Ces informations sont susceptibles de changements.
Nous étions près d'une trentaine à rejoindre Coucy-le-Château pour notre traditionnel pique-nique interclubs, le temps était de la partie et nos hôtes nous accueillaient dans la salle des fêtes.
Tout y était :
D'abord une sangria accompagnée de ses amuse-gueules qui firent sensation,
un buffet copieux,
l'occasion pour Marie-Louise de Coucy et Guy pour Sissonne de remercier Henri pour ces 10 années consacrées aux destinées de l'association,
sans oublier Micheline qui l'a bien épaulé et Annie qui prend la relève,
avant de terminer le repas par de succulents desserts.
Et pour faciliter la digestion, une balade autour du château avec Paule comme guide.
Nous n'y avons point trouvé de seigneurs ni chevaliers, mais des damoiselles qui semblent avoir conquis les lieux.
Ce jeudi 20 octobre nous étions invités une fois de plus par nos amis de l'Oise à la traditionnelle "fête de l'amitié" agrémentée d'un spectacle en après-midi.
Mais cette fois, nous avons profité de l'opportunité pour faire connaissance avec la cathédrale de Beauvais. C'est donc de bon matin que nous nous sommes retrouvés devant les locaux de RTA à Laon par un temps d'automne.
L'heure est respectée par tous et c'est avec un super car que nous prenons la route sans oublier nos amis de Coucy qui nous attendent à Soissons. Pas de problème sur la route contrairement à ce que redoutait Guy, si bien que c'est avec un peu d'avance que nous arrivons devant la cathédrale.
On remarque sur cette photo, le nef réduite à une seule travée.
Remarquable aussi le portail renaissance.
le temps de prendre un café et nous rejoignons les guides.
Nous formons deux groupes et partons à la découverte du site.
Suite à l'incendie de l'ancienne cathédrale romane en 1225, l'Evêque, Seigneur de Beauvais, décide de sa destruction profitant ainsi de la reconstruire à la mode du moment, c'est à dire d'art gothique.
Mais il la voulut la plus grande et la plus audacieuse de toute la chrétienté afin de marquer sa domination.
Hélas ! alors que les travaux du chœur et du transept s'avancent, en novembre 1284 les culées extérieures se rompent, entraînant la chute des voûtes et des fenêtres.
Les dégâts sont considérables. La reconstruction est décidée, mais ce sera long et coûteux, si bien qu'elle ne sera jamais terminée.
Mais même inachevée, ses dimensions demeurent encore vertigineuses ce qui en fait le chœur gothique le plus haut du monde (48.50 m ).
Sur cette photo on peut voir la partie restante de l'ancienne cathédrale romane qui, du fait du non achèvement de la nef, n'a pas été entièrement détruite et semble encastrée dans sa remplaçante.
Si quelques vitraux sont d'origine...
Sur ces dernières on peut y voir les étançons posés depuis près d'un siècle pour consolider l'édifice.
A l'intérieur, mais aussi...
Cette horloge à carillon du tout début du 14e siècle est la plus ancienne encore en fonctionnement. C'est une horloge astronomique puisqu'elle donne les phases de la Lune.
La visite n'est pas terminée, car en outre la cathédrale Saint-Pierre possède :
Elle fut construite par Auguste-Lucien Vérité, maître-artisan horloger originaire de Beauvais.
La partie haute du buffet occupée par les automates représente le théâtre du Jugement Dernier.
Les cadrans indiquent la mesure du temps sidéral, les cycles solaires, le Computle Comput ecclésiastique est le calcul des éléments calendaires utilisés par les églises chrétiennes des fêtes mobiles, la déclinaison du soleil et bien sûr les heures jours mois et années du calendrier profane.
A chaque heure qui sonne, saluée par un coq battant des ailes, le Christ fait signe à deux anges de sonner de la trompette. Puis le mécanisme fait apparaître un Vertueux qu'un ange emmène au Ciel cependant qu'un diable de son côté emmène un damné qui glisse vers l'enfer.
D'autres cadrans sur les façades latérales donnent entre autres
Une page lui est consacrée ICI.
Découvrez plus de détails sur les cadrans ICI.
Avant de quitter le site, un petit coup d'œil à ce qui fut le lieu de résidence du Seigneur, Evêque et Maître des lieux.
Il est l'heure de reprendre le car avec une petite halte dans une cafétéria, proche de l'Elispace où nous sommes attendus pour le spectacle de cet après-midi.
C'est un voyage virtuel en musique, en histoires, en chansons, en danses et en images avec une troupe de 17 artistes (le groupe O).
Pendant deux heures, ce spectacle à la fois endiablé et émouvant, traverse les diverses époques de la musique, allant du folklore au répertoire contemporain de l’Acadie.
On y retrouve des chansons de France qui se sont, au fil des ans, transformées et ancrées dans l'imaginaire canadien, mariant gigue, quadrille et danse country autour d'une même histoire, celle de l'Acadie et des Acadiens.
Les Acadiens dispersés dans le monde, vécurent des moments difficiles mais la musique et la danse
sont toujours un grand réconfort.
C'est pourquoi, ils nous interprètent des chants au titres évocateurs :
le grand départ, les cousins cousines, à vous de répondre, mon accent ! quel accent ?
Et pour clore ce spectacle un pot-pourri franco-canadien.
Depuis le parc de l'hostellerie avec le froid et le brouillard.
Sans soucis et à l'heure au port d'Etaples, où nous attendent quelques membres de la confrérie du hareng, mais surprise générale, les quais sont déserts, aucune animation, même les étals de pêcheurs sont fermés. Le mauvais temps de la veille n'avait pas permis la sortie en mer des pêcheurs.
Seule une poissonnerie est ouverte. Un petit tour sans conviction et tout le monde retourne au car un peu frustré.
Là, trois membres de la confrérie nous rejoignent pour commenter et nous faire découvrir les environs. Ainsi nous apprenons que jusqu'au début du siècle dernier, Etaples était un important port de pêche, mais les bombardements des deux conflits mondiaux et l'envasement de la Canche sonnèrent le déclin de cette activité portuaire.
Avant de quitter le port, voici quelques précisions sur les tenues de nos interlocuteurs :
Lui
Le couvre-chef : Le baridard
La veste : Une vareuse
Leur médaille : de Chevalier ou de Maître
Elle
Le couvre-chef : La calipette
Le bolero : Le calicot
2 jupes : Le pichou (rouge) et le cachou (bleu)
Les chaussettes : Les houssettes
A notre grande surprise, nous apprenons que c'est une ville où réside un très grand nombre de SDF ( les Sans Difficultés Financières ) 5 000 l'hiver et 250 000 l'été. Il suffit de découvrir les lieux d'habitations pour être convaincu.
Ville entièrement créée à la fin du 19ème siècle, mais qui a pris son essor avec le développement, d'abord du train puis dès 1931, de l'installation d'un aéroport permettant aux parisiens de s'y rendre facilement, d'où le nom de : Paris-Plage.
L’entre-deux-guerres marque le passage d'une station balnéaire à une cité plus mondaine, dédiée aux sports et à l’élégance. Aujourd'hui, le sport est roi : tennis, golf, voile, char à voile, équitation, pirogue, hockey sur gazon, polo, beach-volley, catamaran… se pratiquent toute l’année dans des équipements d’exception.
Regroupement de 3 communes : Cucq, le Trépier et plus connue : Stella Plage...
qui fait la transition entre les luxueuses villas citées plus haut et les plus modestes constructions de Merlimont.Ville qui ne connut son développement qu' après 1936, avec l' obtention des congés payés et l'arrivée des ouvriers des mines ou du textile du Nord, tout proche.
Nous longeons son immense plage.
C'est avant tout une station balnéaire, à vocation thérapeutique pour le traitement de la tuberculose osseuse depuis le second Empire, grâce à l'intensité d'iode concentrée à Berck.
De nombreux établissements hospitaliers y sont installés, 1800 lits générant plus de 3000 emplois.
Aujourd'hui, quoique le secteur hospitalier reste économiquement prépondérant, la ville est fortement tournée vers le tourisme. Grâce à son immense plage de sable fin (une douzaine de kilomètres), c' est devenu le paradis du char à voile et du cerf-volant.
Plus que quelques détours de rues et nous voilà ...
Clou de la journée où nous faisons connaissance avec les membres de la confrérie du Hareng...
avant de déguster les fameux harengs.
Ils sont délicieux, mais le spectacle qui entrecoupe le repas, l'est tout autant. la preuve !
Tout était au rendez-vous, une ambiance de fiesta, l'orchestre, sa chanteuse, les animations et la musique des années soixante pour le bonheur des danseurs.
Encore une journée vite passée.
6 personnes de l'association ont participé à la collecte de denrées alimentaires au profit de la Croix Rouge.
38 personnes pour notre deuxième participation à la "Marche des Sacres" organisée par Claudine.
Comme chaque année, notre association a participé à cette journée nationale en organisant une visite guidée de l'église de Sissonne et de son clocher.
La même visite virtuelle se trouve sur cette page : ville-sissonne.fr/monumenteglise5.php
Voir la pages des sorties 2017.