Première réunion de l'année : après-midi détente.
Après les habituels vœux de bonne année et de bonne santé, Guy nous propose une vidéo retraçant les activités de l'année écoulée et JJ un retour sur notre voyage au Monténégro.
Puis, après avoir dégusté la traditionnelle galette, c'est l'élection des reines d'un jour. Beaucoup d'élues, mais peu de rois !
Fin janvier est devenu un rendez-vous incontournable. Notre Assemblée Générale s'est tenue en présence d'une nombreuse assistance. Passage obligé par la table d'émargement !
le président souhaite la bienvenue à tous et plus particulièrement aux nouveaux adhérents plus nombreux chaque année (78 cette année). Une preuve s'il en est besoin, de la bonne marche de l'association.
Après un résumé du PV de l'AG de l'année précédente il passe la parole à la secrétaire qui présente le rapport d‘activités bien chargé de l'année écoulée accompagné par une vidéo remémorant quelques instants des sites visités.
Le trésorier fait de même pour le rapport financier rendant ainsi plus assimilable les chiffres de l'exercice écoulé : une gestion saine et un bilan positif.
N'ayant pas de question de la part de l'assistance, il rend la parole au président qui présente les projets 2016.
Après toutes ces présentations le président confirme le maintien du montant de la cotisation, procéde à l'élection ou réélection des administrateurs sortants avant de clôturer la séance et d'inviter toute l'assemblée à prendre l'apéritif avant de passer à table.
Le moment de l'apéro est toujours un moment convivial qui permet de côtoyer beaucoup de monde et parfois de confier ses petites aventures ou ses soucis...
Et c'est avec plus de 20 de nos amis du club de Coucy-le-Château venus nous rejoindre, que la fête commence.
le repas a été préparé par un producteur traiteur des environs, succulent et raffiné.
Il était dit que chacun participerait à l'animation, si bien que l'entrée a peine consommée, les chants et imitations démarrent. C'est d'abord avec la "salade de fruits" de Bourvil que tout commence.
Puis chaque table choisit une chanson à interpréter en groupe.
Entre temps, les plus téméraires, déguisement à l'appui, imitaient des dames peu enclines à la danse, et pourtant ! De la souplesse il y en avait ! Dame arthrose était restée à la maison et ça swinguait fort sur le Boogie woogie d'Eddy Mitchell.
Puis la place est laissée aux danseurs pour des séries de tangos, marches et valses.
Après le plat, un orchestre original de rockeurs fait son entrée ! Et il y avait de l'entrain : Les années 60 étaient de retour et ça a twisté de tous côtés.
Le dessert est à peine englouti,
Et comme tout le monde devait y apporter sa touche, c'est au tour de ceux qui n'avaient pas encore bougé d'interpréter des chansons de leur choix.
Une bonne idée, car c'est avec beaucoup d'enthousiasme qu'un bon nombre se retrouve pour entonner des airs célèbres, en dernier, "Etoile des neiges".
Les membres du bureau terminent cette soirée par un sketch où un chewing-gum devient une source de problèmes pour chacun des acteurs.
Chants, jeux et danses ont apporté la bonne humeur, la joie et les rires, permettant à chacun de passer une bonne journée.
Six voitures ont pris la direction de Pont-Saint-Mard, petit village situé prés de Coucy, où nous avions rendez-vous pour fêter la Chandeleur.
Si maintenant on fait plus confiance au GPS qu'à la copilote habituelle, on doit reconnaître que parfois, sans le vouloir, il nous fait découvrir des petits villages sympas. Ce fut le cas pour beaucoup d'entre nous, ce jour-là.
Pas évident de trouver la salle, mais en insistant, nous avons trouvé une ancienne salle de classe super bien restaurée. Doit-on en déduire qu'il y a plus de retraités que de jeunes dans nos villages aujourd'hui ?
Pas de problème, nous étions attendus et tout était prêt, des montagnes de crêpes nous attendaient.
JJ a apporté le matériel vidéo, c'est l'occasion de présenter à nos amis un diaporama de notre voyage au Monténégro.
Une preuve de plus de l'entente cordiale entre les deux clubs.
Il est 6 h 30, et nous patientons dans ce froid hivernal qui s'est installé ce matin. Le bus se fait attendre... Nous partons de SISSONNE, vers les 6 h 45, tout le monde bien calé dans son fauteuil, et pour se réchauffer et finir sa nuit.
Arrivés sur place, vers les 10 h, et sans trop de difficultés, toutes les informations sont dictées et enregistrées. C'est qu'il y a un retour, et tout est chronométré…… Sacs à dos, baskets, c'est parti pour une dure et longue journée…….
Une cohue de citadins et paysans s'engouffre dans ce domaine agricole, où beaucoup n'ont jamais pénétré.
D'impressionnants animaux, pourtant bien connus de notre environnement, nous laissent perplexes.
Nous n'allons pas oublier, les reines du bifteck…
Passons maintenant aux volatiles.
Nous avons pu découvrir, également des élevages de lamas, d'autruches..
Mais l'estomac se fait entendre.
Dame EIFFEL, a revêtu sa tenue de fête.
Sous les flonflons, et pas d'accordéon près de chez nous
Après avoir crapahuté dans ce dédale d'allées, de stands divers, vins, champagnes, nougats, chocolats, olives, j'en passe et des meilleurs, nous devons regagner notre bus, qui lui n'aura pas le droit de nous attendre.
Ah j'oubliais... Nouvelle race locale PICARDE !
Mais déjà en VOIE de DISPARITION !
18 h45 – tous au bus. Personne ne manque et tant mieux. Retour vers notre SISSONNE national, et je ne vous dis pas qu'à la sortie de PARIS, un peu chaud, car bouchons, voilà des images qui vous parleront.
Retour à SISSONNE 22 heures. Très bonne et dure journée pour tous !
Le ténor Pierrogeri interprète en exclusivité une opérette inédite extraite du film « Violettes Impériales ». Ce film où Luis Mariano tient le premier rôle, malgré son succès, n'a jamais été interprété sur scène.
Pour la première fois depuis 1952 avec ce spectacle, Pierrogeri réunit ces deux génies de l'opérette qu'étaient Luis Mariano et Francis Lopez. Musiciens, comédiens, danseuses composent ce spectacle époustouflant où chants danses et musiques se mêlent et vous entraînent dans un tourbillon de souvenirs! Des chorégraphies hautes en charmes et en couleurs. Après un énorme succès à l'Olympia du ténor Pierrogeri, ce spectacle est en tournée dans toute la France. Deux heures d'émotion et de nostalgie !
À Séville, en 1852, don Juan, un fils de bonne lignée, et Violetta, une ravissante vendeuse de violettes, sont tombés follement amoureux et projettent de se marier. Mais la mère de Juan, marquise d'Ascaniz, ne veut pas entendre parler de ce mariage qui serait à ses yeux une mésalliance. Elle vise un bon parti en la noble personne d'Eugénie de Montijo.
Le dimanche de Pâques, le nouveau couple s'affiche. Mais Violetta ne désarme pas et agresse celle qui est au bras de son fiancé. Eugénie comprend le désarroi de l'amoureuse et qu'elle va détruire une passion sincère.
Elle s'oppose à son arrestation et lui pardonne. Violetta, pour la remercier, lui lit les lignes de la main et lui prédit qu'elle sera un jour impératrice.
Deux ans plus tard, Eugénie est devenue l'épouse de Napoléon III et impératrice des Français. La petite marchande de violettes qu'elle n'a pas oubliée, a été nommée fleuriste en chef du Palais.
Pendant ce temps, Juan s'est longuement absenté et, à son retour, il a le bonheur de retrouver Violetta. Cependant, Juan qui a trempé imprudemment dans une conjuration d'un mouvement libéral espagnol reçoit pour mission d'infléchir la politique de l'Empereur par l'intermédiaire de son épouse.
C'est un échec. Les conjurés décident alors de se débarrasser du couple impérial en lançant une bombe sur son carrosse. Don Juan ne peut accepter cet assassinat et prie Violetta d'en avertir Eugénie.
Mais la fleuriste, devant l'urgence de la situation, prend l'initiative de faire partir le carrosse en prenant la place de son amie. Blessée sérieusement dans l'attentat mais heureusement guérie, elle est anoblie. Rien n'empêche désormais les amoureux de convoler en justes noces.
Il est vrai que les grandes voix du passé ne meurent jamais, ainsi les nostalgiques de Luis ont certainement versé une fois de plus, une larme ! l'opérette semble moins réaliste, l'enchaînement des tableaux, un peu décousu, les costumes un peu trop d'actualité, quoi que ! mais les deux serviteurs ont su apporter leur touche d'humour. Mais bon ! encore un après-midi agréablement passé loin de la cheminée familiale et les chansons de Mariano sont tellement inimitables qu'elles résonneront encore pour quelque temps dans nos mémoires...
Après un regroupement à la ferme Batteux d'Athies par un temps frisquet, ce sont 6 voitures qui prennent la direction de Saint-Quentin pour une visite du Musée d'Antan.
Implanté sur plus de 3200 m2, au cœur de l'ancienne usine Motobécane, ce Musée présente plusieurs thèmes :
C'est d'abord une reconstitution de la vie que menaient nos anciens à cette époque, au temps où le plein emploi ne posait aucun problème.
Avec ses rues pavées, ses commerces florissants de l'époque, ses lieux de vie, et tout le savoir-faire de l'artisanat d'antan, aux valeurs simples et aux plaisirs intenses.
Sans oublier un métier oh! combien pénible : les blanchisseuses.
et celle que petits, nous portions en adoration : la maîtresse d'école.Là un métier précurseur pour l'époque.
Une reconstitution parfaite !
C'est un véritable voyage dans le passé, ludique et éducatif pour tous, de 7 à 77 ans.
Comme c'est bon ce retour vers les 30 glorieuses et même avant, quel plaisir de revoir tous ces objets et ces métiers de notre jeunesse..
Que de chemin parcouru depuis ces soixante dix années !
Une bouffée d'air pur dans cette plongée nostalgique.
Pour terminer la visite, direction le carrefour de " l'Abbé Cane "
Et pour terminer le vélocipède à moteur qui fut le précurseur de "La Bleue" et bien d' autres ensuite.
C'est un vrai bonheur car nous y découvrons la mobylette bleue, le véhicule mythique de notre jeunesse, la plus connue et la plus vendue dans le monde. C'était l'objet culte des adolescents au début des années 1960 Que de souvenirs !!!
Après ce retour vers le passé nous prenons la direction de l'étang d'Isle situé au cœur de la ville, non pas pour un bain de soleil, le temps ne s'y prête pas, mais pour un déjeuner dansant à la Guinguette.
Site très agréable, décor sobre, moderne et chaleureux, avec une plage à proximité ! Vraiment un endroit super sympa! Dommage, nous sommes en avril et le soleil nous fait défaut..
Nous y avons trouvé un bon accueil, du personnel attentif et aux petits soins, ainsi qu'une cuisine simple, copieuse,
Il semblerait que les dimanches après-midi, on y retrouve une clientèle d'habitués avec pour passion la danse.
Bref, encore une agréable journée de passée.
En raison de son départ de la présidence du club de Coucy, HENRI nous avait invité à fêter l'événement.
Nous étions donc une trentaine à rejoindre ETOUVELLES où avait lieu le repas.
Bien nous en a pris, car tout était au rendez-vous : un repas copieux,
Bonne humeur, bonne musique, jeux et danses !
Une animation sympa
Une ambiance parfaite
sans oublier une passation de pouvoir, on ne peut plus romantique !
Agréable journée au restaurant avec nos amis de Coucy qui clôturaient leur assemblée générale.
Ce sont près de 30 personnes qui se sont présentées, sous un soleil radieux, dès 9h30, pour monter à l'assaut de l'un des plus importants points du patrimoine local de Bruyères et Montbérault : le fort de Bruyères ou fort Henriot, situé à 175 mètres d'altitude, sur le plateau du Mont de Parmaille.
La montée s'est effectuée, d'un pas paisible (la journée sera longue sous ce beau soleil), par une petite route, sous les frondaisons d'un joli bois.
Petit détour par les ruines du moulin des Catherinettes qui résiste bien, fort bien, à l'usure du temps, seule trace des nombreux moulins à vent qui animaient les hauteurs de cette contrée.
Quelques minutes plus tard, JEAN-FRANCOIS notre historien local, nous accueille pour retracer l'histoire de ce fort Henriot, nom du militaire qui fit sauter la citadelle de Laon à l'arrivée des troupes prussiennes en 1870,. Son exposé, fort bien détaillé, agrémenté de pièces de collection apporta une vision très réaliste du contexte de l'époque.
Puis nous allons sur le terrain découvrir, cette redoute construite entre 1879 et 1881 sur un modèle établi par Séré de Rivières. C'est l'un des verrous de la barrière de défense de Paris qui avait été encerclé, sans coup férir, par les armées allemandes en 1870.
A peine construite, cette fortification rectangulaire, d'environ 200m de côté, n'était plus en mesure de résister aux nouveaux obus brisants, elle fût déclassée dès 1888.
Ce fort resta, néanmoins, propriété militaire jusque dans les années 1960. Vendu aux enchères en 1961 à une entreprise de matériaux, la difficulté de sa démolition sauva de l'anéantissement ce vaillant édifice.
En 1986 la commune de Bruyères confie la gestion du site à une association locale l'ARSAF, qui se lance le défi de restaurer le fort en ruine et en faire un lieu de distraction public. Actuellement l'ARSAF a passé le relais à la commune qui va reprendre les activités (affaire à suivre).
C'est par un bucolique chemin creux à travers les bois que nous rejoignons le bourg, au pied des remparts, où d'autres adhérents nous attendent pour un joyeux pique-nique.
La marche ça creuse et le soleil donne soif, à la vôtre !
Sans faire la sieste, pilotés par Mme et Mr ROGER nos sympathiques guides, nous entamons la promenade touristique des 13 autres points remarquables (limités ci-après à quelques-uns) de cette vieille commune libre où les pierres racontent une histoire millénaire (Voir le site de la ville),
Nous commençons cette visite par un témoin de la vitalité de cette ancienne ville médiévale, l'église Notre Dame. Cette église, considérée, comme un joyau de l'art roman dans les Hauts de France, bâtie à la fin du XIe siècle, à partir d'une chapelle de 630.
Cet édifice est remarquable par son chevet et la magnificence de ses absides romanes, son imposant donjon-clocher et la voûte de la chapelle de la vierge soutenue par une audacieuse colonne unique qui étale ses rainures en palmier (et bien d'autres choses, à elle seule elle mérite votre visite).
Comme beaucoup de villages du sud du Laonnois, Bruyères cultivait la vigne comme en atteste la présence de cet ancien vendangeoir du XVIIIe siècle.
Le 14 mai 1940, le colonel De Gaulle établit son poste de commandement dans cette maison pour y préparer la bataille de Montcornet.
Henri IV a bel et bien séjourné à Bruyères pendant le siège de Laon en 1594.
Passage obligé par la Mairie édifiée en 1852. Sur sa façade on remarque les reproductions en bas reliefs de vieux sceaux de Bruyères, le plus ancien date de 1128.
Et pour clôturer cette enrichissante promenade, nous nous sommes arrêtés devant le Château de Parisis, de style néo Louis XIII, construit en 1880 que le talentueux et prolifique Arsène Houssaye (1814-1896) occupa jusqu'à sa mort.
Grande fût notre surprise lorsque les actuels propriétaires des lieux, Nancy et Abdullah TARROUN nous invitent à découvrir leur demeure de plus près et nous offrent des gâteaux libanais.
C'est sur ce grand geste d'ouverture plein de générosité, que cette journée se termine vers 17h, non sans avoir admiré, sur le chemin du retour route d'Athies, le château de Breuil, premier château de l'écrivain local, qui désormais accueille un restaurant de haute valeur.
Il est 6h30, et nous voilà sur le point de départ avec Aymeric, notre chauffeur, pour la visite de PROVINS.
Il ne fait que 5°, mais pas de vent. Nous sommes 44 personnes, et nous noterons l'absence exceptionnelle de notre Président, GUY, bloqué par une récente opération. Michel, prend la relève…
Ville de 12 000 habitants, avec ses 58 monuments historiques. Elle a été restaurée au XVIIème siècle sur les bases de Carcassonne et d'Aigues-Mortes.
Deux groupes se sont formés, avec chacun son guide. La visite commence par la longe des remparts (4km800), érigés par THIBAUD IV, qui protègent la ville médiévale depuis le XIIIème siècle. Cette muraille mesure 8 mètres de largeur et 10 mètres de hauteur, c'est la 2ème plus grande enceinte de France et la 3ème plus grande ville après PARIS et ROUEN. Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était sous la protection des comtes de Champagne.
Il se dit que Thibaud aurait rapporté de Damas, une rose ancienne, à 5 pétales « LA ROSE DE PROVINS » au parfum… inégalable. Elle est l'ancêtre de toutes les variétés de roses existantes aujourd'hui. Il faut la sentir soi-même.
Cette ville fut à l'origine, un corps défensif, et au fil du temps, elle se développe dans les marais asséchés. Elle est située dans la Brie, 2ème région après la Beauce en agriculture. Elle accueille pendant 14 semaines une foire, où les marchands, de toutes corporations, s'affairent, dans cette maison servant de marché couvert. Celle-ci servira d'entrepôt pour la dîme à partir du XIVème siècle. On la surnommera « La grange aux dîmes ».
Des maisons seront construites entre le XVème et le XVIIIème siècle. Certaines sont encore debout, et rénovées à l'identique.
Nous parcourons cette ville authentique, qui nous replonge dans le passé... Nous apercevons sur la place centrale, « La Croix aux Changes ». C'est là que se faisait l'échange de monnaies.
Les pèlerins Allemands, sur la route de St-Jacques de Compostelle s'arrêtaient, dans ce refuge afin de se ressourcer.
Les vestiges de PROVINS…
Symbole de puissance des Comtes de Champagne, ce donjon du XIIème siècle a rempli de nombreuses fonctions : tour de guet, prison, clocher...
Nous montons, nous montons… dans la tour pour atteindre les cloches,
Le dernier étage offre une vue panoramique sur la ville et ses environs.
Passage par la Grange aux Dimes...
où nous découvrons un magnifique sous-sol voûté avec plusieurs scènes représentant des métiers d'autrefois.Les estomacs réclament… Tous à la soupe !
Les plateaux nous attendent, et nous sommes tous contents de trouver de quoi se reposer. Le soleil est toujours au rendez-vous, avec une petite laine, mais……..MAI, fais ce qu'il te plaît.
Nous rejoignons notre bus. Direction VAUX LE VICOMTE, une quarantaine de kilomètres qui vont nous permettre de souffler un peu, car nos jambes vont encore souffrir.
Arrivée à 14 heures. Tout le monde a repris des forces, car les kilomètres et les marches du matin, nous ont épuisés
Chef d'œuvre du XVIIème siècle, Vaux-le-Vicomte fut le théâtre d'événements historiques marquants et le témoin de l'éviction tragique de son créateur, Nicolas Fouquet, emprisonné à la suite d'un procès rocambolesque.
D'architecture classique, le château est aujourd'hui la plus importante propriété privée de France. Petit Versailles, il a été construit sur 500 hectares, sous les ordres de Nicolas FOUQUET.
Les décors de Charles LE BRUN et Louis LE VAU
Dès 1751, élaboration des jardins par LE NÔTRE
Deux courageux se paient le luxe de monter jusque la galerie au-dessus de la coupole.
Après avoir traversé le grenier aux magnifiques charpentes, on découvre par dessus les toits, un immense panorama sur les jardins, les écuries et les dépendances.
Ce majestueux château a fait rêver LOUIS XIV, qui fera appel aux mêmes architectes pour construire le château de Versailles, celui de Vaux-le-Vicomte servant de modèle.
L'Histoire, nous dira que FOUQUET, arrêté par D'Artagnan, a fini ses jours emprisonné sur les ordres du roi.
De magnifiques voitures anciennes et leurs équipages sont exposés dans les grandes écuries du château. Carrosses, attelages, chevaux harnachés, cochers, valets et passagers ressuscitent, le temps de la visite, l'art des maîtres-carrossiers.
La journée bien remplie, nous sommes de retour vers 20h30 . Très belle et bonne journée.
Ce départ très matinal, sur le parking de l'abattoir de Laon, aux lueurs d'un soleil naissant, n'a pas découragé les 42 participants des clubs de Sissonne et de Coucy-le-Château. L'embarquement s'effectue dans un car de grand standing, pour un voyage de 3 heures en empruntant l'autoroute.
Bien calés dans de confortables sièges, le menu de cette longue journée, en terre étrangère, est présenté par Michel.
En quelques minutes, nous passons des vieux quartiers aux rues étroites à un ensemble de grands immeubles desservis par de larges avenues avec cependant une constance, la ville est un immense chantier de construction et de rénovation.
En quelques secondes, nous voyons défiler la Philharmonie de Luxembourg, le MUDAM, le bâtiment Robert Schuman, le centre de conférence, respectivement la salle de concerts de musique, le musée d'art moderne, le lieu de travail du parlement européen, le lieu du conseil de L'Union Européenne (conseil des ministres).
Cet immense quartier comporte également des équipements sportifs avec le centre national sportif et culturel appelé communément « D' coque » pour sa forme.
Au cœur de cette zone d'affaires s'est implanté Auchan.
Ces bâtiments, avec des façades de 600 mètres de long, situés au pied de 2 tours jumelles de 24 étages rassemblent les plus hautes juridictions nationales et la cour de justice des communautés européennes. Le barreau de Luxembourg compte plus de 2000 avocats.
Evidemment les banques privées sont bien présentes.
La banque Européenne des fonds d'investissement place le Luxembourg en 2 ème position juste derrière les Etats-Unis. Une superbe performance pour un pays qui possède une population équivalente à notre département. Ce bâtiment présente une structure tout en transparence. Est-ce un signe sur les nouvelles intentions du milieu financier luxembourgeois ?
Il est midi, il est grand temps de regagner le centre ville pour le déjeuner en passant par le viaduc puis en longeant quelques belles maisons bourgeoises d'irréductibles propriétaires, cernées par des immeubles modernes ou hôtels.
Après une courte marche dans la vieille ville, le restaurant « Um Dierfgen » (petit village) nous attend pour goûter la gastronomie du pays. Au menu : salade de dés de jambon et de bœuf suivi d'un collier de porc fumé aux fèves des marais et pour finir une tarte tiède aux pommes avec sa boule de glace à la vanille, le tout arrosé d'une bonne bière locale et son café bien serré.
Après une mini promenade digestive, Hors Heinzius, ancien chef de la commission européenne du Luxembourg, nous accueille avec plaisir et fort agréablement, en la maison de l'E.U. pour un exposé très clair ponctué d'anecdotes personnelles et répond à nos interrogations légitimes.
C'est avec regret que nous refusons l'invitation d'un fantasque bar.
En 2 petits groupes pilotés par un guide, nous parcourons la ville historique installée sur un promontoire sculpté par 2 rivières la Pétrusse et l'Alzette. Cette ville naquit en 963, lorsque Sigefroid, comte des Ardennes, acquiert le rocher du Bock ; nous partons à la découverte de plus de mille ans d'histoire en commençant par le fleuron du patrimoine religieux de la ville : la cathédrale Notre Dame.
Nous assistons à la relève de la garde devant le palais du Grand Duc, résidence citadine de la famille grand-ducale.
Nous entrons dans les entrailles des impressionnantes casemates creusées dans le rocher du Bock par de nombreuses nationalités dès le milieu du XVIIème siècle qui donnèrent à la ville son surnom de « Gibraltar du Nord ». Des fortifications qui pouvaient abriter jusqu'à 35000 personnes...
Des ouvertures dans les galeries souterraines permettent d'avoir des vues grandioses sur des fortifications complémentaires, les verts vallons situés au pied des escarpements et des monuments remarquables.
Revenus en surface nous complétons la connaissance de la ville en longeant la corniche, autre lieu pour admirer des monuments remarquables.
Au cours de cette promenade, un des groupes, a eu l'heureuse surprise de rencontrer le premier Ministre Luxembourgeois qui a vanté les qualités du crémant du Luxembourg. Piqués au vif, certains ont voulu vérifier, en terrasse d'un café ou par un achat, le bien-fondé, d'un tel enthousiasme.
Vers 18h30, le signal du retour fut donné pour un départ devant le monument du « Souvenir » qui rappelle la participation des légionnaires luxembourgeois aux combats de la Grande Guerre 14-18.
Pour nourrir l'imaginaire de futures sorties, le retour s'effectue en traversant l'Ardenne belge qui regorge de belles curiosités :
Ses forêts profondes, son massif d'un bleu ardoise, sa Semoy impétueuse, ses abbayes qui brassent des bières de garde, son château de Bouillon au passé glorieux qui nous est inconnu puis les Ardennes françaises avec son immense château-fort de Sedan aperçu au loin et plein d'autres choses, en somme de quoi ouvrir notre appétit de découvertes, à moins de se laisser emporter par la valse des images de cette riche journée où l'insolite a succédé à l'authentique, le passé au futur.
Par un bel après-midi ensoleillé, ce qui est rare ces derniers temps, environ 35 personnes partent à la découverte du couvent de Saint-Erme.
Rendez-vous au cimetière de Saint-Erme Ville. La visite est présentée par deux guides, Yann et Jean-François MARTIN, l'historien local de l'association.
Commence la visite du carré religieux, aménagé dans le cimetière de Saint-Erme Ville.
A l'occasion, la mairie de Saint-Erme a bien voulu nous ouvrir la petite chapelle où repose le père CHRETIEN, qui est à l'origine du couvent. Merci à M. NORMAND, maire de Saint-Erme.
D'abord quelques mots sur les religieuses, dignement représentées par une statue de pierre.
La statue d'une sœur de la congrégation de Saint-Erme, longtemps aux intempéries dans le jardin du presbytère, trône aujourd'hui, remise en valeur, dans la niche droite inoccupée de la façade de l'église de Saint-Erme. On ne peut que féliciter cette heureuse initiative.
Ce qui semble être la seule représentation picturale du fondateur du couvent, ce tableau serait peut-être attribué à François Clovis HECART-GALLOT, peintre rémois, originaire de Mauregny-en-Haye.
Un moment de la visite est utilisé à quelques commentaires sur la signification du tableau, accompagné de quelques mots sur la vie de cet homme, vie consacrée entièrement à la religion, cumulant les fonctions de Curé de Ramecourt et de Supérieur de la Congrégation Notre-Dame de Saint-Erme.
Le propriétaire nous ouvre grand les portes puisque nous accédons au couvent par le grand portail et l'escalier majestueux.
C'est l'occasion pour certaines visiteuses (Annette, Colette et Marie-Rose) de retrouver, après plus de 50 ans, les classes d'école.
Réfectoire des sœurs et du pensionnat, c'est l'occasion pour Marie-Rose d'évoquer quelques souvenirs d' « interne ».
Bien que désacralisée, elle reste sans doute le joyau de cet établissement.
11 vitraux éclairent de façon discrète la plaque de marbre en l'honneur du père CHRETIEN, qui mérite bien son nom.
Une première série de 6 vitraux, datés des années 1850-1860, provenant probablement des ateliers verriers de Bar-le-Duc (source : Christian GISSINGER) .
Une seconde série de 7 vitraux, datés de 1930, signée des ateliers du Maître verrier SIMON de Reims.
Jean-François nous démontre qu'il est possible de faire un quart d'heure d'exposé avec un « vieux bout de carton ». Il s'agit en fait des restes d'une icône célèbre, Notre-Dame du Bon Secours.
Promenade dans les jardins à la découverte de pierres gravées et de la grotte, avant de découvrir du point culminant du couvent, une magnifique vue panoramique des environs.
Un retour, dans une salle de réception, permet de découvrir, en images, l'ancien couvent et ses occupantes.
Grâce à un document, prêté par Marie-Rose VENANT, nous pouvons découvrir le blason et le règlement intérieur du pensionnat.
L'après-midi se termine par un réconfortant goûter.
Photos M. BERRIOT, J.C. MALFONDET, J.F. MARTIN, J.J. SIMONNOT.
La visite sera l'objet d'un article de presse dans le journal l'Union du 14 juin 2016.
Trois absentes ce matin, tant pis, le temps bien que brumeux nous laisse espérer une journée propice à la balade. Pour les plus anciens c'était une réédition partielle, puisque c'est Guy Maes qui nous a suggéré de reprogrammer cette sortie.
Nous étions donc 24 à nous retrouver au Haution, petit village de Thiérache, au GAEC de la Fontaine d'Orion où nous attendait Madame Halleux pour nous faire découvrir la fabrication du maroilles.
Il est 9h30, bien entendu la traite est terminée, les vaches sont reparties au pré, et le lait est arrivé directement de la salle de traite à la laiterie, mais tout reste à faire. Croyez-moi cà n'est pas de tout repos !
Au cours de la seconde phase de maturation en cave, les fromages sont brossés régulièrement (2 à 3 fois par semaine).
Les brossages ont pour but d'éliminer le pénicillium développé à leur surface. Durant cette période, une bactérie se développe et donne la couleur rouge du maroilles. Il apparaît au bout de deux trois jours environ après brossage.
Les fromages restent en cave d'affinage entre dix semaines et trois mois, suivant leur taille.
Un rappel des différents formats :
A noter : le quart n'est pas fabriqué à la ferme d'Orion, en revanche on y trouve la boulette d'Avesnes et des yaourts.
Suite à ces 2 heures passées ensemble, Madame Halleux nous a tout appris de son métier et après quelques questions de notre part, elle nous fait déguster le résultat de sa passion, un délice que l'on goûte avec empressement.
Merci Madame Halleux pour cette agréable matinée.
Guy propose de nous rendre d'abord à St-Algis avant de rejoindre Marly-Gomont. Pas de bol ! le GPS a "boycoté" St Algis et nous nous sommes retrouvés à Marly-Gomont. Pas grave, c'était pour comparer ces églises fortifiées de Thiérache. En effet à St-Algis comme à Autreppes où nous allons déjeuner, ce sont deux églises bâties sur le même principe : une tour que l'on pourrait baptiser "donjon" à laquelle est ajoutée une nef.
En revanche celle de Marly-Gomont, une des dernières construites de l'époque, ne comporte plus de tour ou donjon mais simplement 4 tourelles de défense aux 4 angles de la nef à laquelle on a ajouté un chœur.
Guy voulait aussi nous faire découvrir une exception à ce style d'église : l'absence de clocher. Ici c'est un clocher mur.
Que de déception à Marly-Gomont ! pas de clocher mais pas non plus de Kamini le chanteur local ! Tant pis !Nous continuons notre route vers la bonne cause, le déjeuner prévu dans la salle des fêtes d'Autreppes. Personne ? mais tout est ouvert et nous pouvons prendre possession des lieux.
On ne peut quitter Autreppes sans jeter un coup d'œil à l'église qui est une copie de celle de St-Algis citée plus haut.
Guy nous parle aussi de l'importance qu'avait la Résistance dans la région. En effet, c'est une région frontalière, ses nombreuses fermes isolées étaient propices au développement de réseaux chargés de transmettre des infos aux alliés, mais aussi de collecter et répartir les armes et munitions régulièrement parachutées.
Comme partout, les représailles de la gestapo étaient terribles d'où les nombreuses stèles rencontrées sur notre chemin, rappelant le sacrifice de ces jeunes braves volontaires sacrifiés pour leurs convictions.
Dans la salle d'exposition, on y découvre des sabots de toutes les régions, mais aussi des sabots appropriés à certains métiers, en particulier celui de "contrebandiers" qui laissaient des traces inversées par rapport au sens de la marche.
Nous passons ensuite dans la salle des machines, anciennes bien sûr, mais ô combien innovantes pour l'époque, divisant par dix ou quinze le temps de fabrication.
Il suffisait de juxtaposer sur la machine le modèle à créer pour tailler l'extérieur de l'autre à l'identique.
Ensuite une autre machine permettait de creuser l'intérieur.
Il ne restait plus qu'à poncer et laisser sécher.
Il faut savoir qu'une paire de sabots ne durait que 4 mois environ.
Dans une petite grange voisine, des automates nous reproduisent le travail de ces pionniers, sans oublier les dames qui les personnalisaient par l'ajout de différentes gravures ou sculptures.
Et maintenant nous continuons vers le Nouvion en Thiérache, à la ferme de la chapelle Jérôme où nous attend une agricultrice un peu spécialisée.
En effet, dans ce pays de bocage et d'herbage, on y élève des moutons, des chevaux de selle et en outre, "un vin de fruits", fruits cultivés sur place.
Mais d'abord un petit mot sur St-Jérôme le protecteur des lieux.
En Thiérache, la tradition de fabrication des vins de fruits remonte à la nuit des temps. Ces boissons, à base de fruits rouges tels que groseilles, fraises ou framboises, mais aussi rhubarbe, faisaient le plaisir des convives, lors de fêtes en famille.
A la ferme de la chapelle Jérôme, dans un souci de diversification, nous avons intégré ce concept traditionnel pour mettre au point notre recette personnelle, appelée Folie douce de Thiérache. Elaborée en partie avec les fruits de notre verger, elle se décline dans une gamme de 14 cuvées différentes, en 1/2 sec ou en moelleux, il y en a pour tous les goûts.
Après la cueillette, les fruits sont grossièrement broyés, c'est l'étape du foulage, avant d'être mis en cuve pour une macération.
Une chaptalisation (ajout de sucre) s'avère nécessaire, l'objectif est d'obtenir un apéritif titrant 15° d'alcool maximum.
Au bout de quelques jours, la fermentation alcoolique est bien démarrée, elle durera 6 à 8 semaines. Quand la fermentation est terminée, c'est le moment du pressurage.
Le vin de fruits sorti du pressoir est remis en cuve pour une période de repos, ce que l'on appelle la décantation, d'une durée de 3 à 9 mois.
Après un soutirage, la "folie douce" est filtrée avant la mise en bouteilles. Celles-ci sont ensuite descendues en cave, couchées, pour une meilleure conservation jusqu'à la vente.
Après toutes ces explications, une tâche s'imposait à nous, et pas des plus épuisantes : goûter ce que nous avions sous les yeux.
Après cette dégustation, beaucoup d'entre nous repartent avec de quoi garder quelques temps le souvenir du travail bien fait et de réveiller les papilles lors d'une prochaine fête de famille.Comme le temps passe ! il est 18h. Nous nous rendons au monument de la pierre d'Haudroy près de la Capelle.
Ce monument commémore le lieu où prit fin "la grande guerre". C'est ici que les plénipotentiaires allemands franchirent les lignes françaises dans quatre voitures, drapeau blanc apparent. Leur but, se rendre à Paris pour y négocier la paix avec le général Joffre.
C'est au passage de cette délégation que le capitaine Lhuillier, commandant le Bataillon donna l'ordre au soldat Pierre Sellier de sonner l'armistice le 7 novembre 1918 à 20h30. La sonnerie retentit ensuite dans toute la zone occupée.
Cette église n'a rien à voir avec les églises fortifiées de la région, elle est de construction bien plus récente.
C'est Charles Garnier, reconnu comme étant un des grands architectes français du XIXème siècle, qui en est le concepteur. Son nom demeure attaché pour la postérité à celui de l'Opéra de Paris construit de 1862 à 1874.
Reconstruite, de 1883 à 1885, sur l'emplacement de la chapelle de l'ancien fort bastionné.
A La Capelle, Charles Garnier mêle ainsi l'art roman italien et ses appareillages de couleurs au style mauresque alors en vogue. Sur un plan classique de croix latine, on notera sur cette église la présence de son clocher, un campanile à bulbe.
Comme toujours, une journée bien remplie et riche en découvertes