Nous étions au complet ce matin du 25 juin pour notre escapade dans le Tardenois, pour les plus anciens c'était une réédition partielle.
Un cimetière comme beaucoup d'autres me direz vous ! Et bien pas du tout !
D'un entretien et d'un fleurissement remarquables.
Le conservateur américain vit sur place et dix jardiniers assurent l'entretien du site.
Nous sommes à l'heure et le conservateur notre guide, nous attend.
Nous apprenons que la bataille du Bois Belleau est tout un symbole pour les Marines. Elle fut d'une grande importance psychologique, car elle marqua le premier engagement des troupes américaines sur le sol français.
De plus elle détient le triste record du nombre de soldats américains tués dans une seule bataille jusqu'à la seconde guerre mondiale.
C'est l'événement fondateur de la réputation des Marines : Si vous demandez ce que le 6 juin représente pour un Marine, il ne vous parlera pas du débarquement de 1944 mais de la bataille du Bois Belleau de 1918.
Une commémoration y a lieu tous les ans en présence de Marines venus des Etats-Unis.
Le mémorial abritant une chapelle surplombe le site. A l'intérieur figurent, gravés dans le marbre les 1060 noms des disparus.
Déjà midi, après avoir remercié notre guide, nous nous rendons dans le bois, lieu de ces intenses combats, pour y pique-niquer bien à l'ombre.
au beau milieu des canons de l'époque
C'est bien connu, après le café il faut divertir les enfants et bien c'est ce qui s'est fait !
Bien que la position soit confortable, il faut l'abandonner,
Le Monument américain de Château-Thierry est un mémorial inauguré en 1933 en souvenir de l'offensive du 18 juillet 1918, lors de la seconde bataille de la Marne.
Situé sur le haut de la colline, il domine la ville et les vignes. D'un côté on y voit deux statues représentant la France et les Etats-Unis, la main dans la main, avec au-dessous l'inscription :
" LE TEMPS NE TERNIRA PAS LA GLOIRE DE LEURS EXPLOITS "
De l'autre côté figure l'emblème de l'armée américaine, avec dessous la carte retraçant tous les lieux de combats du secteur
Comme partout il était régi par une communauté de Sœurs et c'est leur vie de recluses en ces lieux que nous découvrons.
Finalement nous découvrons 18 salles permettant de se faire une idée de ce qu'était leur vie au cours des siècles précédents.
Mais notre journée n'est pas terminée, nous prenons la direction de ...
C'est un chaos de grés insolites auxquels on peut attribuer diverses formes selon l'imagination de chacun :
Nous rejoignons Fère-en-Tardenois et ses imposantes Halles du XVIéme siècle,
Si dans le sud de la France elles sont nombreuses, il n'en subsiste dans le nord que quelques-unes. Importante construction pour l'époque qui témoignait de l'ampleur de l'activité et de ce fait de la richesse de la ville.
Encore quelques kilomètres et nous arrivons au terme de nos visites.
Le château de Fère-en-Tardenois se caractérise par la présence d'un pont couvert monumental, enjambant le fossé.
Ce pont de style Renaissance préfigure, toutes proportions gardées, les dispositions du château de Chenonceau : il comporte une galerie de service et un étage supérieur aménagé en une longue salle consacrée au jeu et à la vie mondaine.
Long de 60 mètres, il est constitué de cinq arches, jetées vers 1560 par le connétable de Montmorency, entre la motte et la basse-cour. Il supporte une « galerie » large de 5 mètres.
Le château restauré au milieu du XVIéme siècle était en fait, dirions-nous de nos jours : une résidence secondaire. C'était donc plutôt un rendez-vous de chasse et de festivités, car l'enceinte du château proprement dite est très restreinte d'où l'absence probable de vie à demeure et la création de cette galerie.
Au fil des années les propriétaires vont se succéder. Après les Montmorency, le roi leur confisque, puis le cède aux Condé, puis aux Conti et enfin à la famille d'Orléans et c'est un des derniers, Philippe l'Egalité qui ruiné, est contraint de le vendre aux enchères peu avant la révolution. Il sera démantelé et en partie démoli.
Ce qui fait que de nos jours, subsiste en parfait état de conservation la basse-cour, ce que l'on nommerait aujourd'hui les communs, ils sont devenus l'un des rares hôtels 5 étoiles du département.
Ainsi se termine notre escapade du jour, un peu fatigante, mais toutes les conditions étaient réunies pour que cette journée soit source de nouvelles découvertes.
C'est à l'hostellerie du parc que nous recevons nos adhérents et collègues de Coucy pour le traditionnel pique-nique, avec il est vrai un absent de marque : le soleil.
Mais qu'à cela ne tienne, après avoir souhaité la bienvenue à tous, le président détaille le déroulement de la journée :
D'abord, tous autour de l'apéro, comme toujours préparé par Jean-Claude, pour une bonne mise en condition.
Puis le buffet qui arrive à l'heure,
Ensuite un loto " maison " avec pour thème les sites et personnages célèbres de l'Aisne, permet à chacun de réviser ses connaissances.
Ce sont Annie et Françoise, les initiatrices de ce jeu avec Renel, qui animent.
Et c'est toujours avec beaucoup d'attention que l'assistance est à l'écoute des énoncés.
Mais les nombreux lots, s'ils n'ont pas comblé tout le monde, ont permis de passer un bon moment. C'était bien vu car cette année le temps ne donnait pas l'envie de se balader.
Les pros de cartes se sont isolés, les autres ont préféré regarder les diapos illustrant les activités de l'année, avant de tous terminer autour d'un goûter très copieux.
Une fois de plus, nous avons passé une journée conviviale qui a enchanté tout le monde.
c'est sous la houlette de Michel que nous prenons la direction de sa région natale pour une découverte du festival des marionnettes.
C'est bien connu, Charleville est la capitale mondiale des marionnettes. Six voitures prennent la route des Ardennes, nous sommes confiants en la météo qui nous garantit une belle journée.
Après un petit coucou au passage à " Woinic " devenu un incontournable du trajet,
Le hasard fait que la premier atelier que nous découvrons c'est... devinez !
Des petits groupes se forment, quelques-uns décident de profiter de la gratuité pour visiter le musée de l'Ardenne.
Bâtiment moderne à façade vitrée, mais qui a su préserver ses parties plus anciennes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle. Le musée évoque l’histoire de l’Ardenne, terre de légendes, de fer et de forêt à travers une large collection qui est présentée sur plus de 3400 m².
Au sous-sol, on remonte le cours de l’histoire de Charleville sans oublier Mézières, au travers des collections de parures, de bijoux et de céramiques. On passe de l’âge du fer aux époques romaines et mérovingiennes.
Au rez-de-chaussée on va du savoir-faire du forgeron gaulois à celui du maître armurier, du cloutier de la Semoy ou de l'ardoisier de Givet.
Les armes de la manufacture royale de Charleville sont exposées au premier étage sous les vitrines d’acier bleu. Après l’histoire de Charleville et Mézières, c’est la splendide pharmacie de l’hôpital (1756) aux 120 pots de faïence de Nevers qui est le clou de la visite.
Au détour de la visite, derrière une cloison de verre, on découvre le mécanisme du "Grand Marionnettiste", l’automate géant qui apparaît toutes les heures place Winston Churchill.
Au dernier étage, la matière règne : forge, fonte, ardoise, bois évoquent les activités de l’industrie de la forêt et de l’agriculture et traduisent la forte personnalité des Ardennes.
la visite terminée, nous revenons sur la place Ducale où de nombreux artistes sont au rendez-vous.
et déjà il est temps de rejoindre le chapiteau des "Saveurs d'Ardenne", notre pause repas.
Nous ne sommes pas en terre inconnue, nous connaissons la maison, le repas est copieux.
Pour une digestion tranquille, nous décidons d'aller au musée Rimbaud tout nouvellement rénové.
Un ascenseur nous conduit au grenier d'où démarre la visite.
On y découvre la vie et l’œuvre du poète grâce à des documents, manuscrits et objets personnels, montrant que, 120 ans après sa mort, ses écrits restent très actuels.
On y voit de nombreux témoignages et objets qui ont notamment accompagné l'enfant de Charleville dans son périple africain : valise, pièces d'étoffe, livres techniques mais aussi éditions originales et souvenirs personnels.
Avant de quitter le musée un petit tour sur la passerelle qui traverse la Meuse...
Maintenant nous partons à la découverte de vraies marionnettes. Elles sont si nombreuses que nous ne les verrons pas toutes.
Encore une journée bien remplie à mettre à notre actif.
Il fait encore nuit lorsque nous quittons Sissonne pour Verdun, certains à notre surprise ont dû passer une mauvaise nuit, par peur de ne pas se réveiller ou je ne sais quoi d'autre, car le sommeil les a vite rattrapé.
Jean-Francois avait potassé le thème de la journée et chemin faisant il nous conte l'historique de Verdun et de la bataille de Verdun sans oublier l'histoire des vierges de Verdun.
Ville fortifiée sur la route des invasions, pas moins de 10 sièges.
Les touristes célèbres:
450 Attila , 1544 Charles Quint, 1552 Henri II roi de France et 1589 les Huguenots.
C'est sous Louis XIII que Verdun voit la construction de sa citadelle à 7 bastions. En août 1792, une nouvelle fois, Verdun sera menacé par le roi de Prusse, nous en reparlerons plus tard, puis en 1870, avant de connaître le destin qui fut le sien lors de la 1ère guerre mondiale 14-18.
La citadelle fut remaniée entre 1890 et 1913, on y creusa plus de 7 kms de galeries souterraines permettant d'abriter 5000 hommes durant les conflits de la première guerre mondiale. Elle fut un centre logistique et un important lieu de décisions militaires.
Pour la découvrir, nous embarquons dans de petits véhicules électriques et une vidéo sonore nous relate les conditions de vie dans ce lieu.
Nous nous déplaçons dans ces longues galeries bordées de grandes salles.
A notre premier arrêt, nous sommes en présence d'un capitaine confronté aux pertes importantes de ses soldats en raison de la guerre qui s'éternise, puis un peu plus loin, l'état-major semble étudier la situation qui ne paraît pas leur être favorable.
Ici le vaguemestre, toute proche c'est la boulangerie,
Difficile d'imaginer ce qu'était cette vie sous terre.
A notre descente, nous nous rendons dans la salle où a eu lieu le choix du soldat inconnu.
Toutes les personnalités militaires et civiles sont réunies devant 8 cercueils de soldats inconnus, morts au combat sous l'uniforme français sur les principaux champs de batailles.
Le soldat Auguste Thin, pupille de la Nation et le plus jeune engagé volontaire, fut choisi pour désigner le soldat qui reposera sous l'Arc de Triomphe à Paris. Après avoir fait le tour des 8 cercueils, c'est sur le 6ème cercueil qu'il déposa un bouquet de fleurs. Pourquoi le 6ème lui a t-on demandé ? Parce que j'appartiens au 6ème corps d'armée et qu'en additionnant les chiffres du numéro de mon régiment, le 132ème RI, je trouvais le chiffre 6.
Pour terminer cette visite un petit musée expose les objets découverts sur les lieux,
Verdun et ses dragées, l'historique ? C'est un apothicaire verdunois (les seuls autorisés à cette époque à faire commerce du sucre) en 1220, qui dans un souci de conservation des amandes, a l'idée d'enrober une amande de fine couche de sucre et de miel. Ainsi naquit la dragée.
Nous nous rendons à la fabrique Braquier, installée à Verdun depuis 1783, d'abord simple confiserie avant de devenir en 1871 une fabrique de dragées. Un petit film nous présente l'historique de Verdun et de la maison.
Quelques mots sur l'affaire des dragées ou les vierges de Verdun.
En septembre 1792 Verdun est contraint de capituler devant les prussiens. la ville envoie en signe d'apaisement une délégation de 17 dames et jeunes filles offrir fleurs et dragées au duc de Brunswick qui s'apprête à entrer dans la ville en vainqueur. S'il accepte les fleurs, il refuse les dragées l'air soucieux...
Deux ans plus tard, La terreur ayant besoin de boucs-émissaires, les condamnera à l'échafaud pour avoir soit-disant, conspiré avec l'ennemi. Seules les deux plus jeunes seront graciées.
Et nous voilà partis à la découverte des lieux. Le succès de la maison est basé sur une fabrication artisanale et traditionnelle.
La première étape consiste au tri manuel des amandes, celles qui présentent des défauts sont éliminées et serviront à la fabrication de pâte d'amande.
Et comme partout, la visite se termine par le magasin. Nous sommes en admiration, nous avons l'embarras du choix, de quoi satisfaire toutes les bourses et tous les gourmands.
Le déjeuner terminé, c'est à pied que nous poursuivons notre visite.
Il est situé à deux cents mètres du restaurant.
A peine arrivés, nous sommes invités à nous rendre dans une salle de projection confortable pour voir le film : " Verdun, des hommes de boue ". Le thème : « La vie du Poilu pendant la Bataille "..
Ce que fut La bataille de Verdun : 21 Février 1916 – Décembre 1916, 300 jours et 300 nuits de combats acharnés, effroyables. 26.000.000 d’obus tirés par les artilleries soit 6 obus au m², des milliers de corps déchiquetés , environ 300.000 soldats français et allemands portés disparus.
Un film saisissant qui permet de se plonger dans la Grande Guerre et prendre conscience de l'ampleur, de la violence des combats et du nombre de victimes.
L’ossuaire, très beau monument, magnifique, est à la hauteur du sacrifice de tous ces hommes, lieu de mémoire qui suscite l'émotion et impose de préserver leur souvenir.
Au sein de cette nécropole sont réunis dans un même repos, les restes de 130 000 soldats inconnus, morts sur les différents champs de bataille de cette maudite guerre. Chaque tombeau correspond à un lieu de bataille et dessous, dans une crypte reposent les restes de ces martyres. Face à l'entrée, une importante chapelle impose le recueillement et le silence.
La montée dans la tour haute de 46m, offre un panorama sur l’ensemble du champ de bataille. Au sommet une cloche sonne le tocsin les jours de commémoration.
Devant l’ossuaire, plus de 16000 croix blanches se dressent et inspirent le respect.
A chaque extrémité de cet immense cimetière, deux édifices sont érigés en hommage aux combattants de religion juive et musulmane.
A la sortie du parking, la peur nous gagne, d'étranges véhicules viennent à notre rencontre.
mais non ! nous ne sommes pas visés... ouf ! Mme Malfondet propose un petit réconfort.Sur notre chemin, petit arrêt sur un lieu tout aussi symbolique :
Entre les 10 et 12 juin 1916, a eu lieu à cet endroit un effroyable bombardement (notamment de canons lourds de 280 mm et obusiers de 305 mm). Les fusils émergeant du sol marquaient l'endroit où certains soldats avaient été enterrés vivants dans leur tranchée, et on baptisa le lieu « la tranchée des fusils ». On la renomma par la suite « tranchée des baïonnettes », un nom plus tristement évocateur.
Et maintenant direction Valmy pour un retour historique non plus d'un siècle mais de deux, c'est à dire en pleine révolution.
C'est sur ce site prestigieux qu'en 1792, les Français remportent une victoire d'importance sur les Prussiens, déclenchant dès le lendemain la proclamation de la République Française.
Si le moulin originel était détruit le soir même de la bataille à la demande du général français Kellermann, un autre fut construit sur place, à la sortie immédiate du village de Valmy, en prévision du 150e anniversaire de la bataille de Valmy.
Inauguré en 2006, celui que nous découvrons a été reconstruit à l'identique, si bien que l'on reste admiratif devant le travail des pros qui l'ont réalisé. Le précédent avait été détruit lors de la tempête de 1999.
Semi-enterré et construit à même le flanc de la colline, l’architecture du " Centre Historique Valmy 1792 " s’inscrit dans la continuité du paysage. Le bâtiment en épouse les formes et préserve ainsi l’authenticité du site dont le point culminant demeure le moulin.
Une scénographie interactive, ludique et évolutive permet aux visiteurs de revivre la bataille de Valmy et permet de comprendre les événements révolutionnaires du moment.
Les Hommes qui ont marqué cette page de l'histoire : les généraux Kellermann et Dumouriez ont réussi à arrêter l'avance du duc de Brunswick qui marchait sur Paris à la tête des Prussiens.
Plusieurs autres personnages importants de cette époque, La Fayette, Danton, Goethe, Miranda et même " le soldat de Valmy " nous content leur histoire marquée par les événements de l'époque.
En moins d'une journée nous avons fait un retour de plus de deux cents ans sur des événements qui ont conditionné notre vie actuelle.
Cette fois c'est sous le pont de Vaux que nous avons rendez-vous, pour une escapade à Beauvais. Comme l'année dernière, nous sommes invités par la fédération de l'Oise à leur journée de l'Amitié.
Après un arrêt à Soissons pour prendre nos amis de Coucy, c'est sans encombre et dans les premiers que nous arrivons à "l'Elispace" de Beauvais.
Surprise ! car en moins d'un quart d'heure c'est une marée humaine qui déferle sur les lieux.
En effet plus de 2500 personnes sont attendues.
Au programme de l'après-midi, quelques discours des sponsors du jour (le Conseil Général, la ville, Groupama et la MSA ), et avant que ne commence le spectacle proprement dit.
Il s'agit d'un voyage aux Iles Polynésiennes à la découverte de leur folklore.
Nous apprenons que plus de cent îles forment les cinq archipels : Société, Tuamotu, Gambier, Marquises et Australes.
C'est en compagnie des souffleurs de conques (gros coquillages) que débute cette danse de bienvenue à Tahiti.
Puis c'est une danse plus rapide ,accompagnée de percussions, avant de terminer par une danse ou danseurs et danseuses miment les paroles des chanteurs.
La suite symbolise les îles Tuamotu : ce sont d'abord les "Tanés" (les hommes) qui interprètent une danse guerrière avant que les Vahinés (les femmes) viennent les raisonner dans une toute autre chorégraphie.
Le temps de changer de costumes, c'est un ténor Tahitien, Peterson Cowan professeur de chant au Centre des Arts Vivants à Paris qui nous interprète deux succès de Luis Mariano :
La Belle de Cadix et l'Amour est un bouquet de violettes.
Toujours dans les îles Tuamotu, les deux danses suivantes rendent hommage aux pêcheurs de la perle noire, perle de culture qui fait la renommée à Takaroa.
Puis, danseuses et danseurs au rythme des percussions et de l'ukulélé, sorte de petite guitare, nous font découvrir des scènes de la vie familiale.
Et c'est notre ténor qui clôture cette première partie avec deux autres chansons :
L'Amour à Tahiti et Maman la plus belle du monde.
Nous partons à Hawaï où un tané tente de séduire une jeune vahiné.
et chose incroyable ,alors qu'elle consent...Direction Bora Bora, le maître de la troupe nous joue un air d'ukulélé.
Là, les vahinés et les tanés font vibrer leur corps de façon surprenante en hommage à l'oiseau blanc, genre de sterne, signe de paix.
Retour de notre maestro avec deux nouvelles chansons de Luis : Andalousie et Rossignol
Maintenant un petit coup d'œil à leurs cousins MAORI avec le Hakka, rendu célèbre par les joueurs de Rugby Néo-Zélandais.
Autre danse Haere Mai en hommage à nos aïeux.
Cinq personnes sont choisies dans la salle par les danseurs et danseuses, 3 femmes et 2 hommes, un hasard ! les 2 hommes sont de notre association... les reconnaissez vous ?
Après cette partie de fou-rire, les choses sérieuses reviennent avec les deux dernières chansons du ténor de la journée : Olé Toréro et le chanteur de Mexico.
Un jeune Tahitien vice-champion du monde nous fait un numéro de jonglage remarquable.
C'est à la nuit tombée que nous patientons devant la salle, avant de voir arriver notre car dans le flot des 47 autres, pour un retour vers Coucy ou Sissonne.
Encore une journée passée agréablement.
C'est de bon matin que nous prenons la route, pas de bol, le froid s'est invité et la pluie menace mais il en faut beaucoup plus pour nous faire reculer.
C'est sous la houlette de Didier qui connait bien les lieux et l'initiateur de cette sortie, que nous prenons la direction des ateliers du Technicentre de la SNCF à Tergnier.
8h15, nous sommes à l'heure, après un échange de documents, notre carte d'identité contre une de visiteur, une charmante demoiselle nous conduit vers les bureaux, où après les présentations, notre guide du jour, Madame Dewitte toute aussi charmante, nous propose un petit film afin de présenter les différentes activités du centre.
Puis comme de coutume, casqués et chaussés, nous partons à la découverte des lieux.
Nous apprenons que l'on parle de "wagons" , si c'est pour le transport de marchandises, et de "voitures" si elles sont destinées aux voyageurs.
Créé au XIXe siècle, ce site ternois comprend un peu moins de 500 employés dans un espace de 25 hectares avec pour objectif, la maintenance de matériel pour l'activité ferroviaire, tant pour les besoins du groupe SNCF que pour des affrêteurs privés. Révision de wagons, de ses composants, des essieux et des organes constitutifs .
Un cahier des charges prévoit leur entretien périodique; c'est donc régulièrement qu'ils reviennent sur le site pour y subir une cure de jouvence ou parfois même, de profondes transformations, modifiant ainsi leur destination première, aidé en cela par le développement informatique qui permet de suivre les wagons ou voitures tout au long de leur utilisation.
A leur entrée sur le site, au moyen d'un transbordeur, les wagons sont dirigés dans différents ateliers du Technicentre suivant leur état et les travaux qu'ils nécessitent.
Ils vont être démontés, les boggies et les essieux seront réparés à Tergnier
Nous constatons que près de 5000 essieux divers neufs ou remis en état sont entreposés sur le site. Qu'ils sont répertoriés, identifiés et étiquetés, et disponibles à tout moment, voire de suite si besoin pour les clients SNCF ou privés.
Les essieux dès leur démontage, sont radiographiés de façon à déceler la moindre anomalie.
Suivant le diagnostic, soit il est en parfait état et peut reprendre le service de suite, soit une roue, voire les deux, peuvent être réalésées, changées, idem pour l'essieu.
En fonction des critères des guides de maintenance, soit les roues sont reprofilées pour être remises à neuf, soit le remplacement complet s'impose.
La capacité de production annuelle est d'environ 25 000 essieux, 3 500 wagons et 25 000 amortisseurs. C'est le premier atelier de maintenance du fret ferroviaire de France. Le Technicentre innove et se diversifie en entretenant également les essieux de métro, mais aussi les tampons et amortisseurs pour les TGV, Thalys et Eurostar.
Déjà 11h00, nous devons quitter notre charmante guide, non sans l'avoir remerciée de nous avoir fait découvrir ce monde particulier de l'entreprise, mais aussi pour ses explications sur un domaine qu'elle maîtrise parfaitement.
Nous quittons Tergnier pour Fargniers commune voisine pour y découvrir un tout autre sujet :
De nouveau une jeune guide, au fil des salles d'expos, nous conte le pourquoi de la résistance et son développement au cours de ce conflit de 39-45.
Elle nous présente d'abord la situation de débâcle à laquelle le général Pétain a dû faire face, et se soumettre.
Puis le refus du général de Gaulle de capituler devant l'Allemagne Nazie et son appel du 18 juin
Aidés par Joseph Darnand, chef des miliciens chargé de la traque des résistants, des Juifs et des réfractaires au STO. Ils se rendirent coupables d'arrestations, de nombreux crimes et d'exécutions sommaires de Français et autres.
Un petit film nous résume cette période.
Le temps passe, ils nous faut adresser un grand merci à notre guide qui a accepté de nous recevoir bien au- delà de ses horaires habituels.
13h00 il est l'heure de rejoindre "Le PAON", restaurant à deux pas.
Juste le temps de se restaurer, que déjà nous devons nous rendre à l'Hôtel de Ville de Tergnier pour y retrouver Monsieur Druart qui a beaucoup de révélations à nous faire sur sa ville natale.
La cité-jardin comme le reste de Tergnier dans l’Aisne, a été construite selon des plans codés qui reprennent les symboles de la franc-maçonnerie. Unique au monde !
Car Tergnier tout entier (qui regroupe Vouël, Fargniers et Quessy) a bel et bien été construit selon les principes des bâtisseurs de cathédrales. « Tout ici prend sa source dans le compagnonnage et, par conséquent, dans la franc-maçonnerie qui n’a jamais fait que se servir des symboles du compagnonnage. » Dans la ville, ces symboles sont légion. A commencer par les mairies qui correspondent chacune à un grade, Quessy pour celui d’apprenti, Tergnier pour le compagnon et Fargniers pour le maître. Plusieurs signes (le nombre de fenêtres notamment) permettent de s’en assurer. La lettre G, comme pour géométrie ou gravitation, apparaît aussi à plusieurs reprises, formée, par exemple, par des pierres. « Elle est le symbole de valeurs initiatiques à transmettre. »
Mais revenons dans la cité cheminote que son concepteur, l’architecte franc-maçon Raoul Dautry, a élevée dans les règles de l’art en rêvant d’en faire un monde idéal.
... Et que dire de la grande cité-jardin (qui ne constitue qu’un élément de l’agglomération) qui représentait, vue du ciel, trois roues d’une locomotive avec ses essieux, ce qui, au pays des cheminots, ne semble pas illogique.
« Les trois roues sont les trois cercles qui symbolisent le parvis, la nef et le transept. La longue avenue bordée de tilleuls qui traverse les trois cercles, ou axe nord-sud, mesure exactement neuf fois la distance qui, dans le premier cercle, sépare la place de la Concorde et la place de l’Etoile. Chez les francs-maçons, le chiffre neuf concerne les hauts gradés. L’axe nord-sud relie le centre du premier cercle au belvédère (un château d’eau) qui représente la masse au bout du fil à plomb », décrit notre guide, intarissable sur la question.
« Son plan a été réalisé sur la base de mesures d’initiés dont le nombre d’or, la divine proportion et la section dorée », affirme Daniel Druart en montrant du doigt sur un tableau les preuves qu’il accumule depuis maintenant sept ans. Il s’est d’ailleurs fabriqué une canne de calcul qui lui permet de mesurer avec les valeurs d’antan, comme la coudée royale.
Quant à la façade art-déco de ce très bel hôtel de ville, elle parle d’elle-même avec les deux pans de son toit qui ont tout d’un compas… il va même très loin dans les détails symboliques qu'il ne cesse d’accumuler sur cette ville étonnante et cette cité-jardin unique au monde. Car, avant lui, on ne parlait pas des symboles francs-maçons. On pourrait passer des heures à l’écouter tellement il a appris à découvrir les trésors architecturaux de ces lieux.
Tous les éléments qui la composent y ont trait. Les sept dalles polies de la fontaine, correspondent au nombre d’années de formation.
Le mince, mais long canal lumineux qui traverse la place est censé éclairer la connaissance et les travaux en loge. Les deux kiosques de part et d’autre marquent l’entrée du temple.
Les roches du bassin qui présentent des aspects de brut à poli, illustrent le parcours à entreprendre. Même les bancs publics dans leur disposition ont un rôle.
Mais une chose est sûre, c'est que nous sommes émerveillés devant les connaissances et la passion d'en savoir toujours plus de Monsieur Druart. Merci pour cet après-midi passé en votre compagnie.
12 personnes se sont relayées à l'intermarché de Saint-Erme.
un grand merci à tous les volontaires.
C'était une première, la fédération de l'Oise organise chaque année un challenge de dictée.
Votre conseil a décidé d'inscrire cette action au programme, c'est donc au complet avec quelques autres volontaires qu'il y a participé.
Cette épreuve s'est déroulée le 10 décembre dans la salle des commissions de l'hotel de ville
une année, une fois de plus bien remplie.
A Bientôt.