout le monde s'agglutine sur la piste pour choisir la boule qui va les conduire à la victoire. Ce n'est plus une découverte pour beaucoup d'entre nous, ni le désir de gagner, mais beaucoup de plaisir, de rires et de gestes désespérés pour changer la direction de la boule qui part dans la gouttière.


A la fin de la première partie, qu'elle ne fut notre surprise, c'est Rose qui menait la course mais pour ne pas trahir la suprématie masculine Patrice a déployé tout son talent pour remporter aisément la deuxième... mais devant qui ? Colette, la sœur de Rose.

Rose
Fabrice

C'est vers 19h que nous reprenons le chemin de la maison, heureux de notre journée.


Liliane

 

9 mars : Le musée des Arts et Métiers à Paris.

Nous étions une trentaine à répondre à l'invitation de la CCCP nous proposant de visiter le musée des Arts et Métiers à Paris.
Il faut reconnaitre que nous avons eu beaucoup de chance, il fait relativement beau ce samedi. En attendant que les deux autres groupes terminent la visite, une petite balade dans Paris, nous conduit vers Beaubourg, l'hôtel de ville et Notre-Dame.

Première découverte : le pendule de Foucault, installé au milieu du transept de l'église St Martin des Champs contigüe et reconvertie en musée.
Puis dans le musée lui-même, la salle des transports où l'on peut voir le chemin parcouru entre la draisienne de 1817 et le vélo de coureur sur piste, du fardier de Cugnot à la formule un et enfin de l'oiseau de Clément Ader au Concorde.

... A suivre


 

14 mars et 29 mars : Visites d'entreprises.

Cette année, les visites d'entreprises sont limitées à des groupes de 15 personnes, ce qui nous a amené à trouver plusieurs dates pour satisfaire un maximum d'adhérents.
Chaque visite d'entreprise est complétée par la recherche d'une curiosité, d'un musée etc...

14 mars : Visite en Vermandois

Le temps ne nous a pas gâté ce 14 mars, près de 30 cm de neige sont tombés dans ce secteur et ce n'est qu'après de longues hésitations et des infos rassurantes de la gendarmerie que nous nous sommes lancés.


De la neige , nous en avons trouvé, nous avons même dû attendre qu'un chargeur nous ré-ouvre la route.
Mais en personnes prévoyantes tout s'est bien passé et nous étions au rendez-vous à Vaux Andigny pour la visite de l'usine Zehnder spécialisée dans la fabrication de radiateurs en tôle, en alu, à eau chaude ou électrique.

La société Zehdner

Après une présentation générale de la société, de son importance, de ses différents sites à travers l'Europe voire le monde, de leurs spécificités, c'est sur le site de Vaux que notre guide nous détaille les différentes productions.

Nous découvrons une usine fortement mécanisée où robots et ordinateurs se côtoient pour ce qui est de la production standardisée. A l'inverse une chaîne permet de faire du sur mesure, aux dimensions extrêmes, allant du très petit au très très grand.

Le produit phare de la maison est le sèche serviette " Acova" bien connu de tous.


Déjà les estomacs se creusent, pas de problème, nous sommes attendus au café de la place où la table est dressée. C'est Marie qui nous accueille, compte-tenu des incertitudes météo, elle nous a préparé un cassoulet suivi d'une salade, d'un fromage et pour terminer une tarte aux poires maison et sa glace.

Le café nous est gentiment offert.


Le Musée Matisse

Nous devons quitter nos hôtes car nous sommes attendus au Cateau pour la visite du musée Henri Matisse.

Ce musée est créé en 1952 par Matisse lui-même qui offre à la ville du Cateau-Cambrésis une collection de 82 œuvres ainsi que la "salle à manger de Tériade" décorée par Matisse lui-même.
Le musée est alors installé dans l’Hôtel de Ville. En 1956, Auguste Herbin offre 24 œuvres à la ville constituant ainsi une deuxième collection.

En 1982, alors que ses collections se sont enrichies de plusieurs donations, le musée est installé dans l'ancien palais Fénelon. Il devient musée départemental en 1992. Agrandi et réaménagé à partir de la fin des années 1990, il rouvre ses portes le 8 novembre 2002 après trois ans de travaux. Le 26 janvier 2008, le musée reçoit la donation Tériade, constituée notamment d'œuvres de Pablo Picasso, Marc Chagall et quelques autres.




La Maison de Marie-Jeanne

Une derniere étape nous atttend sur le chemin du retour : un petit arrêt est prévu à Alaincourt, à la maison de Marie Jeanne.

C'est un musée qui retrace l'évolution de la vie au cours du siècle dernier,

du travail de la laine, du tissage, des tâches ménagéres, de la lessiveuse à la machine à laver avec ses rouleaux essoreurs,


du fer à repasser en fonte au modéle électrique, du travail des jeunes enfants, de leurs jouets, de la musique, du phono de nos parents ou grands parents à nos tourne-disques, de la TSF à nos transistors,


de la tenue vestimentaire, robes et chapeaux.


Une visite qui a réveillé beaucoup de souvenirs de jeunesse.

C'est vers Château Thierry que nous nous rendons pour commencer cette journée.

29 mars : seconde journée de l'industrie

La maison natale de jean de la Fontaine

Avec un peu d'avance, nous nous retrouvons devant notre 1er rendez-vous.
Quelques uns décident de monter vers les remparts du château médiéval tandis que d'autres prennent la direction du marché. Les dames ont-elles admiré l'architecture de la ville ou les étals du marché ? Qui sait ? Peut-être les deux !

A l'heure prévue, tout le monde est au rendez-vous pour suivre les commentaires de notre guide qui nous résume la vie de Jean de La Fontaine au fur et à mesure du passage dans les différentes pièces de cette bâtisse de maitre. Elle nous rappelle aussi les grandes avancées de ce siècle de lumière ( le XVIIème).


Jean de La Fontaine (né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry, fils d'un lieutenant des eaux et forêts. Il fait ses études sur place puis se rend à Paris ou il mène une vie de bohème avant de se consacrer à l'écriture et devenir ce poète français de la période classique.
Prenant la défense de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine est de ce fait contraint de rester à l'écart de la cour royale, mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière.
Malgré des oppositions, il critique, sous forme de contes puis de fables animalières, cette forme de société en venant soulager le faible, ce qui lui vaudra beaucoup de succès et les faveurs du peuple.
Malgré l'hostilité du roi, il sera reçu à l'Académie française en 1684.

Aprés un déjeuner commun dans une cafétéria nous nous rendons vers notre 2ème point de chute :

l'usine Greenfield

Nous nous retrouvons devant d'importants bâtiments tant par la hauteur que la surface. Nous sommes dans le monde de la récupération et du recyclage.

L'arrivée des vieux papiers

L'usine produit de la pâte à papier à partir de papier qu'on récupère, essentiellement provenant de bureaux, des magazines, des livres en tout genre, des pubs et bien d'autres.
En mélangeant de l'eau et du papier déchiqueté on obtient une pâte liquide qui va, au cours de diverses opérations (bains, brassages, filtrations et séchage), abandonner tous les corps étrangers comme les adhésifs, les agrafes, les encres etc...

Les feuilles découpées

Ensuite cette pâte va au cours de son circuit s'épaissir avant de passer dans des fours d'une longueur impressionnante pour devenir une feuille de pâte sèche d'une blancheur impeccable.
Ces feuilles emballées par paquets seront expédiées dans d'autres usines, ré-humidifiées et transformées pour redevenir du papier.

Les Caprices de Sidonie

Nous reprenons la route vers Ronchères, petit village au milieu d'un magnifique paysage qui en quelques kilomètres nous fait passer du bocage, aux vignobles pour déboucher sur une plaine céréalière où nous avions rendez-vous.
Le paysage était tellement joli que certains l'ont admiré intensément, c'est ce que nous pensons, mais ils se sont fait pas mal attendre à l'arrivée. Se seraient-ils perdus ?

C'est dans une ferme, que se termine notre journée, avec la visite d'un élevage un peu particulier : des myocastors, communément appelés ragondins. Ils sont élevés pour leur chair (pâté, rillettes) et leur peau.
Beaucoup découvrent ces petites bêtes pour la première fois avec étonnement, d'autres refusent catégoriquement de les regarder et encore moins de déguster les fameux toasts de rillettes qui nous sont proposés en fin de visite.

Une famille !

Un retour guidé au hasard des connaissances permis à quelques-uns de découvrire les Halles et le château de Fère-en-Tardenois.

Une journée bien remplie en somme...


 

6 avril : Spectacle de music-hall à Merlieux.

Ce 6 Avril nous étions une vingtaine à avoir répondu à l'invitation de nos amis de Coucy qui proposaient, suite à leur assemblée générale, un repas suivi d' un spectacle de music-hall à Merlieux au restaurant " la Renaissance" C'est dans un cadre magnifique, une salle merveilleusement décorée que Jackie et son mari Norbert nous accueillent.

Après un repas copieux, Jackie, ancienne chanteuse, danseuse, chorégraphe et soliste du Moulin Rouge de Paris, nous a présenté le temps d'un après midi, un spectacle de music-hall.


Son accent, ses origines et sa ressemblance avec Petula Clark lui ont permis durant le repas d'interpréter ses succès,

avant de nous emmener dans le monde du music-hall avec plumes et paillettes. Elle est vraiment formidable.


Et pour terminer l'après midi, chacun a pu faire quelques pas de danse sur les airs des années de notre jeunesse et c'est notre chanteur habituel, Pierre Carlu, qui clôture cette journée avec quelques chansons de son important répertoire.

Pierre Carlu de Coucy

Une bonne journée qui une fois de plus, rassemble et comble nos deux clubs.


 

7 avril : Lille.

Visite du vieux Lille

Nous rejoignons notre lieu de rendez-vous, la Place Rihour, sur laquelle se dressait autrefois le Palais Rihour (XVe siècle) dont il ne reste comme vestige que le bâtiment abritant l’office de tourisme...
Après avoir pris contact avec notre guide, nous nous dirigeons vers la Grand-Place.
En son centre, se dresse une colonne surmontée d'une Déesse de bronze qui dans la main droite tient un boutefeude l’ancien verbe français bouter (« mettre ») et de feu.
Baguette garnie à son extrémité d’une mèche d’étoupe qui servait à mettre le feu aux pièces d’artillerie.
, rendant ainsi hommage aux lillois qui refusèrent en 1792 de se rendre, bien qu'assiégés par les Autrichiens.
Derrière nous, les locaux de la voix du Nord avec comme particularité une façade de style flamand tout en béton, surmontée, non plus d'une déesse mais de trois grâces en bronze symbolisant les trois régions l'Artois, le Hainaut et les Flandres.

La Grand-Place.
La Voix du Nord.

Après quelques pas, c'est de la place du théâtre que l'on peut admirer la chambre de commerce surmontée de son beffroi symbolisant la puissance du commerce à cette époque , ainsi que l’Opéra reconstruit juste avant la guerre 14-18,qui peut accueillir plus de mille personnes et la Vieille Bourse, qui au contraire est le plus ancien bâtiment aujourd’hui conservé (1652).

L'opéra.
La chambre de commerce.
La vieille bourse.

Nous voici maintenant devant la basilique Notre Dame de la Treille. Sa construction commence en 1852 sur un projet pharaonique, mais les guerres et les difficultés financières obligent à le ramener à des proportions plus modestes ; ça traîne en longueur et la cathédrale reste inachevée.

la basilique Notre Dame de la Treille.
Il faut attendre les années 90 pour réaliser la façade principale en marbre blanc de style gothique mais en rupture avec l'architecture traditionnelle des cathédrales et voir son achèvement en 1999. Autre particularité, ,il n'y a aucune tour ni clocher mais simplement un campanile construit à la hâte à coté pour abriter le carillon.


Après avoir traversé la petite Place aux oignons, l’une des plus charmantes de la ville nous voici rue de la Monnaie et plus précisément devant l’Hospice Comtesse, lieu de notre visite.

La cour intérieure.
La salle de l'hôpital.

C'était un hôpital fondé par Jeanne de Constantinople, comtesse des Flandres et de Hainaut en 1237 qui pouvait accueillir jusqu'à 200 malades


c'est à la fin du XVIIIème siècle qu'il fut transformé en orphelinat avant de devenir un musée sur la vie en Flandre au XVIe siècle.


Déjeuner-spectacle.

Après le musée, toujours à pied, nous longeons l’hospice, traversons l’Îlot Comtesse pour arriver sur les quais de l'ancien port maintenant avenue du Peuple belge, où nous sommes attendus pour le repas et un spectacle de music hall au Prestige Palace.

Le Prestige Palace.
Déjeuner aux chandelles !
volontaire sur scène !
Gérard est ...

Ainsi se termine une journée bien remplie et un grand merci à la fédération départementale qui a organisé cette journée.


Renversante, la visite de Lille !

 

18 avril : L'entreprise LU à Vervins.

C'est un groupe de 26 personnes qui s'est donné rendez-vous chez la biscuiterie "LU". Cette entreprise appartient aujourd'hui au groupe Kraft-Foods, 2ème acteur mondial dans le secteur de l'agro-alimentaire, d'abord dans le chocolat, puis le café, les bonbons et enfin depuis 2007 dans la biscuiterie avec le rachat des marques Lu, Pelletier, Prince, Belin, etc ...

Les moustachus
Charlottes aux fraises

Cette entité s'est spécialisée ici à Vervins dans la fabrication de biscottes. Après un tour d'horizon sur l'évolution de l'entreprise au cours des ans et de ses spécificités, nous apprenons qu'à ce jour, il s'y produit une gamme très diversifiée de biscottes et de pains grillés en tout genre.
Après avoir revêtu la tenue de rigueur, nos hôtes nous proposent de découvrir l'usine en petits groupes.
Malheureusement, seule la petite chaîne des Cracottes fonctionne.

Un peu sur notre faim, nous pouvons nous rendre compte du dynamisme de cette entreprise, de son niveau d'automatisation et de son impact comme source d'emploi dans le Vervinois.


C'est donc, par un accueil chaleureux, et la possibilité de revenir pour compléter notre visite, que nous reprenons le chemin du retour, non sans avoir remercié nos hôtes et notamment Carole, de la Maison des Entreprises de Thiérache et de la Serre qui a réalisé cette visite.


 

15 mai : Amiens.

8 H 15 Avec notre chauffeur LAURENT de la RTA de LAON, nous partons de SISSONNE, sous la pluie avec parapluie, K-Way, mais avec le sourire et la bonne humeur.
Mais comme on dit chez nous « la pluie du matin n’empêche pas le pèlerin » !

Notre bus part au grand complet, 53 personnes : Les AINES RURAUX de SISSONNE, avec son Président Guy MAGNIER, et Le CLUB des ANCIENS et sa Présidente Annick BEAUVILLAIN.

10 H 30 Arrivée sur AMIENS sous le soleil, du vent mais PAS DE PLUIE. Nos prières sont exaucées…….
AMIENS, ville d’Art et d’Histoire vous propose des visites de son architecture et de son patrimoine. Sa population représente 130.000 habitants et 180.000 avec son agglomération.

10 H 45 Visite des HORTILLONNAGES, où nous attendent nos bateliers, de « Gais Lurons », plus humoristes les uns que les autres.


- 60 Kms de canaux arpentent la ville d’AMIENS, soit 1300 propriétaires de parcelles, dont seulement 8 producteurs Maraîchers. Tous ces nouveaux arrivants profitent de leur parcelle pour les entretenir, les embellir de fleurs de toutes sortes, s’y reposer pour les W.E. et les vacances. Un plaisir pour les yeux.

Bonjour Sissonne !
Un héron
Au hasard de notre navigation, hérons, canards colverts, foulques sont à notre portée. Plusieurs variétés d’animaux vivent sur ces canaux, couleuvres à collier, cygnes, grèbes huppées, grenouilles et ragondins. Nous avons appris, par ce narrateur hors pair, qu’il existait une nouvelle race de Rat : le « RAT FARRIN ».


11 H 45 Nous débarquons avec regret. Cette balade douce, tranquille et apaisante, nous a mis en appétit, donc direction avec notre bus, vers le « 7ème Art » , notre restaurant.

Bon appétit !

LE MENU

Apéritif avec ses Olives
Ficelle Picarde (ça va de soi)
Suprême de Volaille avec son lit de Riz
Salade et son Rollot
Tarte à la Rhubarbe et pour finir
Café ...
pour nous mettre en jambes

La Tour Perret

 

 

14 H Nous nous dirigeons vers la Cathédrale, toujours sous le soleil et nous apercevons la TOUR PERRET, construite en 1949, composée de 27 étages destinés au logement.


LA CATHEDRALE, fabuleuse architecture classée au patrimoine de l’UNESCO, a été édifiée au XIIIème siècle, selon les plans de Robert de LUZARCHES et à l’initiative de l’Evêque Evrard De FOUILLOY qui ne verra que les fondations, commencées en 1220, car il décède en 1222.

LE PLUS VASTE EDIFICE DE FRANCE

la Cathédrale d'Amiens est le plus vaste et le plus impressionnant des grands sanctuaires du moyen âge de France.
L’élévation se termine en 1288, soit 68 ans de construction, comparativement à Notre Dame de Paris 107 ans.
La façade

Hauteur : 112 m
Cet édifice gothique de 7700 m², classée au patrimoine mondial de l'Unesco, a des dimensions exceptionnelles, à la limite du réalisable : 145m x 70m 42,30 m de hauteur sous la nef, soit l’équivalent de 14 étages, la flèche culmine à 112m.
La façade est une véritable bible de pierre avec une statuaire de plus de 3000 personnages.
L' intérieur est aussi ouvragé, bel exemple de sculpture sur bois, on dénombre dans le chœur, 112 stalles et 4000 figurines sculptées, douze chapelles entourent le déambulatoire et de nombreuses reliques y sont conservées dont celle du crane de Saint Jean Baptiste.

Elle a été financée par les Chanoines qui ont trouvé des sources de revenus, à savoir :
- Vente du BLEU d’AMIENS (teinture obtenue à partir d'une plante appelée guède).
- Oboles recueillies lors de la présentation de la Face "retrouvée" de ST JEAN BAPTISTE.

Sur la partie centrale, existe un labyrinthe, d’une longueur de 234 m (pas d’amateur) – Sur les côtés du chœur, la vie de ST FIRMIN et de ST JEAN BAPTISTE.

Au sol, le labyrinthe
La vie de ST JEAN BAPTISTE
La vie de ST FIRMIN

 

Les arrières

16 H 30 La Maison de JULES VERNE


Jules Verne par F. Nadar

Toujours sous le soleil, nous nous dirigeons à pied vers la maison où vivait Jules Verne. Il est né à NANTES en 1828. Après des études de droit, il épouse une Amiénoise en 1857 et aura un Fils. Il s’installe définitivement à AMIENS en 1871.
Il a alors 43 ans quand il se met à écrire la plupart de ses romans qui lui valent un réel succès, entre autre, « Le tour du monde en 80 jours » « 5 semaines en Ballon » « Vingt mille lieues sous les Mers » etc….. Il décède en 1905.


18 H Retour sur SISSONNE, où nous ramenons le soleil.

20 H Chacun repart avec des souvenirs plein la tête et rêve d’une autre destination.


 

26 juin : Assemblée générale départementale et visite de la cathédrale.

L'Assemblée Générale

C'est à Laon au restaurant "Maître Kanter" qu'a eu lieu notre AG départementale.
Outre les traditionnels rapports d'activité, financier et moral, un événement fort : le changement d'appellation de notre fédération que nous devons enterriner.

En effet, la fédération nationale ayant jugé notre titre " Ainés Ruraux " un peu trop restrictif, elle nous a demandé d'adopter celui retenu lors de la dernière Assemblée Nationale extraordinaire, à savoir " Générations Mouvement "

A notre niveau, même si nous ne sommes pas persuadés que ce changement de nom va à lui seul dynamiser le club, il faudra toujours compter sur la motivation de ses équipes pour avancer. Il est vrai que nous ne devons rien laisser au hasard et espérer profiter de cette occasion pour créer un nouvel élan.
C'est donc à une très grosse majorité que ce changement d'appellation a été adopté.

Est venue ensuite la remise du trophée au club étant le mieux classé, suite aux questionnaires proposés par la fédération. Encore une fois, Sissonne est arrivé en tête, mais cette fois c'est faute de combattants puisque nous sommes les seuls à avoir répondu présents.


C'est sur place que le président invita tout le monde à passer à table avant de se retrouver devant l'office de tourisme pour une visite de la cathédrale.


Visite de la Cathédrale de Laon

Notre guide nous attend sur le parvis. Située en plein cœur de la ville haute, la cathédrale domine fièrement la ville depuis bientôt neuf siècles. Elle fut l'une des premières de style gothique à être érigée en France. Elle est dotée de cinq tours et son entrée principale se situe sur sa face ouest, avec trois grands portails.

Elle fut source d'inspiration pour celles de Reims et de Paris.
Tout autour, on trouve des gargouilles assez particulières, représentant surtout des animaux, tels des bœufs, des hippopotames ou des rhinocéros.


Après les explications sur la nef et le transept, nous montons, direction les tribunes et son musée lapidaire.

Ce premier niveau de l’édifice, de par ses vastes dimensions, son éclairage naturel, et sa disposition ouverte sur les perspectives de la cathédrale, a été sécurisé afin de pouvoir y héberger ces vestiges de pierres.

Le parcours permet de découvrir une enfilade de dalles funéraires de chanoines, un dépôt de statues monumentales provenant de l’extérieur, une collection de chapiteaux, et enfin une galerie de gargouilles et figures étranges.


 

24 juillet : Journée découverte en Thiérache.

La Petite Prée.

9h45 – R.V. à la Petite Pré à ARCHON dans le bocage. Le temps paraissant propice c'est par une balade autour de la propriété que nous démarrons cette journée, tout au moins pour les plus téméraires.
Hélas la pluie est venue à notre rencontre. (mais les belles fleurs ça s’arrose, n’est-ce-pas ?)

11h30 R.V. au même endroit pour une visite de la ferme Bio avec le reste de l’équipe, et toujours sous la pluie.


La Petite Prée, exploitation agricole, est dirigée par 3 agriculteurs-éleveurs avec un employé permanent.
Réunis dans un bâtiment d'élevage, Monsieur VILAIN, un des associés, également maire du village, nous présente l'exploitation soit environ 200 ha, classée BIO depuis 13 ans. Les odeurs d’étable et de foin rappellent à certains des souvenirs d’enfance.

Le cheptel comprend 110 vaches et 200 moutons. Les bêtes sont nourries essentiellement à base d’herbe et de foin.
Le foin est stocké dans un bâtiment spécialisé, automatisé pour le séchage naturel. Les bêtes ne pouvant être traitées au maximum que 3 fois par an par des antibiotiques, c'est surtout par homéopathie en préventif qu'elles sont soignées. Elles paissent en été dans des pâturages où 8 km de haies ont été plantées, ce qui évite les ravinements, apporte de l’ombre et favorise une faune plus importante.

La salle de traite comprend 18 postes. Les bêtes sont traites 2 fois par jour, à 6 heures et à 17 heures. Le lait est dirigé directement dans un tank réfrigéré puis collecté par camion plusieurs fois par semaine. Un laboratoire contigu à la salle de traite, permet d'élaborer des fromages (frais, aux herbes) et des yaourts (natures, aromatisés), vendus sur place ou sur les marchés locaux par AMANDINE.

Après avoir fait chacun nos emplettes, nous quittons Monsieur VILAIN, sous le soleil, pour rejoindre le Gîte de Monsieur et Madame CHRETIEN à Parfondeval.

Parfondeval

Il est 12h45 : Chacun prend place dans la salle à manger et nous dévorons notre pique-nique en appréciant les chaises qui nous reçoivent – eh oui, nous étions debout depuis plusieurs heures.


14h, Monsieur CHRETIEN nous invite à visiter l’église dont il connaît les moindres recoins et toute son histoire. Nous sommes très attentifs à son discours malgré quelques têtes endormies (la sieste !).

Il nous apprend que des statues disposées normalement à l’entrée de l’église ont disparu à la révolution. Cette église a été agrandie avec les briques des tours. Elle est la seule à avoir des douves.

Plusieurs particularités :
L’hôtel est une mangeoire à animaux en pierres, comblée de ciment.
Les tuyaux d'orgue ne sont qu’un trompe l’œil : Ils sont façonnés en bois. L’orgue est caché derrière.

Après la révolution, en 1795 le presbytère est vendu par la Mairie et acheté par le maire de l’époque. C'est devenu, à l’heure actuelle, un gîte rural.
En 1800 on compte 1000 habitants, dont 2/3 de catholiques et 1/3 de protestants. En 1852, la commune construit un temple.

Un peu plus tard, nous nous séparons en deux groupes. Un premier groupe visite le village sous un soleil de plomb :

Au centre, une mare ombragée, un peu plus loin, un énorme tilleul planté en 1848, des maisons à colombages plus belles les unes que les autres.
On découvre ensuite le lavoir, le temple, le cimetière protestant, et nous terminons notre visite le long chemin qui nous sépare du moulin.


Pendant ce temps, l'autre groupe, visite le musée de Monsieur CHRETIEN. Il est constitué d'un fourmillement d’objets anciens et hétéroclites, entre autres des outillages divers, des machines agricoles, où d'aucun retrouve une ancienne moissonneuse-lieuse, une batteuse, l’autre la première télévision, machine à laver, fer à repasser etc... Il y a de quoi se reporter 50 ans en arrière.


Il est 17h, et notre journée se termine par un goûter que Madame CHRETIEN nous a concocté : tarte aux groseilles, pain d’épice, le tout arrosé de cidre maison.

Journée bien remplie – la tête pleine d’images, d’histoires. Il faut reprendre le chemin du retour.


 

1er septembre : Forum des associations.

C'est tous les deux ans qu'a lieu cette manifestation préparant la nouvelle saison du monde associatif, sportif, culturel.
La première version a eu lieu en 2011 à St-Erme, et Sissonne était chargée de l'organiser cette année.

De nombreuses associations des deux communes ont pu présenter leurs activités, et un public nombreux est venu leur rendre visite.
Quelques contacts ont été pris avec notre association, et nous espérons que cette manifestation aura pu nous apporter quelques adhésions supplémentaires.


 

5 septembre : le pique-nique inter-clubs.

C'est Sissonne qui cette année a eu la charge d'organiser cette rencontre annuelle, une occasion de réunir les trois clubs adhérents à "Générations Mouvement".
Si nos amis de Coucy ont répondu présents en grand nombre, il n'en n'a pas été de même pour le troisième club, toujours aux abonnés absents. Dommage !
Mais cela n'a pas altéré la chaleur de la réunion, puisque en compensation nous avions un invité de marque : un soleil radieux.


Après les quelques mots de bienvenue du président, nous avons pu nous regrouper autour de la marmite norvégienne préparée par Jean Claude et Michelle, pour un excellent punch apéritif, avant de prendre place à table.

Là, il y eut quelques minutes d'appréhension de la part des organisateurs car la marmite était presque vide quand tout le monde attendait pour se mettre à table, le traiteur avait un peu de retard.
C'est donc avec plaisir que nous avons vu le buffet se dresser devant nous... Un superbe et copieux buffet.


Au cours du repas, quelques histoires drôles ainsi que des vidéos retraçant les sorties passées entraînèrent de nombreux rires et commentaires.

le repas terminé, un quiz sur les connaissances locales et les souvenirs de sorties communes aux deux clubs fut proposé en équipes, une façon de rester fidèle aux buts du club, en particulier faire travailler la mémoire.


Puis, les pros des cartes ou des boules se rassemblèrent pour leur jeu favori, les autres préférant une balade digestive autour des étangs et des bois environnants.
Enfin, nous nous sommes tous retrouvés autour d'un goûter.

Une journée à l'air du temps, radieuse et conviviale qui a enchanté tout le monde.


 

5 octobre : Centre minier de Lewarde le matin
(organisé par la CCCP).

Le Bassin minier Nord-Pas de Calais inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO !

Pendant près de trois siècles, l'industrie charbonnière a façonné un territoire, ses paysages, ses villes et a forgé une identité culturelle forte qui présente une valeur universelle exceptionnelle.

Ainsi, en 2012, le bassin minier du Nord-Pas de Calais a été inscrit sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l'Unesco, dont le Centre Historique Minier constitue l'un des sites remarquables.
Installé sur le site de l'ancienne fosse Delloye à Lewarde, dans le Nord, le Centre Historique Minier est le plus important musée de la mine en France, II accueille environ 150 000 visiteurs par an. La fosse Delloye, mise en fonctionnement en 1931, a cessé son activité en 1971. Un millier de mineurs travaillaient dans ce siège d'extraction et produisaient, en moyenne, 1000 tonnes de charbon par jour.

La visite guidée des galeries ; un voyage au cœur de la mine

Avec notre guide, nous plongeons dans les entrailles de la mine ! Après avoir passé la passerelle du personnel pour nous rendre au moulinage et au triage nous revivons en sons et en images le rôle des femmes et des galibotsUn galibot ch'est un infant qui étot imbauché à l'fosse.Comme il étot tiot, i pouvot aler dins des galeries d'ù ches adultes i pouvottent pon aler. affectés au tri du charbon.


Les piqueurs font beaucoup de bruit.
Des étais en bois...

Enfin, après la «descente» dans les galeries, nous suivons les pas des mineurs et découvrons l'évolution des techniques et des conditions de travail au fond, de l'époque de Germinal aux années 1990.


... aux étais métalliques !
Au plafond, les protections anti-grisou

Une visite rythmée par le vrombissement des machines et les projections vidéo !

La fosse Delloye, l'authenticité des lieux de travail

Vêtements suspendus dans la salle de bains (salle des pendus), lampes alignées dans la lampisterie, hennissement du cheval dans l'écurie, imposantes bobines de la machine d'extraction... nous pénétrons dans les lieux emblématiques de l'ancienne fosse.

La salle des pendus
La lampisterie

Sans oublier les reconstitutions des bureaux administratifs des années 1930, où nous rencontrons le comptable et le délégué-mineur.

Sept grandes expositions au cœur d'une aventure industrielle et humaine

Empreinte fossile

A l'origine du charbon, le Carbonifère propose un voyage dans les temps géologiques, pour appréhender le processus de formation du charbon.


Dans les trois âges de la mine, les maquettes de sites miniers illustrent l'évolution du paysage industriel et des techniques au cours des 270 ans d'extraction du charbon dans le Nord-Pas de Calais.


Puis grâce à La vie dans la cité minière, c'est le quotidien du mineur et de sa famille qui est expliqué : loisirs, santé, habitat...
D'autres expositions scientifiques et historiques complètent cette découverte du monde de la mine : Energies : hier, aujourd'hui, demain, L'odyssée de la vie sur Terre, Le cheval et la mine et Histoire de la fosse Delloye.


Visite passionnante qui aurait mérité un peu plus de temps. Après un pique-nique sur le pouce, nous rejoignons Lens pour la visite du musée.


 

5 octobre : Le Louvre-Lens l'après-midi
(organisé par la CCCP).

LA GRANDE GALERIE

Un espace unique d'exposition : dès l'ouverture du musée le 12 décembre 2012, ce sont les plus grands chefs-d'œuvre et les plus grands artistes présents au Louvre qui sont exposés à Lens.
La Grande galerie, aile maîtresse du musée, occupe plus de 120 mètres de longueur et dispose d'une surface spectaculaire de 3000 m2 d'un seul tenant. Ses murs sont habillés à l'intérieur comme à l'extérieur d'aluminium anodisé. Elle bénéficie d'un éclairage naturel sur toute la surface du plafond.

Dans la Grande galerie ne sont confiées que des œuvres issues des collections du musée du Louvre, mais selon une présentation nouvelle : abandonnant la structuration classique en départements, les œuvres sont ici présentées dans une seule vaste galerie de 3000 m2, sans aucune séparation.


Ainsi, au lieu d'insister sur ce qui divise et éloigne, le Louvre-Lens va au contraire souligner ce qui rapproche les civilisations, ce qui unit les pratiques artistiques.

 

Près de 300 oeuvres sont ainsi exposées, depuis l'antiquité avec les tablettes en écriture cunéiforme vers 3300 Av J.C, jusqu'autour de la révolution de 1830 avec La liberté guidant le peuple de Delacroix, en passant par le moyen-âge, la renaissance

Par cette approche nouvelle, unique dans les musées encyclopédiques, par le rôle qui y est donné à la médiation humaine et multimédia et à la conquête des publics, par sa dimension expérimentale aussi, le Louvre-Lens est une chance pour le Louvre.

Table composée de pierres de couleurs
Diderot par Fragonard
La Liberté guidant le peuple (Delacroix)

LE PAVILLON DE VERRE

Situé dans la continuité de la Grande Galerie, le Pavillon de verre permet d'offrir un espace d'approfondissement, à travers des expositions thématiques annuelles. Elles viennent en contrepoint de la collection de la Galerie du Temps.
De dimensions plus réduites avec une surface de 1000 m2, le Pavillon de verre marque un temps de repos et propose d'autres regards sur les œuvres.

Il est conçu comme un lieu à la fois de détente, de plaisir et d'expérimentation, où l'on donne des clefs de compréhension.
Grâce à ses murs entièrement vitrés et transparents, il s'agit d'un espace d'ouverture sur le parc et le territoire. Des bancs invitent le visiteur à faire une halte, avec vue notamment sur tes terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle et le mythique stade Bollaert-Delelis.
Le Pavillon de verre développe chaque année un nouveau thème, qui vient compléter l'exposition de la Grande galerie. Il propose ainsi « une histoire du temps » sur cinq ans, dans le prolongement du parcours chronologique de la Galerie du Temps prévu pour la même durée. Le premier volet de cette programmation est dédié à la perception du temps.

Une très agréable journée sous un ciel resté clément avec une péripétie finale :

Nous partîmes cent-un ; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes à cent en arrivant au port.

 

24 octobre : Visite d'une safranière, d'une brasserie, d'un relais de poste à Launois-sur-Vence.

La safranière

C'est au beau milieu des crêtes préardennaises que nous avons pris rendez- vous pour cette journée découverte. Après avoir fait un petit coucou à Woinic qui semblait nous indiquer notre changement de direction,

nous voici à l'heure et au complet, réunis devant une importante église, mais ce n'est pas le thème de notre visite. Ce matin, c'est un jeune couple d'agriculteurs qui nous accueille. Leur activité essentielle est une culture peu connue " l'or agricole " autrement dit le SAFRAN.
Pour preuve, devinez qui nous accompagne ? FR3. Quelle surprise ! ( si ça, ce n'est pas inédit ! )


Après les présentations, Nathalie et Xavier Liesch nous expliquent leur démarche ; fils et fille d'agriculteurs, ils voulaient garder un lien avec la terre dans leurs projets d'avenir, après quelques informations diverses réflexions et opportunités, c'est à Launois-sur-Vence qu'ils décident de s'installer. Il faut être jeune et plein de courage pour décider de cultiver du safran dans ce bocage ardennais.

Mais que de persévérance, il leur a fallu défricher des pâtures, planter 10000 bulbes la première année, 20000 la deuxième, désherber manuellement quelquefois avec des moyens thermiques, car le choix du "BIO" étant retenu, ils ne peuvent intervenir avec des phytos.


En septembre/octobre, il faut cueillir la fleur


puis la séparer de son pistil avec beaucoup de doigté et le sécher délicatement afin de conserver ses composants et sa couleur.

 


Il faudra ensuite l'incorporer à de multiples produits, confiture, gelée, gâteaux, chocolat, chutney d'oignons, moutarde, foie gras de canard et bien d' autres... Mais aussi et surtout trouver des débouchés, restos, épiceries fines, marchés du terroir etc...


Un bien bel exemple de courage et de volonté de réussir.

 

Déjà plus de midi, nous n'avons pas vu le temps passer ; malgré tout, certains se sentent attirés par la brasserie toute proche, un hasard sans doute puisque c'est notre point de restauration : La brasserie " La Taverne ",










et aussi la suite de la visite.


 

la brasserie.

Le repas à peine terminé, notre hôte nous emmène dans la partie fabrication de la brasserie. Nous sommes chez un artisan brasseur, qui au fil des années, a considérablement élargi sa gamme de production (7 bières différentes ).

Est -il besoin de rappeler que la bière est une boisson très populaire que l'on peut déguster aux quatre coins du Monde. Vieille de plus de 8000 ans, les procédés de fabrication n'ont quasiment pas changé depuis le moyen-âge.

Faire de la bière, c'est simple. Il faut des céréales, du houblon, de l'eau, de la levure... et des équipements : chaudières, cuves, filtres...
Mais tout l'art du brasseur est dans le choix de ses ingrédients, de son savoir-faire et surtout de quelques souvenirs de chimie. Ingrédients et chaque étape sont essentiels, ils contribuent, chacun, à la création des arômes et à la finesse de la bière.

Nous sommes dans des locaux très récents (2008), avec un matériel tout aussi moderne.
Pourquoi du choix de Launois-sur-Vence, par ARDWEN, deux raisons essentielles :


D'abord les Ardennes étaient historiquement une région de production de bières de renommée, ensuite se trouve une source d'eau de haute qualité à quelques pas et
l'eau est l'élément le plus important.
Le malt
ce sont des malts d'orge ou de blé. Le maltage consiste à faire germer l'orge ou le blé pour qu'il transforme son amidon en sucre. qui par fermentation produira de l'alcool.
Le houblon
Les fleurs femelles de cette longue liane sont réduites en poudre et mélangées au « moût » avant l'ébullition pour donner à la bière arômes et amertume. Mais le houblon a aussi des qualités aseptisantes et permet à la bière de se conserver plus longtemps.
Et enfin les petits plus pour personnaliser sa fabrication
des éléments aromatiques, épices, liqueurs, jus de fruit (cerise)... selon les goûts recherchés, peuvent être ajoutés.

Vient ensuite la fabrication.

Le concassage, l'empattage et le brassage.

Les grains d'orge maltés sont passés dans un moulin pour obtenir une farine grossière qui sera mélangée à l'eau de source. Cet « empattage » permet d'obtenir la « maische » qui va être « brassée » c'est-à-dire infusée à différents paliers de température. Le secret des brasseurs est là, chaque bière a sa recette qui correspond à des temps et à des températures d'infusion. Le brassage permet aux sucres contenus dans le malt d'être complètement dissous dans l'eau.

Après filtration de ce mélange, on obtient d'un côté un « moût », liquide sucré qui va être envoyé à la fermentation et de l'autre la « drèche » qui est recyclée pour nourrir le bétail.


L'ébullition, la décantation, la fermentation
Ce « moût » sucré auquel vont être rajoutés quelques pincées de houblon et éventuellement d'épices est porté à ébullition pendant une heure et demie, Après décantation et refroidissement à environ 25°, le moût clair, parfaitement stérile et houblonné est oxygéné pour permettre le travail des levures Ensemencé avec des levains et placé en cuve de fermentation, le moût va se transformer et produire alcool et composés aromatiques. (G789 )
Le soutirage et le conditionnement

La bière est presque finie. D'un degré d'alcool plus ou moins élevé selon la concentration du moût, d'une couleur plus ou moins ambrée selon les malts, plus ou moins claire selon la décantation et la filtration, c'est encore un liquide « sage » c'est-à-dire non pétillant., Un rajout de sucre et levure lors de la mise en bouteille crée une deuxième fermentation. qui va assurer la gazéification et une bonne conservation.


 

A la bonne vôtre !

 

Et enfin une dernière visite à quelques centaines de mètres de là :


Le relais de poste à cheval.

dans une version authentique, un des rares en France resté en l'état.

Le relais de poste, c'était le lieu où étaient tenus prêts des chevaux frais pour les cavaliers (et plus tard pour les voitures hippomobiles), afin de permettre la poursuite de l'acheminement du courrier et des voyageurs à une vitesse maximale.

Trois personnes avaient un rôle essentiel dans la bonne organisation de ces déplacements.

1- Le maître des postes, généralement à côté de cette charge, avait comme occupation principale celle d’agriculteur, car il devait assurer le repos et la nourriture des chevaux et plus tard celles de cabaretier et d'aubergiste pour la restauration et l' hébergement du personnel des Postes et des voyageurs.

2- le cocher, conduit l'attelage depuis la voiture, assis sur un siège il a en charge de mener à bien le déroulement du voyage du départ à l'arrivée, ce qui à l'époque n'était pas acquit. Sachez que les factures de messageries commençaient par " à la grâce de Dieu ", présageant de l'insécurité du transport.

3- le postillon surtout connu comme un homme dépendant d'un relais, voyageant assis sur le cheval de tête et chargé de ramener les chevaux fatigués au relais initial. Les conditions de travail des postillons sont rudes, bravant les intempéries, ces personnages sont souvent truculents. Tout charretier ou voiturier croisé doit leur céder au moins la moitié du chemin.

Vue d'ensemble de la liaison de Paris-Sedan et du relais de Launois sur Vence.

Le relais de Launois était une dépendance des Messageries Royales, ouvert au trafic des voyageurs et des marchandises. La porte charretière Nord est d'ailleurs surmontée de la loge du guetteur qui était chargé de la surveillance de jour comme de nuit et de la réception des attelages attardés par des avaries.

Ici c'est avant tout une ferme ; l'ensemble architectural est en forme de quadrilatère ouvert, comprenant la demeure du Maître de Poste, surmontée de chambres pour les voyageurs et flanquée de deux portes charretières, une très grande cour intérieure bordée d'un corps de logis, d'une vaste halle aux diligences, d'une suite d'écuries, et d'une bergerie.


La halle aux diligences est l'œuvre des compagnons charpentiers ardennais de l'époque. C'est une véritable cathédrale de bois, utilisant le bois d’aulne (essence qui absorbe l’eau et la rejette, sans pourrir).

L'aménagement intérieur entre cette halle et les écuries était pensé en fonction du circuit des chevaux fatigués, et des chevaux frais. À leur arrivée, les bêtes allaient boire, puis elles étaient pansées et nourries. Un cheval disposait ensuite de 48 heures pour reprendre des forces...

De grandes caves voûtées sont situées en dessous où l'on entreposait les réserves de cidre, seule boisson locale de l'époque.
Quant aux écuries, elles sont surmontées d'immenses greniers à grain et à foin. Il y avait présents une moyenne de 50 chevaux tant au repos que prêts à partir. sans compter les autres animaux de la ferme, vaches porcs et moutons. Ce sont aujourd'hui des halles d'exposition.

Une des écuries
Le postillon.

Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au soleil exposé,
            Six forts chevaux tiraient un Coche...

Créé en 1654, ce relais a fonctionné pendant plus de deux siècles. Fermé dans la deuxième moitié du 19ème siècle suite au déclin des transports par diligence, dû au développement du chemin de fer. Le relais ne doit sa sauvegarde qu' à une association d'animation culturelle, désormais propriétaire des lieux.

Une visite qui a enchanté tout le monde.


 

19 novembre : Visite de l'entreprise 'Spécialités T.A.'.

C'est la deuxième visite que nous faisons dans la commune.
L'année dernière, l'armée nous accueillait pour nous faire découvrir la ville de combat au milieu du camp, aujourd'hui c'est à l'autre bout du bourg que nous nous retrouvons dans les anciens locaux de VALEO, détenus maintenant par une société jeune et sans bruit localement, mais ô combien dynamique et efficace, puisqu'elle exporte plus de 60% de sa production dans une grande partie du monde.

L'entreprise est créée par hasard, en 1947 en région parisienne, suite à l'ingéniosité d'une personne qui voulait améliorer les performances de son vélo, puis celui de ses nombreux amis.
Elle est ransférée depuis Trucy et installée à Sissonne depuis 2010 dans des locaux plus spacieux afin de maintenir un objectif de développement constant.
D'abord en salle, notre guide nous fait, découvrir les différentes progressions de l'entreprise, ses particularités.

Aujourd'hui, bien que les fabrications de SPÉCIALITÉS T.A. restent spécialisées dans l’élaboration de plateaux de vélo haut de gamme pour route, VTT, la société a su s'adapter, se diversifier au fil du temps et d'autres accessoires viennent compléter ces plateaux : manivelles, boitiers de pédaliers, cassettes, flasques, porte-bidon et les bidons, emblème de la maison, qui désaltèrent les sportifs.

 


Sans oublier que ce sont les inventeurs du brevet de l’obturateur du bouchon de bidon aujourd'hui repris par tous, notamment les maisons d'eaux minérales.

Les obturateurs sont montés ...
Moulage des bidons par insuflation
... sur le bouchon du bidon

puis sérigraphie

Mais la valeur de base. depuis son origine reste le plateau en aluminium et par conséquent le façonnage du métal:

la découpe.

à partir de tôle d'aluminium,découpe en carrés
perçage du centre

Les carrés deviennent des disques

l'usinage

La taille des dents
L'usinage des faces

la finition

Le polissage
L'anodisation et coloration

Le magasin

Des centaines de références !

Voici résumée en quelques phrases et photos, une visite qui a enchanté tout le monde par la volonté, la passion de la perfection de cette entreprise familiale dirigée par la troisième génération, et fière d’être française et de fabriquer chez nous. Certains d'entre nous étaient d'autant plus heureux de revenir dans ces lieux qu' ils ou elles y ont passé une grande partie de leur vie active et fiers de voir ces locaux prospérer de nouveau.

Après une visite de près de deux heures, c'est autour du verre de l'amitié que le président remercia au nom du groupe, nos hôtes pour leur accueil chaleureux, leur amabilité, leurs explications, montrant ainsi leur attachement à leur outil de travail.


Un grand merci à M. Gérard Blot
et à Mme Sylvie Breuil, petite fille du fondateur de l'entreprise.


Prochain sujet :

Galette des rois le 6 janvier 2014



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