Après les habituels vœux de bonne année et de bonne santé, nous avons présenté une rétrospective des activités de l'année écoulée, marches, sorties, voyage, avant de passer à quelques jeux amusants sous forme de diaporamas.
Puis c'est l’élection des reines et rois d’un jour qui suit la traditionnelle galette accompagnée de son pétillant.
Nous avions terminé la saison précédente par une visite à Sissonne et nous voici de nouveau en visite chez nous, preuve que Sissonne ne manque pas d'attractivité et de gens dynamiques.
C'est sur l'exploitation de Bernard Gandon que nous avons rendez-vous, pour y découvrir son élevage de poules pondeuses.
Après avoir enfilé, non sans difficulté, une combinaison et des sur-chaussures afin d'assurer la protection sanitaire,nous pouvons commencer la visite.
A l'intérieur, près de 30000 poules se côtoient... impressionnant.Notre présence pourrait les perturber, mais pas du tout, ces gentils gallinacés viennent nous accueillir en nous picorant les chaussures et en caquetant bruyamment.
Elles piétinent auprès des trappes attendant leur ouverture pour prendre la clé des champs. C'est cette liberté qui garantie à l'élevage le label de plein air et le classement des œufs en qualité N°1.
On est surpris aussi par la propreté des lieux, les 22 degrés de l'air ambiant et le degré d'automatisme qui gère la bonne marche de l'ensemble.
Le ramassage et le conditionnement de près de 28000 œufs par jour, bien qu'automatisé en grande partie, nécessite la présence de 2 personnes pour l'élimination des œufs sales ou cassés et la palettisation.
Et si vous voulez faire une omelette n'hésitez pas, bien sûr vous ne consommerez pas tout, mais vous pourrez vous approvisionner sur place.
Merci à Bernard Gandon qui nous a permis de se faire une autre image de ce type d'élevage en liberté, qui n'a rien à voir avec l'élevage en batterie.
Fin janvier est devenu un rendez-vous incontournable pour nos membres, et plus particulièrement cette année. C'est notre assemblée Générale, avec cette fois-ci quelques modifications au programme:
Approbation du changement du nom de notre fédération nationale et départementale qui devient « Générations mouvement ».
Le conseil a profité de cette opportunité pour adopter à l'unanimité une nouvelle appellation pour notre association locale qui prend le nom de « Loisirs et découvertes » en remplacement des « Ainés ruraux ».
Une fois le devoir statutaire effectué et un petit retour par Michel sur notre adaptation aux souhaits proposés par les adhérents lors de l'enquête faite à l'occasion de notre AG2012 et réalisés à ce jour …
… tout le monde s'est retrouvé le verre à la main avant de mettre les pieds sous la table pour un repas préparé par le St Martin.
Mais là encore, nous avons de nouveau innové, puisqu'un couple de musiciens nous a accompagné tout l'après midi, parfois épaulé par les membres de la chorale.
C'est à la nuit tombée, que tout le monde s'est quitté. Une bien bonne journée en somme.
C'est près d'une quinzaine d'entre nous qui avons pris le chemin de Coucy le Château où nos amis nous attendaient pour déguster les crêpes de la chandeleur.
Après avoir mangé moult crêpes et vidé quelques bouteilles de cidre, nous sommes repartis vers Sissonne, laissant les Coucyssoises et Coucyssois très occupés avec leurs jeux de cartes et scrabble.
Nous étions 16 à prendre la direction de Laon ce vendredi 14 février, avec comme point de chute la MAL, pour y découvrir une jeune artiste qui fera sûrement un bon bout de chemin dans le monde du spectacle.
Claudia Tagbo est une tornade ébouriffante. Elle dégage une énergie rare... Rieuse, autoritaire mais avant tout charmeuse, Claudia incarne la femme libérée et indépendante du XXIe siècle. Née en Côte d'Ivoire, ayant passé son adolescence en Lozère, puis étudiante à Paris, elle est aujourd'hui une comédienne et humoriste très médiatique.
Avec tendresse et un humour désopilant, elle conte son histoire, son entourage, ses rondeurs !
Tout y est pour faire rire, ses origines, l'Afrique, son arrivée en France, d'abord dans le 4-8 comme elle dit si bien ( la Lozère ) et ses spécificités rurales, puis dans le 9-3 avec ses diversités en tout genres. Elle n'oublie pas les siens et sa personnalité, ses recommandations sur le rapport des hommes avec les filles.
2h de spectacle époustouflant.
Réunion un peu différente de l'habitude, bien que nous ayons commencé par les jeux de mémoire traditionnels, un peu moins denses aujourd'hui, pour laisser ensuite la place à un gouter crêpes.
Eh oui ! Avec un peu de retard il est vrai, nous fêtions la Chandeleur. Nombre d'adhérents, plutôt d'adhérentes avaient préparé gaufres, sucre, confiture et quelques bouteilles de cidre, de quoi terminer l'après midi dans la convivialité et la bonne humeur.
Mais la réunion terminée, il reste encore quelques taches à accomplir pour les plus braves, voyez plutôt !
Journée programmée par nos Amis de Coucy-le-Château, au ZENITH, pour assister au spectacle de HOLIDAY on ICE, avec les artistes cités ci-dessus . Nous sommes 37 personnes dont 12 Du Club de SISSONNE.
Départ 9 h 15 de Sissonne, avec notre chauffeur CEDRIC de la flotte JACQUESSON de Rethel .
Et voilà, GRAND DEPART, sous LE SOLEIL ...EXACTEMENT, avec du retard.
Le spectacle devrait commencer à 14 heures.
Dommage d’aller s’enfermer alors que le soleil brille de mille feux, mais tellement compensé par un spectacle à vous couper le souffle.
Les costumes, les couleurs mais aussi ... les DECIBELS !
Et voilà, le spectacle est terminé. Il est 16h½ et nous regagnons notre bus, toujours sous le soleil et …
Maintenant le prix à payer …
De retour à SISSONNE à 20 heures, après avoir déposé nos amis de Coucy à leur point de départ.
Pour la cinquième année consécutive nous avons choisi de nous distraire, et devinez où ? Au bowling de LAON
les 54 participants, près du double de notre première venue, ont répondu présents.
Bien que cette sortie ait été prévue durant les jours rigoureux de l'hiver, c'est sous un superbe soleil que nous avons pris possession des lieux.
D'abord, le président nous donne quelques infos sur les sorties prévues dans le cadre du printemps de l'industrie, nous souhaite un bon appétit, avant de lever son verre à la longévité de l'association devenue " Loisirs et découvertes ".
L'heure toune, les estomacs grondent, des regards inquiets scrutent les cuisines.
Il est temps de passer aux choses sérieuses : un très bon et copieux repas nous attend …
… avant de se retrouver au pied des pistes.
Inexpérience pour quelques uns, difficultés de trouver l'initiale de son prénom sur les écrans, Pro d'un jour ou impatient de montrer son talent, chacun peut commencer la partie. Déjà les premières boules sont lancées par les plus pressés.
Eh ! attendez ! Visez bien, car la gouttière ne rapporte rien, tout comme le pied sur la piste. Alors gare ! Concentrez-vous.
Pour certains, la fatigue s'installe et enfin le verdict tombe.
L'ambiance est telle que personne ne voit le temps passer et c'est après des rires, parfois des gestes de satisfaction ou de déception, que tout le monde un peu fourbu mais ravi, se quitte avec la ferme intention de revenir.
8 heures – Départ de ST ERME.
En attendant nous avons profité de visiter l’Eglise Ste Madeleine
Temple dédié à la Grande Armée par NAPOLEON – ce monument est supporté par 52 colonnes.
C’est Pierre CONTANT D’IVRY qui reprendra, en 1764, la direction des travaux – repris ensuite par LOUIS XVIII qui décide, que ce temple deviendra une Eglise en 1814.
14 H – tout le monde est au R .V. – visite de l’OPERA GARNIER
Edifice entrepris par NAPOLEON III – C’est M. Charles GARNIER, alors jeune Architecte, qui obtiendra le concours, et qui supervisera tous les travaux. NAPOLEON III, meurt avant l’inauguration, en 1875, qui sera faite par Mc MAHON. L’architecte, Charles GARNIER, n’aura pas le privilège d’être invité à cet évènement. Il s’y rendra avec son épouse par ses propres moyens et devra même payer ses places.
Le plafond peint par CHAGAL, représentant, les monuments de PARIS, et la vie parisienne.
La salle comprend 1700 places et en sus des places à l’aveugle, surtout réservées aux mélomanes.
Le GRAND FOYER et ses SALONS (réplique de la GALERIE des GLACES de VERSAILLES en plus petit)
Et voilà notre visite se termine. Ces salles ont la possibilité d’être louées, pour une occasion de faire la fête avec vos parents et amis – il ne vous en coûtera que …
LE GRAND FOYER .................... 57 000 00 EuroEt nous voilà tous réunis, Place Vendôme, pour récupérer notre bus qui d’ailleurs arrive …
Et encore dans les embouteillages.
Et puis encore une grosse frayeur… il arrive sur nous celui-là
Maintenant c’est l’heure de « BONNE NUIT les PETITS »
(pas nette la photo, mais l’appareil est fatigué, lui-aussi)
10 ½ H – Toute l’équipe s’est retrouvée sur le parking de l’usine ROTOPLAST.
Nous sommes pris en charge après une collation d’un café, par un responsable de l’usine, neveu de Jean-François, qui nous a fait une visite hors-pair.
Présentation de l’entreprise avec un film de leur produit secteur plastique – cette entreprise créée en 1972 afin de produire du rotomoulage en polyéthylène, qui va du réservoir moissonneuse batteuse de 700 litres (50 à 60 par semaine) au mini gobelet, selon les demandes des clients.
Le personnel est composé de 43 personnes en production plus intérimaires et 6 personnes pour l’administratif.
Grande diversification de produits ...
La matière première est constituée de billes de polyéthylène, les besoins sont de 1000 tonnes par an.
Ces billes sont transformées en poudre (micronisation) pour être travaillées ensuite.
Le bâtiment de stockage des moules ; ces moules restent toujours propriété du client.
Quelques classiques appartiennent à l’entreprise.
L’entreprise travaille avec 6 fours, avec une rotation de travail sur 3 équipes, (3x8)- les samedi et dimanche, ne sont pas travaillés.
La température des fours est de l'ordre de 300° soit 120° pour les moules. Il faut environ de 1 h ½ à 2 heures pour la confection d'un réservoir comme ci-dessous.
Nous remercions vivement notre guide qui nous a consacré du temps, nous avons admiré son sens du devoir et du travail.
Notre visite se termine, il 12 h ¼.
Direction la cantine municipale où nous attend un repas copieux et convivial.
14 h ¼ - Nous sommes attendus, par une équipe sympathique, qui nous attribue un badge, afin d’être reconnu et suivi à la trace.
SECURITE …… SECURITE !!!!!!!!! OBLIGE : Passage par le tourniquet pour entrer.
Présentation de l’entreprise, par le DRH de la maison, avec commentaires et explications. Nous sommes également accompagnés de journalistes de la WebTV Picardie. (Décidemment, nous sommes des stars...).
Cette entreprise, plus grand site de France, leader en matière de sciences et de technologie, plus simplement productrice de résines.
Elle est classée SEVESO 2 – seuil HAUT
Ce qui nous fait comprendre pourquoi tant de sécurité.
Fondée, il y a plus de 110 ans par Herbert H. DOW , acquise par ROHM and HAAS en Avril 2009. Elle est construite sur 53 hectares – reprise par DOW à ce jour.
Elle fonctionne 24h sur 24 et 7jours sur 7 – 315 salariés
Elle exporte 90 % de ses produits hors de France et 60 % hors de l’Europe. Sa production se résume en Résines échangeuses d’ions – Résines absorbantes et Résines pharmaceutiques.
La visite commence ...
Ses laboratoiresLa fabrication est pilotée informatiquement depuis un poste de contrôle.
Sa station d’épuration : traitement de 5000 M3 par jour avec une capacité de 450.000 equivalent-habitants.
Après une longue marche et de nombreux escaliers, notre visite se termine devant un verre bien mérité.
Le PRINTEMPS était bien au rendez-vous.
Merci à toute cette équipe qui nous a dirigé dans un milieu fermé, et donné à nos neurones un peu (beaucoup) de complexité pour l’élaboration de leurs produits.
Il est 17 heures, et toute notre équipe reprend le chemin du retour, content de notre nouveau savoir.
10 heures : R.V. sur le parking de la Cité Administrative, où nous attend notre guide.
NOUS, personnes connaissant normalement la ville de LAON, apprenons avec grande surprise qu’au Xème siècle, cette ville était construite à la place de la Cité Administrative – elle a été rasée par HENRI IV, pour en faire un bastion pour défendre la ville – le parking, sur lequel nous sommes, fût auparavant le cimetière des Augustins.
Nous nous avançons, sous le soleil, rue Vinchon, où nous découvrons l’ancien Hôpital, le Cloître des Augustins.
Pour la construction des habitations, la brique apparaît, maçonnées entre les pierres dès 1625
Nous traversons un magnifique jardin dont le printemps, nous donne les premières fleurs
Un arbre âgé de 150 ans, trône au milieu de ce jardin.
Cette ville de LAON avait 12 Eglises paroissiales, dont il existe encore quelques vestiges, et 3 Abbayes – Autour de la Chapelle des Templiers, logeaient 84 Chanoines – ils occupaient 1/5 du terroir de LAON
Au fil de notre visite, nous découvrons de charmantes demeures bourgeoises
Dans ce dédale de ruelles, on peut reconnaître le porche de l’ancien HOTEL de VILLE
il est 12h30, et les estomacs commencent à réclamer... Tous direction l’assiette !
Nous nous donnons R.V. à 14 heures pour la visite d'un laboratoire. (voir article suivant.)
Il est 14h, tout le groupe devant l’entrée du Laboratoire attend les derniers participants. Il en manquait 3, et ceux-ci attendaient à l’entrée opposée – rien de grave et nous voilà déjà devant un café, offert gentillement par les dirigeants de la Société.
Nous sommes tous bien installés pour écouter les intervenants avec attention, comme vous pourrez le constater.
Ce Laboratoire Départemental d’Analyses et de Recherches (L.D.A.R.) participe pour la première fois, au programme du PRINTEMPS DE L’INDUSTRIE.
Cette entrerpise a 125 années d’existence donc installée en 1889 – elle était composée de
- Station Agronomique de l’AISNE.
- Station Hydrologique de SOISSONS.
- Station Diagnostics Vétérinaires.
On nous déguise, pour la visite qui s’impose (il est vrai que nous n’étions pas loin du Mardi-Gras ! )
Ce laboratoire est divisé en 4 secteurs d’activités.
Les échantillons sont collectés 2 fois par jour dans les secteurs bien définis, transportés dans des glacières, soit jusqu’à 3000 par jour – ll est effectué jusqu’à 800 analyses de sangliers par jour ! IMPRESSIONNANT.
On peut aussi analyser la terre (nitrate, azote…) plats préparés (bactéries) animaux (maladie) et l’eau.
Il vous en coûtera pour faire analyser :
Et tout ça pour un chiffre d’affaires de 9 000 000 d’euro.
Ce bâtiment a coûté 18.000.000 d’euros.
Notre visite se termine, tous très étonnés de svaoir que nous avions ce genre d’entreprise si près de chez nous.
C'est Liesse qu'a choisi notre président pour notre AG départementale, 2
Nous étions prés d'une quarantaine à se retrouver dans la salle " Padovani", (ancien médecin) pour les obligations statutaires, simple formalité cette année, puisqu'aucun événement important n'est intervenu et chacun est resté dans ses fonctions.
Quelques informations sur le contrat Archange ont suscité de nombreuses questions.
Notre halte suivante était au restaurant " la tourbière".
Pourquoi la tourbière ? Liesse fait partie d'une zone de marécage où, jusqu'au milieu du 20ème siècle, on y extrayait la tourbe. Il y avait même une entreprise mécanisée nommée " la tourbière ".
La tourbe est issue de la décomposition de végétaux en milieux humides, bruyère, herbe et mousse, qui, après quelques milliers d'années, se transforment en un combustible composé de déchets organiques qui chauffaient toutes les chaumières des environs. Certains venaient même de Thiérache pour s'approvisionner.
Aprés un repas on ne peut plus copieux et pour continuer la journée nous étions attendus à la Basilique toute proche.
La Basilique Notre-Dame de Liesse, de style gothique flamboyant, fut construite en 1134 par les Chevaliers d'Eppes puis rebâtie en 1384 et enfin agrandie en 1480.
On venait en pèlerinage honorer la Vierge noire, en référence à la Soudanaise Ismérie, fille du sultan du Caire El-Afdhal, qui après avoir sauvé la vie de trois chevaliers français au temps des Croisades, se convertit au christianisme et épousa Robert d'Eppes, fils de Guillaume II de France.
Jeanne d'Arc, Louis XI et François Ier, Marie de Médicis et Louis XIII viendront en pèlerinage sur son tombeau. Ce n''est qu' en 1923 que l'église fut érigée en basilique.
Bien que nous soyons trés éloignés d'un rivage, on remarque en entrant dans la nef, au-dessus de votre tête, un navire, "le Soleil royal", suspendu à la voûte. Il a été offert en 1692 par l'amiral de Tourville, Chevalier de Malte qui avait demandé à Notre-Dame de Liesse de le protéger lors d'une bataille en mer d'où il était sorti vivant.
Le maître Autel, remarquable de style Renaissance italienne (1610), a été offert par Marie de Médicis, femme d'Henri IV, originaire de Florence, après la venue au monde de Louis XIII. en remerciement pour cette naissance.
Le Jubé (1616), monument de pierre d'où l'on proclamait l'Épître et l'Évangile a été offert par Marie de Gonzague (famille des Guise Lorraine).
Sa grille, fut offerte par la famille de Soyecourt.
Les vitraux réalisés en1975 évoquent le culte marial et l'histoire du lieu.
Dans les chapelles latérales, les vitraux sont associés à une page de l'histoire locale en rendant hommage à ses bienfaiteurs : Jésuites, Chevaliers de Malte, la famille de Monaco propriétaire du château de Marchais tout proche, le Diocèse de Soissons, Le Prince de Caraman de Chimay au château de Sainte-Preuve, les Religieuses de St Maur, Les Frères des Écoles chrétiennes et le Carmel, le doyen de l'époque ainsi que la Municipalité.
une journée qui a conforté la rencontre et la convivialité de nos clubs et fait découvrir à beaucoup d'entre nous un magnifique monument.
Partis de Sissonne à 8h20, nous arrivons à Vaux-Andigny à 9h35. Sur le parking nous attend Virginie, représentante de la Maison des Entreprises de la Thierache et de la Serre (M.E.T.S.), qui nous accompagne lors de la visite de l'usine.
L'entreprise fabrique essentiellement des radiateurs en tube plat et des sèche-serviettes électriques ou à eau.
Leur force, c'est de pouvoir répondre à des commandes sur mesure sous 10 jours.
Zehnder emploie 250 salariés à Vaux-Andigny, dont 150 personnes en production et 100 en administratif. L'essentiel de leur savoir-faire, c'est la maîtrise des différentes techniques de soudure (laser, plasma, chalumeau, brasure), des contrôles rigoureux d'étanchéité et d'aspect, des traitements de surface (préparation et peinture.).
Leur production est de 256 000 radiateurs par an, soit environ 700 par jour, dont 500 de couleur blanche dont la peinture par cathaphorèse est robotisée, et 200 de couleur (50 couleurs standard) au pistolet.
Il sont commercialisés en France sous les marques ACOVA (Atelier de COnstruction de Vaux-Andigny), RUNTAL et ZEHNDER.
Plusieurs de nos adhérents avaient déjà fait cette visite en 2013, Voir le compte-rendu.
Il est midi ... Nous nous installons au Café de la Place, où Marie-Christine nous a préparé un copieux et délicieux couscous.
Sous le soleil, nous nous dirigeons vers le Cateau-Cambrésis pour la visite. Henri Matisse est né dans cette ville le 31 décembre 1869.
Dans le jardin, différentes sculptures de Giacometti (Grande Femme), de Laurens (La Lune), de Matisse (Le Dos) nous accueillent.
L'exposition temporaire de Jean Dewasne nous surprend. Formes géométriques dynamiques, couleurs vives en aplats sont agencées selon des rythmes complexes en dehors de toute référence au réel et de toute illusion de la troisième dimension.
Il compose les quatre murales de la Grande Arche de la Défense à Paris, ainsi que la mise en couleurs du Centre Pompidou.
A l'étage, nous parcourons les salles consacrées à la collection TERIADE, à HERBIN et à MATISSE.
La donation TERIADE comprend 27 livres illustrés par quatorze artistes de l'art moderne, sollicités par Tériade, éditeur d'art d'origine grecque.
Picasso, Matisse, Giacometti, Chagall, Léger, Mirõ... la donation contient le florilège des œuvres données par les artistes à leur éditeur.
HERBIN nous conduit dans l'histoire de l'abstraction. Sa peinture exprime la couleur pure dans des formes géométriques, élémentaires, pour lui donner une dimension universelle, expression de l'espace et du temps. Le vitrail JOIE est un chef-d'œuvre.
L'œuvre de MATISSE est répartie dans différentes salles (peintures, sculptures, gouaches découpées, cabinet des dessins). Elles est un cheminement dans la couleur, dans la somptuosité des matières, dans la quête de la lumière.
Marie-Jeanne Delville, jeune octogénaire, couturière de formation et costumière de vocation, a accumulé depuis plus de 50 ans de nombreuses collections et les propose aujourd'hui dans ce musée afin de créer une passerelle entre les générations, où jeunes et moins jeunes se retrouvent autour de ces objets familiers.
Plus qu'un musée, la maison de Marie Jeanne est une véritable machine à remonter le temps...
Après avoir découvert la salle consacrée à Robert Louis Stevenson et à sa descente de l'Oise en canoë, l'écrivain aventurier accompagne le visiteur dans sa découverte des collections qui se composent de milliers d'objets qui ont marqué la fin du XIXème et le XXème siècle : fers à repasser, jouets, poupées anciennes, cartes postales, costumes d'époque et accessoires de mode...
Étonnement à la découverte de ce lieu où les objets, que Marie-Jeanne a collectionnés toute sa vie, sont présentés de façon ludique et vivante pendant les expositions temporaires et dans les 5 espaces thématiques qui constituent le parcours du musée.
C'est toute l'histoire de notre société qui défile, pour la plus grande joie des petits comme des grands.
Si l'an dernier, l'exposition temporaire était consacrée à la mode et aux chapeaux, c'est un florilège de poupées anciennes dans leurs meubles qui sont offerts à nos yeux. Les quelques images qui suivent vous donneront un petit aperçu de notre visite...
C'est la sortie annuelle organisée par la fédération départementale, un vieux projet muri et mis en place par Renel Leroy. Succès assuré puisque le car était complet, les trois clubs ayant répondu à l'invitation.
Au programme, visite de la vieille ville le matin et de Nausicaa l'après-midi.
Boulogne-sur-Mer, aujourd'hui 1er port de pêche, capitale de la Côte d'Opale, aux portes de l'Angleterre , trouve ses origines dès 55 avant J-C. Mais ce n'est qu'au 9ème siècle que les comtes de Boulogne devenus de puissants seigneurs vont développer la ville.
Après l’an mil, Eustache II est l’allié de Guillaume le Conquérant, ce qui va dynamiser l'activité de la ville, son épouse Ide de Lorraine affirme la vocation religieuse de la haute ville, tandis que leur fils Godefroy de Bouillon, chef de la première croisade, portera le renom de Boulogne jusqu'en Terre Sainte en 1099.
Ainsi la basilique Notre- Dame devient et sera le plus grand centre de pèlerinage fondé sur la tradition d’une statue miraculeuse de la Vierge noire échouée sur le rivage au 7ème siècle, avant d'être détrôné par celui de Lourdes.
Remarquable par son dôme culminant audacieusement à une centaine de mètres, Notre-Dame fut rebâtie de 1827 à 1866 sur les ruines de la cathédrale médiévale, inspirée de l’architecture religieuse des temps classiques.
Déjà Jules César avait jugé de la nécessité de fortifier les lieux, mais ce n'est qu'en 1227 que Philippe Huré rebâtit les fortifications et construit le château, reposant partiellement sur la muraille romaine du 4ème siècle.
Le château témoigne, par son plan polygonal et l’absence de donjon, de l’évolution de l’architecture fortifiée au 13ème.
Délimitée par 1500 mètres de fortifications du 13ème siècle, rythmées de quatre portes et d’une vingtaine de tours,
on y trouve aujourd'hui, dominant de 35 mètres, le beffroi qui correspond à l’ancien donjon d’un premier château comtal.
En 1734 l’hôtel de ville actuel vient se greffer sur cette tour entre le Palais de Justice et l’ancien couvent des Annonciades aujourd’hui bibliothèque.
La haute ville tisse un dédale de rues étroites jalonnées d’habitat ancien, maisons et hôtels particuliers illustrent trois siècles d’architecture, l’hôtel dit du Croissant est l’exemple le plus ancien. Il s’agissait à l’origine d’une auberge pour les pèlerins..
La “ville la plus frontière du royaume” occupe au 16ème siècle une position stratégique toujours très convoitée. Cette fonction militaire va ensuite décliner. Le démantèlement des fortifications (1689), en est la conséquence et coïncide avec les débuts d’une nouvelle croissance.
Cet essor est fondé sur le développement de l’économie boulonnaise : la pêche, qui constitue alors l’activité principale, et les échanges commerciaux avec l’Angleterre en pleine expansion.Attenant au beffroi, l'hôtel de ville, entrepris en 1734, présente une façade constituée de pierres et de briques. Le hall dessert le beffroi mais aussi les différents services administratifs. Les belles salles se situent toutes au premier étage ; nous avons pu découvrir la Salle des Gouverneurs, la Salle des Mariages et d'autres.
Notre guide devait être pressé ou fatigué car il nous a laissé tomber avec une bonne demi-heure d'avance, ce qui ne fut pas le cas de l'autre groupe qui put découvrir la bibliothèque municipale toute proche installée dans l'ancien couvent des annonciades. On y trouve aujourd'hui plus de 130 000 ouvrages dont une précieuse collection de manuscrits moyenâgeux.
Après le haut de Boulogne, nous descendons vers la plage, oh ! pas pour une baignade en ce 30 avril. Même les plus courageux ne s'y sont pas aventurés parce que le soleil a invité un ami bien présent : le vent.
C'est une visite au cœur des océans afin d'y découvrir la mer sous toutes ses facettes et la vivre en direct. Ici, on se situe entre le rêve et la réalité, laissant l'impression d'évoluer au milieu de l'univers marin.
Commençons par un voyage sous les tropiques, sans les cocotiers bien évidemment, mais avec les multiples couleurs et formes du récif corallien, et des centaines de tout petits poissons multicolores qui y évoluent. Un régal pour les yeux.
Revenons plus près de nos plages pour admirer une bonne partie des hôtes qui s'y reproduisent, on a l'impression de nager au milieu des bancs de thons ou de mérous, mais aussi en plus petit nombre, les raies, soles, anguilles etc...
Un petit coup d'œil aussi vers ces poissons un peu bizarres tels que les hippocampes, les lions, les clowns, les papillons etc... On peut aussi accompagner les baleines et bien d'autres dans leur voyage autour du monde, grâce aux planches explicatives que l'on découvre au fil de notre cheminement.
Puis nous nous retrouvons devant un aquarium géant, et qu'y voit-on ? les seigneurs de la mer. Vous savez, ces poissons qui par leur force, leur vivacité et leur denture nous font peur : les requins. Même si l'on nous dit qu'ils ne sont pas de redoutables prédateurs mais des «fossoyeurs de la mer» indispensables au cycle de vie dans les océans.
Pour découvrir les lions de mer (proches des otaries) on doit s'engoufrer dans un tunnel de verre suspendu, donnant l'impression d'être au fond du bassin. Ils sont tantôt sur le côté, tantôt sous les pieds, nous marchons dans l’océan. La sensation est unique ! Puis, on les observe depuis la surface de l’eau.
Non loin de là on se retrouve sur une plage, au pied des rochers, en présence de manchots du Cap. La surprise ! leur petite taille. Non, nous ne sommes pas en Afrique du Sud, mais quel plaisir d' observer de plus près ces oiseaux déambulant sur la plage ou plongeant dans leur bassin, aussi habiles dans l'eau que maladroits sur terre.
Et pour terminer, un petit retour sous les tropiques, non plus dans le milieu aquatique mais dans la jungle humide. Sous cette voûte végétale, sachez que c'est le milieu naturel le plus riche en biodiversité. On peut y trouver plusieurs centaines d'espèces à l'hectare, contre à peine une dizaine en milieu tempéré.
Encore une journée bien remplie, épuisante pour certains mais riche de souvenirs.
8 heures 30, nous sommes tous au rendez-vous pour le départ vers LES ARDENNES
7 voitures se suivent pour atteindre notre première visite.
Le temps est brumeux,
Nous arrivons vers 9 heures 30 où nous attendent les dirigeants de l’entreprise de salaison.
Et nous voilà en train de nous déguiser, pourtant la saison du carnaval est terminée !
La spécialité première de cette entreprise est la salaison de jambons.
Après la découpe, la salaison se fait en plusieurs étapes : bain, puis séchage dans des chambres froides à températures différentes. Il faudra 6 mois d’affinage pour atteindre votre assiette. Ce jambon qui, frais, pesait en moyenne 18 kilos, perdra la moitié de son poids. La capacité actuelle de stockage est de 35 000 jambons. A l’heure où nous visitons il y en a 20 000 en stock. Un suivi vétérinaire est régulier.
Cette entreprise produit également saucisses, merguez, boudin, et de la charcuterie en tous genres.
Elle est implantée sur 1500 m² et fournit les boucheries, traiteurs, grandes surfaces. Elle livre également en tant que traiteur, toutes les manifestations qui lui en font la demande. Les viandes qu’elle travaille, sont exclusivement achetées en direct chez les éleveurs, dans la région de CHARLEVILLE-MEZIERES,.
Il est 10h45 et c’est l’heure de la dégustation : Charcuteries diverses accompagnées d’un poiré, n’est-ce-pas Michel ?
Salade aux lards accompagnée d’un émincé de marcassin aux quetsches pour suivre, tout un programme… Le tout arrosé d’un vin rouge de pays. Le dessert, une spécialité Ardennaise, le Carolo.
Et nous quittons agréablement nos hôtes, sans oublier de faire nos emplettes.
Il est 13 heures et nous prenons le chemin de l’usine PSA Peugeot-Citroën de CHARLEVILLE-MEZIERES.
En attendant l’entrée dans l’usine, chacun raconte ses petites histoires que je n’ose vous raconter. Bon, l’heure est au sérieux, un guide de l’entreprise nous accueille et nous dirige vers la salle qui nous est réservée.
P.S.A., plus grand employeur de CHARLEVILLE avec 650 employés par poste, rotation en 3 x 8, compte entre 1 900 et 2 000 employés, y compris des intérimaires. Une aubaine pour la région.
C.A. 54,1 millions d’euro pour 2,8 millions de véhicules dans le monde. C’est le 2ème constructeur en Europe avec 195 000 collaborateurs dans le monde, 42 % des ventes sont réalisées hors de l’Europe, et il reste le leader des véhicules utilitaires. L’entreprise est présente dans 160 pays. La Chine est le 2ème marché de PSA après la France.
Après un énième déguisement (sécurité oblige) nous voilà divisés en 2 groupes, nous démarrons notre visite.
Cette entreprise possède 3 fois 20 ha de bâtiments sur 3 niveaux.
La fonderie P.S.A. Peugeot-Citroën de Charleville a la particularité de fabriquer des pièces de fonderie dans deux matériaux différents :
C’est une fonte qui possède des caractéristiques mécaniques élevées et proches de celles des aciers.
Elle sert à produire des pièces de liaison au sol, des collecteurs d’échappement, vilebrequins et des boitiers de différentiel.
Nous abordons la partie aluminium où sont produites des pièces de liaison au sol et 10 à 12 000 culasses par jour, soit 50 000 par semaine. L’aluminium est approvisionné en lingots par environ 60 semi-remorques/jour. Deux grandes familles de produits sont à distinguer :
Il est produit chaque jour entre 9000 et 9500 culasses.
Une forme identique à la culasse est réalisée en polystyrène expansé.
Elle est recouverte d’enduit puis positionnée dans un lit de sable. Pendant la coulée, l’aluminium liquide prend la place du modèle polystyrène avant de se solidifier. Depuis 2011, le site fabrique une partie de ses modèles polystyrène. Il maîtrise ainsi la totalité de son process.
L’entreprise possède sa propre station d’épuration, un service médical permanent (2 médecins et 3 infirmières) et un service incendie composé de 6 pompiers dont un en permanence. Les employés ont accès à leur vestiaire avec le maximum de confort.
Nous quittons nos ambassadeurs de la marque, nous les remercions de nous avoir permis de constater leurs conditions de travail et son évolution.
Et nous voilà, en voiture, repartis à la queue leu leu, sous la pluie, vers la basilique de MEZIERES, où nous attend une charmante dame, qui nous raconte avec passion la vie de cet édifice.
Elle a été construite entre 1499 et 1626, elle garde les traces de l’histoire du quartier et de ses habitants
Cette élégante simplicité est renforcée par l’ensemble des vitraux modernes, admirablement intégré à l’édifice.
Les vitraux sont l’œuvre de René DÜRRBACH peintre et sculpteur qui travailla à leur réalisation de 1954 à 1979.
Ces vitraux constituent une œuvre unique en Europe, témoin de l’art non figuratif du milieu de XXème siècle.
Plus de détails sur les vitraux ici.
La visite de cette belle basilique se termine, et notre guide nous accompagne maintenant pour la visite des remparts SOUS LA PLUIE !
K.Ways et parapluies font leur apparition, en route pour la balade.
Et pour terminer la journée, notre guide nous emmène à quelques pas de là pour y découvrir d'importantes fortifications : Les remparts de Mézières.
On retrouve beaucoup de similitudes avec Boulogne-sur-Mer.
Si la météo nous a été favorable depuis le matin, une averse a contrarié notre visite car bien qu'équipés de K-ways ou de parapluies, nous avons dû l'abréger et terminer au pas de course, enfin... un pas de course de retraités !
8h00, nous sommes tous au rendez-vous pour cette escapade en haute vallée de Meuse. Auparavant notre car était passé à Laon pour embarquer nos invités de Coucy-le-Château et d’Etreaupont.
A peine une heure plus tard, après avoir traversé Charleville nous empruntons une petite départementale qui va nous permettre de suivre au plus près le cours de la Meuse et d’entrer dans l’immense forêt Ardennaise où émergent des pics, arêtes de schiste qui ont suscité de multiples légendes, massif qui referme une laborieuse vallée métallurgique entaillée par une Meuse volontaire qui dessine de nombreuses boucles. Ce magnifique paysage constitue le cœur du tout nouveau parc régional des Ardennes.
Cette ville, de plus de 5000 habitants, est le fruit d’une fusion, en 1967, des communes de Braux, Levrezy et de Château-Regnault. Elle s’étend sur 7 km, le long du cours de la Meuse, et abrite le Musée de la Métallurgie Ardennaise, notre future destination.
Au passage, nous sommes surpris de constater que ce misérable hangar de tôles qui borde la rue principale est le lieu de création du plus grand sanglier du monde, Woinic, une bête de 50 tonnes tout en petites plaquettes d’acier, œuvre du sculpteur ardennais Eric Sleziak, enfant du pays.
Situé, dans une ancienne « Fabrique », entouré par un jardin de machines, bordé par la Meuse, au pied des roches des quatre fils Aymon, ce musée, par ce décor de rêve suscite la curiosité.
Nous entrons, notre groupe, trop nombreux, est scindé en deux, puis pris en charge par une guide.
Nous découvrons la boutique du cloutier à la main, sa forge et sa roue en bois où cavalait « le moteur à puces », c’est-à-dire le chien !
Puis, avec les années, cette boutique s’est transformée en fabrique qui renferme une clouterie mécanique équipée de machines.
Etrange sensation que nous avons lorsque nous pénétrons dans ces espaces d’acier fabriqués avec des pièces estampées, des têtes de boulons, des tiges filetées, des écrous taraudés, des bielles et des engrenages. Ce parcours sensoriel est une réalisation du créateur de Woinic.
Au débouché de ce tunnel nous retrouvons nos « rassurantes » boulonneries en version mécanisée, forge et estampage, fonderie et moulage. De nombreux visiteurs, par leur passé professionnel, sont avides de questionner, sur ces procédés métallurgiques, nos guides qui répondent avec autorité et par une foule de détails.
Nous terminons cette visite par la projection, dans une confortable salle audiovisuelle, d’un film sur le passé de cette laborieuse vallée.
Le car nous emmène au pied du site des quatre fils Aymon, par une ruelle étroite.
Ce site, situé sur les hauteurs de Bogny sur Meuse, est constitué d’une crête qui doit son nom à ses cinq pointes de quartzite. Elles évoquent vaguement la silhouette des quatre chevaliers : Renaud, Allard, Guichard et Richard, accompagnés de leur célèbre cheval-fée Bayard.
Notre première étape « la Platelle », pour y accéder nous gravissons sur quelques centaines de mètres, une rue très pentue et une centaine de marches.
Nous débouchons sur une aire plane de quelques hectares où sont disposés des panneaux expliquant la légende des quatre fils Aymon et qui sert également de lieu de concert.
Voici, en quelques lignes, cette légende médiévale contée sur les foires, rédigée en 18 489 vers :
Après l’assassinat de leur oncle par Charlemagne, les quatre frères entrent en rébellion.
Mais l’empereur, conscient de leur vaillance particulière, les fait chevaliers. Le jour de leur adoubement, Renaud tue sans le vouloir le neveu de Charlemagne.
Les frères Aymon fuient sur leur cheval Bayard donné par Maugis, enchanteur à Renaud ainsi que l’épée Froberge. Ils rejoignent leur lointaine contrée où, ils édifient le château Montessor (qui devient Château-Regnault).Charlemagne découvre leur retraite et assiège pendant trois ans la forteresse. Il s’en empare par traîtrise.
Les trois fuyards se réfugient dans la forêt d’Ardenne qu’ils ne quitteront que trois ans plus tard pour se rendre en Gascogne, aider le roi Yvon à se débarrasser des Sarrasins et s’établissent en faisant construire Montauban.
De nouveau, Charlemagne découvre leur refuge, de nombreuses batailles ont lieu entre les quatre fils et Roland le neveu de Charlemagne.
Las, Charlemagne se résigne à signer la paix sous la pression de ses pairs. Il dicte ses conditions : la mort pour le cheval Bayard et un pèlerinage à Jérusalem pour Renaud. Bayard échappe à la noyade et retourne dans la forêt d’Ardenne.
Au retour du pèlerinage, Renaud apprend la mort de son épouse. Il s’engage comme ouvrier sur le chantier de la cathédrale de Cologne. Jalousé, il est assassiné par ses compagnons et jeté dans le Rhin. Il est vénéré comme un Saint martyr.
Seconde étape du site, la statue du cheval Bayard entouré des quatre fils Aymon du sculpteur Poncin, que l’on atteint, de nouveau par une centaine de marches.
Sur l'emplacement actuel du monument se dressait la forteresse de Château-Regnault.
De cet endroit nous pouvons admirer, avec l’aide de la table d’orientation, la belle boucle de Meuse qui enserre la ville et juger de l’ampleur de la « Grosse Boutique » avec sa cité ouvrière, sa crèche et ses Magasins Généraux, témoignage du fabuleux passé métallurgique de Bogny.
Midi approche, il est temps de remonter dans le car pour rejoindre Monthermé où nous prendrons notre déjeuner.
C’est, face à la Meuse, à deux pas du port de plaisance, que le restaurant « les boucles de Meuse » nous accueille pour déguster une copieuse assiette Ardennaise où nous pouvons découvrir, au travers de larges baies vitrées la singularité des maisons de ce bourg construites avec du schiste, couvertes d’ardoise qui se fondent et montent à l’assaut des versants.
Quatorze heures, il est temps de s’acheminer vers l’atelier « Verre et Vitrail » situé à quelques centaines de mètres.
Nicolas Péroche, verrier, nous accueille dans sa galerie où il expose un vaste panel de ses réalisations qui va des vitraux en passant par des lampes « Tiffany » pour découvrir l’art de la table.
Il nous explique les techniques de verre à froid : joints de plomb, peinture sur verre, Tiffany.
Puis, dans son atelier, nous renseigne sur les techniques de soufflage de verre et perles de verre, de fusing.
La maitrise de ces techniques lui permet de restaurer, réparer des vitraux datant de 1850 à nos jours. Egalement il propose des formations pour acquérir ces techniques.
Quelques pas pour rejoindre le port de plaisance où nous embarquons dans un bateau pourvu de larges baies vitrées pour une mini croisière sur la Meuse.
Cette balade fluviale qui débute par un méandre, considéré comme le plus spectaculaire de France, est ponctuée par de nombreuses roches. Dès les premiers tours d’hélice, nous remarquons la Roche de Sept Heures qui présente une singulière caractéristique, grâce à la présence de quartz et son orientation, à sept heures du matin elle scintille, puis toute proche la Longue-Roche qui s’étire sur la crête verdoyante. Pendant quelques minutes, des cygnes accompagnent notre bateau survolé par des canards. A la hauteur du barrage nous sommes déviés vers un canal bordé d’une part d’une route forestière et d’autre part, d’un cordon de terre qui supporte une belle piste cyclable très verdoyante (encore un peu on pourrait se croire en pleine Amazonie).
Au détour d’une boucle, deux roches s’offrent à nous : la Roche aux Sept Villages qui, de là haut, permet d’observer jusqu’à sept villages et la Roche Roma. Au bout de ce canal se trouve une écluse automatique très récalcitrante. Après ¾ d’heure d’attente et les efforts des services fluviaux les portes du sas daignent enfin s’ouvrir. L’entrée dans le sas est quelque peu « fracassante », notre capitaine débute dans le métier, que d’aventures ! Encore sous le coup des émotions, les passagers observent avec beaucoup d’attention le surprenant fonctionnement d’une écluse.
A la sortie de l’écluseComment çà fonctionne ?
Faites des essais dont vous pouvez apprendre le fonctionnement ici, nous reprenons le cours paisible de la Meuse. Sur notre gauche, nous dépassons Deville qui a produit dans le passé de réputés poêles en fonte. Au pied de la voie verte (chemin de randonnée qui longe la Meuse sur plus de 80 km), niché dans le versant, émerge le château occupé par George Sand, écrivaine française qui n’hésite pas à dire de ce lieu “ C’est l’un de mes paradis “ et écrit en quelques jours sous le charme de cet endroit une nouvelle “ Le Malgrétout ”.
Nous dépassons le charmant village de Laifour pour aller nous planter devant le site des Dames de Meuse, là encore empreint d’une légende.
Dans un versant abrupt, trois ondulations symbolisent les dos courbés des 3 filles du seigneur de Rethel, épouses des fils du seigneur de Hierges. Peu de temps après leur mariage, ceux-ci partirent pour les croisades avec Godefroy de Bouillon. Pendant qu’ils étaient en Orient, les trois demoiselles trahirent leurs maris avec trois beaux chevaliers. Mais le jour-même où Jérusalem fut prise d’assaut, Dieu changea les épouses adultères en trois énormes rochers pour les punir.
Ainsi s’achève notre balade fluviale, nous débarquons à Laifour avec plus d’une heure de retard sur notre programme initial (sacrée écluse), dernière étape de notre périple : Revin.
Nous entrons dans la vieille ville en empruntant des rues étroites (chapeau chauffeur).
Malgré notre retard nous souhaitons examiner la maison espagnole et déambuler sur les quais du bord de Meuse à défaut de visiter le musée installé dans cette vieille bâtisse du 16ème siècle qui doit fermer ses portes dans un quart d’heure.
Après ce bref aperçu nous reprenons le car pour monter jusqu’au Monument des Maquis des Manises et du point de la Flageotte. Enorme déception, la route qui y conduit est limitée en tonnage, l’accès des cars est interdit.
« Heureusement » que ces visites n’ont pas eu lieu car il est déjà 18 heures, l’heure prévue de notre retour. Cette journée dense a ravi nos yeux et a distillé quelques émotions, en somme le programme de jouvence de Loisirs et Découvertes.
Il est 5h40 et nous démarrons notre périple de SISSONNE. Le temps est propice à ce voyage, un petit vent léger vient nous caresser les joues, et nous ne pouvons dire à cette heure si le soleil sera de la partie. NOELLA n’a pas dû entendre son réveil, du moins c’est ce que l’on espère, car elle n’est pas là. Nous prenons à SOISSONS, nos amis de COUCY qui complètent notre bus. Nous sommes donc au départ 46 personnes, dont une demoiselle de 9 ans qui accepte de se joindre aux grands.
Petite halte habituelle à la Courneuve, pour la pause café ou …….Il est 8h. L’arrivée sur Paris se fait sans difficulté, sous un ciel gris. Il est 9 heures nous sommes devant l’Assemblée Nationale.
Avec un peu d’avance, nous sommes accueillis par le personnel de cette administration.
Après un contrôle rigoureux,
Environ 30 groupes sont accueillis chaque jour, soit 200 à 250.000 visiteurs par an.
Cette bâtisse est réalisée de 1720 à 1728 pour Louise Françoise de Nantes, fille de Louis XIV.
1789 – Révolution
1792 – Installation des députés au Palais Bourbon. Celui-ci sera relié au Palais de Lassay, et deviendra l’Assemblée Nationale, telle que nous la découvrons. Celle-ci est composée de plusieurs salles.
Nous parcourons différentes salles dont la Galerie des Fêtes qui ressemble fortement à la galerie des glaces de Versailles. Nous sommes rejoints par la secrétaire de Monsieur Dosière, député de notre circonscription.
Une superbe bibliothèque, au service de chacun avec un potentiel de 700 000 volumes, et une centaine très anciens et rares sous clés.
Nous arrivons après ce dédale de salles, (salle de droite, salle de gauche, salle des conférences), à l’Hémicycle, où un Président règne sur l’organisation de la séance, sur le temps de parole des députés…. Un député élu pour 5 ans par circonscription – 577 circonscriptions donc 577 députés.
Un député fait partie d’une seule commission, qui peaufine les lois afin de les présenter en séance – après l’acceptation des députés en présence, celle-ci est de nouveau présentée au SENAT pour approbation, afin de les faire appliquer.
Nous sommes tous attentifs aux explications qui nous sont données.
Près de 3000 employés travaillent au sein de cette administration (guide, ménage, entretien, jardin etc. …..)
D'autres photos du palais Bourbon :
Il est 12h15 et nos estomacs se font entendre. Après quelques centaines de mètres de marche à pied, nous rejoignons le port Solferino, face au musée d'Orsay, et attendons notre bateau "le vert galant" pour un déjeuner croisière.
Un kir nous est offert, après quoi nous avons dévoré notre entrée qui se composait d’une assiette garnie d’un foie gras sur toast, coquille St Jacques sur une émincée de tomate confite, crevette sur crumble de légumes et petit chou farci au chèvre. Déjà l’estomac bien rempli... Suivent un filet mignon de porc avec sa poêlée de légumes de saison et sa rosace de pommes de terre et pour finir, le café gourmand, le tout arrosé d’un bordeaux rouge.
Au fil de notre balade nous découvrons, pour certains, les monuments et les ponts renommés de notre capitale : le Louvre, la Conciergerie, la Statue de la Liberté, la Tour Eiffel etc...
Nous débarquons vers 14h45, et en attendant notre bus, nous profitons des pigeons qui viennent jusque dans nos mains pour y prélever les miettes de pain.
D'autres photos de la croisière :
Après avoir essuyé quelques embouteillages dans Paris, nous arrivons à notre autre R.V. Il est 16h, un temps idéal pour ce genre de visite. Notre groupe est divisé en deux. Nous sommes agréablement surpris de voir un si beau jardin, en plein Paris, et prenons le temps de le visiter. Il est composé en majeure partie de légumes oubliés (topinambour, panais, pâtisson etc...).
Ce bâtiment construit dans le Marais, a été habité par La Marquise de Sévigné. Nous défilons de salle en salle afin d’admirer, le mobilier, les peintures, la décoration et tous ces objets relatant la vie de cette époque.
Des collections à l’infini...
Avec près de 600.000 œuvres réparties dans plus de 100 salles, Carnavalet accueille le plus important ensemble des collections de la Ville de Paris : des œuvres d’une grande diversité, où se côtoient vestiges archéologiques, vues du Paris d’autrefois, maquettes de monuments anciens, enseignes, ensembles décoratifs provenant d’édifices disparus, scènes historiques ou anecdotiques, portraits de Parisiens illustres, souvenirs d’hommes célèbres ou témoignages de la vie quotidienne.
Seule une partie est exposée au public, et notre guide, tellement attachée aux détails n'a pas réussi en 1h30 à nous faire découvrir toutes les salles représentant l'évolution de Paris au cours des siècles et des différents régimes.
Ce que nous avons vu :
Paris du XVIe siècle à Madame de Sévigné.
Paris sous l'ancien régime.
Paris du XIXe au XXe siècle.
La transformation de Paris.
Le 29 juin 1853, l'Empereur confie la mission d'assainir et embellir Paris au Baron Haussmann.
Napoléon III remet au baron Haussmann le décret d'annexion à Paris des communes suburbaines (1860)
Après la visite très intéressante et approfondie de ce musée, nous regagnons la Place des Vosges où nous avons ½ heure de temps libre afin de laisser au bus le temps de nous rejoindre ce qui nous permet de prendre une boisson, une glace ou faire un peu de shopping.
Il est 18h30, le bus est là et à notre grande surprise, une personne est manquante. Elle doit dévaliser les magasins, car depuis ½ heure nous la cherchons, sans succès.
Au bout d’une heure, après avoir galéré de part et d’autre (à Paris, vous imaginez…!) le Président, sur les conseils de la gendarmerie, décide d’aller déposer une main courante au commissariat le plus proche, afin de signaler l’absence de cette personne et notre stationnement illicite. Les chauffeurs de bus, comme nous-mêmes, commencent à trouver le temps long, et puis les heures défilent et les amplitudes aussi. A savoir, si nous n’allons pas dormir à Paris ?
Il est 20h45, enfin nous pouvons partir, en n’ayant toujours pas trouvé la disparue, mais quand même inquiets de savoir ce qui a bien pû arriver.
Quelques-uns, après cette journée riche en évènements, partis dans les bras de Morphée, et insouciants, se laissent bercer par le roulis et le ronronnement du bus.
Il est 23 heures quand nous regagnons Sissonne, sous un ciel clair et étoilé. Nous nous quittons en pensant à la dame disparue.
Et bien plus de souci ! Madame ayant fait son shopping, ne nous a pas retrouvés, et a pris le train, est arrivée chez elle avant nous, sans essayer de nous avertir.
ELLE EST PAS BELLE LA VIE !
Nous étions près d'une trentaine à rejoindre Coucy le Château pour le traditionnel pique-nique inter-clubs, le temps était de la partie mais aussi nos hôtes, qui nous accueillaient dans la salle des fêtes.
Au programme :
Le temps s'écoulant très vite, une surprise nous attendait à notre retour. Nous devions libérer la salle au profit de bien jeunes et mignonnes demoiselles pour une séance de step.
Quelques uns d'entre nous auraient aimer leur tenir compagnie mais le rythme endiablé les en a très vite dissuadés. ( Que voulez vous ! il y a un âge pour tout... )
Mais rien ne nous arrête et c'est sur la terrasse que se termina cette magnifique journée festive autour de gâteaux variés composés par nos hôtes, avec jus de fruits ... pour les chauffeurs.
Journée Carolomacérienne :
Ce 10 septembre nous n'étions plus que 10 personnes pour prendre la direction de Charleville, un grand malheur ayant frappé l'un des nôtres.
2ème récidive donc pour les personnes qui n'avaient pu participer à notre sortie de mai faute de place, le programme étant rigoureusement le même c'est donc par la visite des Saveurs des Ardennes que commence notre découverte.
Un rappel, leur spécialité le jambon sec.
Après avoir touché notre paquetage, nous devons nous équiper comme de coutume, blouse charlotte et surchaussures, mais surprise quelques uns, en plus des équipements cités, avaient je ne sais quoi au-dessus de la tête.
Rien de grave, ça n'a pas perturbé le cheminement de notre visite.
Découverte de la salle de réception des carcasses, salle de découpe.
Si le jambon sec est la spécialité, on y trouve aussi une boucherie charcuterie très bien achalandée ainsi qu'une activité traiteur, fort occupée aujourd'hui en raison de la foire de Sedan. Un bel exemple de réussite car plus de vingt personnes y travaillent.
J'oublie aussi l'activité restauration puisque c'est ici que nous avons prévu de déjeuner
Au menu :
13h10. Nous devons prendre congé de nos hôtes du matin non sans quelques emplettes, afin de retrouver l'équipe de la fonderie PSA qui nous attend.
Comme la fois précédente, nous sommes accueillis par Messieurs Maës et Beauboucher qui nous présentent l'entreprise et plus particulièrement les spécificités de ce site.
C’est l'une des plus importantes fonderies automobiles européennes, sa particularité ; fabriquer des pièces de fonderie dans deux matériaux différents : la fonte et l'aluminium. C'est donc deux ateliers bien distincts sur près de 15 ha couverts que nous découvrons. C'est une nouvelle fois avec beaucoup de satisfaction que Guy remercia nos intervenants pour leur accueil, leur gentillesse et la précision de leurs commentaires.
Et maintenant direction le cœur de la vieille ville : Mézières et non Charleville qui est la ville nouvelle, enfin tout est relatif.
Nous avons rendez-vous à la basilique qui se démarque grâce à ses vitraux, plus de 1000 m2.
En effet, de nombreuses fois détruite au cours des siècles passés, la basilique sera reconstruite après la 2eme guerre mondiale et ses vitraux remplacés entre 1954 et 1979 dans un style très contemporain mais aussi très original que notre guide tente de nous expliquer.
Mézières était aussi une ville autrefois très fortifiée en raison de sa situation géographique. Ceinturée par 2 murailles côte à côte, Vauban en son temps ayant trouvé l'originale insuffisante, décida d'en reconstruire une beaucoup plus imposante devant, jusqu'à 7 m de large à la base, le tout flanqué d'une douzaine de tours. Aujourd'hui , il ne subsiste plus qu'une petite partie de cette énorme enceinte, encerclée à son tour par les habitations. c'est donc par une promenade le long de ces remparts que nous terminons cette visite.
En somme, une journée loisirs, pleine de découvertes...
Plus de détails et photos sur le compte-rendu du 19 mai ICI
Rendez-vous à la gare de St-ERME, pour un départ à 7 heures, sortie organisée par la Communauté de Communes. Nous sommes une petite dizaine de notre club, car la majorité de nos adhérents était sur le chemin du retour de leur voyage annuel. Il fait relativement beau et les 2 bus complets, partent en direction de la Capitale. Nous arrivons à destination vers 9 heures. Circulation fluide et contents d’être à l’heure pour que les premiers groupes puissent rejoindre leur guide. Pour nous ce sera à 11 h Place des Abbesses.
Charmante petite place,
bien connue des cinéastes pour l’avoir vue à plusieurs reprises dans certains films, également les photographes en très grand nombre, amateurs ou professionnels ...Quartier très prisé des stars, peoples et hauts personnages de la notoriété française ou autre. A cette petite place jouxte un jardin où est accroché un immense tableau où des centaines de « JE T’AIME » de tous pays ont été écrits ...
11 heures, heure de notre visite. Nous faisons connaissance de notre guide, LEILLA, qui nous entraîne dans un dédale de ruelles, aussi belles les unes que les autres. Et nous voilà devant la maison (en rénovation) de DALIDA, notre Chanteuse planétaire, qui restera gravée dans nos mémoires à jamais.
Et nous voilà devant LE MOULIN DE LA GALETTE qui fait partie du patrimoine Parisien, ou plutôt Français ...
Il fait un temps magnifique, et nous arrivons devant « Le Lapin Agile » restaurant réputé - voir l’origine de cette dénomination : Les Lapins à GILLES (en fait GILLES est le cuisinier) Comme quoi ... Ne pas aller chercher midi à quatorze heures !
Et c’est parmi la foule que nous essayons de nous frayer un chemin, nous sommes
Tout en continuant notre petit bonhomme de chemin, se dresse devant nous « LE SACRE-CŒUR » magnifique édifice religieux Parisien – plus de 10 millions de visiteurs en 2006 – c’est le 2ème Monument le plus visité après Notre-Dame de Paris.
Il est maintenant grand temps de trouver le petit Resto, recommandé par LEILLA, mais pour cela il faudra avoir du courage,
mais l’estomac vide, nous retrouvons nos forces et voilà, il est là.En flânant, nous regagnons notre point de rendez-vous. Tout le monde est là et à l’heure. Il est 19 heures et nous sommes de retour à St-ERME.
Le succès de cette balade auprès de nos adhérents a nécessité que l’on organise, une seconde journée en 2014, afin de satisfaire toutes les demandes. Ce type de journée qui s’est déjà déroulée le 23 octobre 2013, reprend le même programme. Dans ce compte-rendu, nous vous faisons grâce des répétitions. Pour plus de détails nous vous invitons à consulter le compte-rendu du 23 octobre 2013.
Après un paisible voyage a travers la campagne Ardennaise nimbée d’un blanchâtre brouillard, nous déposons nos voitures sur la place de l’église St Etienne de Launois-sur-Vence encore sertie de maisons à colombages et encorbellements.
Quelques pas nous séparent de l’exploitation de Nathalie et de Xavier Liesch qui cultivent et transforment, avec passion, cette épice originaire du Moyen-Orient.
Nos hôtes nous accueillent avec toujours autant de délicatesse et nous invitent à nous joindre à d’autres groupes. C’est ainsi que nous nous retrouvons à prés de 40 personnes, dans une grange chauffée (la salle de notre précédent passage se révèle d’une capacité trop faible), improvisée en salle de réception pour regarder un diaporama sur « L’or rouge ». Ce document, commenté par Nathalie, suscite de nombreuses questions d’un auditoire d’horizons aussi variés.
C’est ainsi que l’on apprend que cette plante, qui prospère dans les climats méditerranéens, peut supporter les hivers rigoureux des Ardennes.
Les campagnols, ces redoutables rongeurs, raffolent des cormes (les bulbes du Safran) et parfois la lutte est inégale, la destruction régulière des galeries ne suffit pas.
Le réchauffement climatique n’a pas encore d’impact notable sur cette culture mais cet automne pluvieux perturbe et diminue la récolte des fleurs.
Le safran ne doit pas être confondu avec le colchique d’automne qui contient un poison dangereux (6 étamines au lieu de 3).
L’esprit étant repu nous avons passé aux papilles avec la dégustation de préparations safranées aussi surprenantes que des thés, des confitures, des gelées, des confits de champagne et de poiré, des chocolats et des gâteaux.
Puis la joyeuse bande, sous la conduite de Xavier, a pris le chemin des parcelles situées, à quelques pas, dans un coteau ensoleillé, tapis vert strié par les lignes mauves des rangs des fleurs de Safran.
Guidés par notre hôte, nous partons à la recherche des fameuses fleurs.
Nous revenons avec notre précieux butin, déposé dans un petit panier.
Puis nous observons la délicate opération d’émondage qui consiste à séparer les 3 stigmates rouges de la fleur, puis le producteur procéde à un séchage doux pour préserver le puissant parfum, la couleur éclatante et assurer une bonne conservation.
Afin de prolonger cet instant magique, les visiteurs n’ont pas résisté à quelques achats de spécialités safranées dans la boutique, ce qui complète parfaitement cette découverte.
C’est avec satisfaction et entrain que nous nous sommes dirigés vers les lieux de nos agapes « La Taverne » qui présente la singularité d’être accolée à une brasserie artisanale, objet de notre visite.
Nous dégustons dans un cadre agréable, un succulent repas arrosé d’une bonne bière de la porte d’à coté. Nous avons même la possibilité de découvrir la dernière née « L’Hop’s Cure », une bière de caractère.
Nous sommes accueillis par la directrice : Mélanie Grégoire qui nous remercie d’avoir retenu son établissement dans notre programme. La visite est assurée par un des fondateurs, récemment en retraite (actif).
Notre guide nous relate avec délectation l’époque des pionniers de cette brasserie, les premiers tâtonnements en 2003, avec le 1er brassin en mars 2006. Cette aventure est issue de la folie d’une bande de copains et d’un constat: les Ardennes, contrée de tradition brassicole: 1er département brassicole de France au début du siècle dernier, n’avait plus de brasserie (sur les 230) depuis que les allemands avaient pillé le cuivre des installations pour en faire des munitions.
Notre interlocuteur vante avec passion ses produits « tout est fait pour avoir des bières de qualité sans oublier la tradition et limiter le bilan carbone ». Les orges brassicoles proviennent du Vouzinois, réputées les meilleurs au monde. L’eau provient d’une source, puisée dans la nappe qui alimente, à moins de 2 kilomètres, l’usine d’embouteillage « Cristalline ». La brasserie devrait être implantée ici et nulle part ailleurs. L’ensemble des installations utilise l’inox, métal qui contribue à assurer l’hygiène indispensable.
Toutes les bières sont élevées sur lie (comme les grands vins, le vin jaune par exemple), avec une refermentation naturelle en bouteille (comme le champagne voisin). Toutes les bières titrent un degré d’alcool ciblé sur 8,08°, encore un clin d’œil aux Ardennes.
Le nom de la brasserie « ARDWEN » est un hommage à la Déesse tutélaire (protectrice) de la forêt ardennaise, chevauchant un sanglier, veillait sur les contrées sauvages du massif. Elle avait le secret des breuvages magiques, des bières aux mille vertus. Son effigie figure sur les bouteilles produites.
La 8ème bière « L’Hosp’s Cure », créée pour fêter le 1000ème brassin, il y a quelques mois, a révélé de telles qualités qu’elle a mérité de rejoindre le cercle fermé de l’offre commerciale.
On comprend bien pourquoi cette brasserie est devenue en si peu de temps la 1ère brasserie, en volume de Champagne Ardennes. Le défi de 2003 des pionniers est réussi.
Notre départ s’est fait, une chope de bière à la main offerte par nos hôtes, nous n’avons pas manqué de leur souhaiter que cette saga du succès se perpétue encore pendant de longues années.
En quelques minutes, nous avons rejoint l’ultime étape de notre journée, témoin glorieux et imposant de cette sympathique bourgade. Comme pour la précédente visite nous bénéficions d’un « Greeter » (historien et géographe local qui organise des visites bénévolement) qui nous propose, dans le détail et avec anecdotes, objets, documents, le rôle de ces bâtiments dans le passé, le présent et dans le futur.
Le relais est placé à l’intersection de 2 axes: l’axe Sedan-Paris (le plus important) et l’axe Amsterdam-Marseille.
L’activité de ce relais a été favorisée par la fondation, peu de temps après, de la ville de Charleville, par Charles de Gonzague, puis à Mézières, la création de l’une des plus importantes manufactures royales d’armes du royaume de France.
Les routes étaient peu sûres et les surprises fréquentes (PS : Sur la photo, il ne s’agit pas du fantôme de Barbe-en-croc)
Au delà du transport des voyageurs et des objets, des produits et des messages passant par ce relais, par exemple du saumon, pêché par les moines dans la Semoy (affluent de la Meuse), destiné aux tables royales du Château de Versailles. Ceci explique pourquoi sur la plaque du brassard porté par les postillons de Launois-sur-Vence figurait une devise avec le mot « Saumon ».
La charge du relais est assurée jusqu’à la fermeture, au 19ème siècle, suite au développement du chemin de fer, par une dynastie des maitres de postes : la famille POTIER qui était également cultivateur. Nous avons le privilège d’examiner différents objets de l’époque et de consulter un étonnant livret de comptes d’un maître de postes de cette famille, ces éléments qui nous plongent encore plus sûrement dans le quotidien de ce relais vont certainement donner corps au futur projet ...
Actuellement ce relais est géré par l’association « relais de poste aux chevaux de Launoy » qui organise des marchés, foires, salons, festivals, expositions, loue le site pour des événements familiaux. Ce site est ouvert toute l’année en visite libre ou commentée.
Le nombre de visiteurs s’est effondré. Pour assurer la pérennité du site, un concours scénographie qui a pour objectif de créer un centre d’interprétation du relais est ouvert. Le choix du Lauréat du concours interviendra fin 2014.
Cette journée centrée sur les curiosités de ce petit bourg ardennais a enchanté notre petit groupe.
Sur le chemin de retour, à la demande des participants, nous avons fait un léger détour pour admirer le sanglier le plus célèbre des Ardennes: WOINIC et frapper sa médaille, une médaille à l’effigie de l’imposante sculpture.
Nous étions invités par nos amis de l'Oise à une "journée de l'amitié" agrémentée d'un spectacle de niveau parisien.
C'est à Margny les Compiègne que nous avions rendez-vous.
Bien que partis très tôt, nous n'étions pas les premiers, si bien que malgré une salle immense, plus de deux mille personnes, nous nous nous sommes séparés pour trouver une place convenable.
Après les traditionnelles allocutions de nos hôtes ou partenaires, le rideau s'ouvre, laissant la place au spectacle. Le thème : les joyaux du folklore de l'Amérique Latine.
Et c'est parti pour un spectacle haut en couleur, mêlant danses, musiques et plus de 500 costumes multicolores, interprété par 33 artistes, danseurs, musiciens, chanteuses.
Huit pays, 13 régions ou sites folkloriques allant de l'Amérique centrale au Brésil vont ainsi défiler sous nos yeux de Guadalajara aux ruines mayas, en passant par Veracruz et Accapulco.
et pour terminer cette 1ère partie :
A l'entr'acte, de ravissantes danseuses sont venues à la rencontre du public.
et pour terminer, avec une samba endiablée
Un grand merci à nos amis de l'Oise pour cet après-midi détente, où chacun de nous est reparti émerveillé par la multitude de costumes et de couleurs ainsi que par la qualité du spectacle.
Nous sommes une quinzaine à prendre la route de Reims pour un repas spectacle. La journée semble mal partie, il nous manque deux personnes au départ de Saint-Erme, mais le miracle du portable permet de résoudre le problème.
A notre arrivée, une lumière tamisée et une musique d'ambiance nous accueillent et nous mettent dans le contexte du jour.
Une fois confortablement installés, un chanteur prend le relais pendant le repas,
La première partie terminée, place au dessert, une brochette d'ananas servie avec une part de gâteau au chocolat le tout sur un lit de crème.
Et pour maintenir tout le monde en haleine, le chanteur de service déploie tous ses talents,
Puis le spectacle reprend son cours avec nos danseuses et danseurs, entrecoupé de numéros d'acrobaties.
Et pour terminer, après le café nous avons droit à quelques pas de danses.
Une journée qui, une fois de plus, nous a permis de laisser pendant un moment, nos soucis à la maison.